Espèce peu commune et de petite taille, le crabier chevelu (Ardeola ralloides) est un magnifique héron aux couleurs jaune-orangées dont le nom tient aux aigrettes (plumes sur le crâne) brunes et blanches qu’il arbore sur son plumage chamois.
Le crabier chevelu, connu scientifiquement sous le nom Ardeola ralloides, est un oiseau qui fascine par sa capacité à changer d’apparence. Cet oiseau élégant de l’ordre des Pélécaniformes et de la famille des Ardéidés se distingue par son plumage unique et son comportement caractéristique.
À CONSULTER ÉGALEMENT : Pour en savoir plus sur les oiseaux…
Caractéristiques principales du crabier chevelu
Attribut | Détail |
---|---|
Ordre | Pélécaniformes |
Famille | Ardéidés |
Genre | Ardeola |
Espèce | ralloides |
Descripteur | Scopoli, 1769 |
Taille | 47 cm |
Envergure | 80 à 92 cm |
Poids | 250 à 300 g |
Longévité | 11 ans |
Plumage | Couleur générale chamois soutenu ou brun clair, aigrettes brunes et blanches sur la tête |
Bec | Grisâtre, devenant bleu-turquoise en période de reproduction |
Pattes | Orangées |
Habitat | Estuaires, deltas, marais, lacs avec végétation dense, mares, rizières |
Alimentation | Grenouilles, insectes, poissons |
Reproduction | Nidification en colonies, ponte de 4-6 œufs bleu verdâtre pâle |
Statut de Conservation IUCN | Préoccupation mineure, avec une attention particulière sur la préservation des zones humides |
Identifier le crabier chevelu
Le Crabier chevelu arbore un plumage majoritairement chamois soutenu ou brun clair, avec des aigrettes brunes et blanches décorant sa tête, offrant une allure distinguée et unique. En vol, la prédominance du blanc sur ses ailes le rend méconnaissable par rapport à son apparence au repos. Son bec grisâtre tout au long de l’année et ses pattes orangées ajoutent à sa distinction, avec le bec prenant une teinte bleu turquoise remarquable durant la période de reproduction.
Habitat et reproduction
Privilégiant les zones humides, le Crabier chevelu niche dans les estuaires, les deltas, ainsi que les marais et les lacs pourvus d’une végétation riveraine et aquatique dense. Migrateur, il se reproduit dans le bassin méditerranéen, la mer Noire et la mer Caspienne, pour hiverner en Afrique tropicale. La conservation de son habitat est essentielle, notamment face aux défis posés par la sécheresse dans les régions d’hivernage comme le Sahel.
La nidification du crabier se fait en colonies, souvent aux côtés d’autres hérons, dans des arbres, des buissons ou des roseaux. La ponte intervient en mai, marquant le début d’un cycle vital essentiel pour le maintien de l’espèce. Bien que considéré comme étant de préoccupation mineure par l’IUCN, la dégradation de son habitat et les conditions difficiles d’hivernage nécessitent des efforts de conservation continus pour assurer sa survie.
Comportement et alimentation du crabier
Contrairement à ce que son nom indique, le héron se nourrit principalement de grenouilles, mais son régime inclut aussi des insectes et des poissons. Il adopte une posture horizontale typique en chassant, exploitant les eaux peu profondes le long des ruisseaux et au bord des étendues d’eau marécageuses.
Sa technique de pêche, alliant patience et précision à l’image de son cousin le héron cendré, témoigne de son adaptation remarquable à son environnement aquatique.
Le défilé d’espèces continue!!!
Le flou d’arrière plan est agréable mais la luminosité du plumage et le contraste rend l’image difficile à « lire ». Avis très personnel!
Bonne chasse photo!
Effectivement, nous avions une lumière euh… « spéciale » à ce moment là et du coup, mon héron était border line surexposé (et surtout sans aucun contraste sur l’image !)
J’en ai de bien meilleures, des gros plans, mais je préfère les photos de comportement et/ou d’ambiance comme celle-ci 🙂
Je suis aussi un adepte des photos de comportement/ambiance qui ne sont pas évidentes à réaliser : arrière plan trop présent, la maudite branche que l’on arrive pas à caser, le mouvement aléatoire du sujet…
Je vois que les Crabiers étaient toujours présents. Belle moissons d’images d’après les posts qui sont mis. Le « new shore hide » avec la lumière du soir est terrible. Je continu le tri des photos de mon côté. J’ai été ravi de rencontrer le groupe samedi au moment de votre arrivée. Je suis bien rentré et ai qu’une envie … y retourner.
Bonjour Alexandre
Il est vrai que nous sommes arrivés avec un sacré comité d’accueil en la présence du pygargue 😉
Le nouveau « shore hide » est une véritable tuerie, et Bence a commencé à refaire tous les autres affûts. Je ne doute pas qu’il arrivera à renouveler le genre chaque année, car preuve en est que pour ma 4ème année sur place, j’ai finalement ramené beaucoup de nouvelles photos (et une dizaine de nouvelles espèces !)
Heureux d’avoir fait ta connaissance 🙂