Il est arrivé ce jour où j’ai passé un après-midi dans un affût extraordinaire, avec une richesse en héronidés et autres assez incroyable ! Pour la photo de ce bihoreau gris (Nycticorax nycticorax) qui avait les yeux plus gros que le ventre, j’étais à 160mm sur un boîtier fullframe ^_^
Le Bihoreau Gris, désigné scientifiquement sous le nom de Nycticorax nycticorax, représente une espèce emblématique au sein de la famille des Ardéidés. Cette espèce, connue pour sa stature trapue, son cou épais et court, ainsi que ses pattes courtes, intrigue tant par sa morphologie distinctive que par son comportement nocturne.
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Son appellation Black-crowned Night Heron en anglais (souvent abrégé Night heron) fait écho à sa calotte noire, caractéristique marquante chez l’adulte. Classé dans l’ordre des Pélécaniformes, le Bihoreau Gris illustre la diversité et l’adaptabilité des échassiers à divers environnements aquatiques.
Principales caractéristiques du bihoreau
Le Bihoreau Gris arbore une taille moyenne de 65 cm, avec une envergure fluctuant entre 105 et 112 cm, et un poids variant de 730 à 1015 g. Cette espèce peut atteindre une longévité jusqu’à 21 ans, témoignant de sa résilience dans des habitats naturels souvent menacés.
Sa biologie est marquée par une alimentation variée, incluant principalement des poissons, des vers de terre, ainsi que des insectes aquatiques et terrestres, exploitant son habitat proche des lacs, marécages et rivières pour se nourrir.
Caractéristique | Détail |
---|---|
Taille | 65 cm |
Envergure | 105 à 112 cm |
Poids | 730 à 1015 g |
Longévité | 21 ans |
Habitat | Lacs, marécages, rivières |
Alimentation | Poissons, vers de terre, insectes |
Identification et habitat
Le bihoreau gris se distingue par sa silhouette compacte, une tête proportionnellement large, ainsi qu’un cou et des pattes relativement courts. Sa coloration est particulièrement remarquable : la calotte et le manteau noirs contrastent avec les ailes, le croupion et la queue de teinte grise, tandis que les parties inférieures demeurent blanchâtres. Les pattes et les doigts jaune verdâtre et, en période nuptiale, l’apparition de deux longues plumes blanches à la nuque enrichissent son plumage.
Vivant aux abords des lacs, marécages et rivières, le bihoreau privilégie les zones pourvues d’une végétation dense. Cette espèce est largement distribuée, à l’exception des zones polaires, tempérées fraîches et de l’Australie. La nidification se fait en colonies, souvent partagées avec des espèces voisines, dans les arbres ou parfois dans les roseaux.
La classification IUCN le liste en Préoccupation mineure, bien qu’en Europe, l’espèce soit en forte régression due à la disparition des zones humides et à la pollution.
Comportement et Alimentation
Le comportement nocturne du bihoreau gris est caractéristique et lui vaut son nom anglais de Night heron. Actif du crépuscule à l’aube, il adopte une stratégie d’attente immobile pour surprendre sa proie, qu’il capture avec dextérité à l’aide de son bec robuste. La diversité de son régime alimentaire, composé majoritairement de poissons, mais également de vers et d’insectes, illustre son adaptation écologique remarquable. La parade nuptiale du mâle, élaborée et souvent nocturne, souligne la complexité des interactions sociales au sein de cette espèce.
Le bihoreau gris, par sa présence discrète mais affirmée dans les zones humides, rappelle l’importance de la conservation des habitats naturels, essentiels à la survie de nombreuses espèces d’oiseaux aquatiques. Sa biologie, comportement et écologie en font un sujet d’étude fascinant pour les ornithologues et les photographes de nature.
La semaine va être riche en posts à ce que je vois.
Tu es donc parti dans le "centre" de Bence Maté. Profites-en bien !
Magnifique, en effet (la lumière, l’oeil…)
Juste un truc qui me gêne un peu, la silhouette perdue dans le flou d’arrière-plan (une voiture, un personnage habillé en rouge ?)
Bonne suite !
Whaouuu !
Superbe!!
bonjour,
superbe photo, je n’ai pas tres bien compris ou elle a été prise, c’est dans un parc style Marquenterre ?
bon courage et plein de bonnes photos pour nous en faire profiter.
philippe
Retour au 5D ? le 5D markII est tombé à l’eau ? ou il est en panne ?
la fréquence des posts est assez sympa , je crois qu’on va s’habituer Cédric , faudra tenir le rythme à ton retour !!!
Petite question idiote , il n’y a que des oiseaux dans ce pays ???
En tout cas , ils sont splendides ….
Je pencherai plutôt pour l’utilisation de 2 boitiers équipés en focale différente pour éviter les manipulations …
Merci de réussir à nous faire partager tous ces moments dans ces journées bien remplies !!
En effet, à mon avis le 5dMkII était prêt avec un Sigma 500mm.
Très belle photo avec une profondeur de champs parfaite. Tu étais à trois mètres?
Bonjour
Vous l’avez deviné, je suis bien chez Bence Maté (je crois même que je l’ai écrit quelque part dans un autre billet 😉 )
Pour répondre à Lucien, à l’arrière-plan c’est une oie cendrée qui était en train de se laver les "pieds" (le bec et les pattes sont oranges) ; en fait il était difficile de cadrer convenablement devant la multitude d’oiseaux présents ^_^
Pour répondre à Strati, la photo a été prise d’un affût très spécial, dans un parc national au fin fond de la Hongrie (plus d’infos ici => www.hidephotography.com/g… ) ; 300 mètres à marcher en waders dans les roseaux pour y arriver, avec son lot de moustiques et de taons !
En enfin, pour répondre à Véro, et bien…Quinze a donné l’explication !
Énorme cet affût !!
Pfff, évidemment, comment j’ai pu penser qu’il y avait une Dacia rouge en arrière plan !!! Bon, le 5D a encore de beaux restes (voir les détails dans l’ombre, sur l’aile, sans gros post traitement puisque portable, je suppose).
Au passage, je serais intéressé Cédric, que tu nous expliques comment tu as géré ton flux de photos, entre les 2 boîtiers, le portable, quelle(s) sauvegarde(s), etc. Merci et bonne continuation !
Bonjour Cédric,
Encore un petit coin de paradis pas piqué des vers (si l’on fait abstraction des moustiques) !!!
Très joli ce Héron bihoreau ; on dirait même qu’il te fait de l’oeil.
Incroyable cette photo surtout à cette focale! Ici on en rêverait de pouvoir être si près!
On attend la suite qui semble prometteuse…
Quelle proximité, tu lui as tiré le portrait ? ou il était trop prêt pour le 500 ? 😀
Effectivement, bien trop près pour le 500mm !
Des grandes aigrettes passaient à 1 mètre de notre affût…
Impressionnant encore une fois!!!
extra ce voyage cédric…allez je file je doies lire la suite!!
amicalement émilien