D’origine Britannique, le Labrador Retriever est depuis longtemps l’une des races de chien les plus prisées. Sa douceur de vivre, sa sociabilité, sa polyvalence (chien policier, de piste, de chasse, d’assistance…) n’y sont pas étrangères et font qu’il est un incroyable compagnon ! Voici quelques astuces pour mieux le photographier, et mettre en valeur ses aptitudes.
Le Labrador, ou plutôt le Retriever, se décline en 6 variantes :
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- le Labrador
- le Golden
- le Flatcoated
- le Curlycoated
- le Chesapeake
- le Nova Scotia
Mais le plus courant reste le Labrador Retriever, objet de cet article.
Caractéristiques physiques du labrador
Mesurant idéalement de 52 à 61 cm au garrot, il peut atteindre 35 kg en poids de forme. Le poil est court et épais, le sous-poil dense et imperméable. On le trouve en trois couleurs : jaune (sable), noir et marron (chocolat).
Robuste et charpenté, le crâne large, c’est un chien puissant dont il faudra mettre le physique râblé en évidence. Le dos doit être horizontal, la poitrine large. Sa queue large à la base et fine à l’extrémité est caractéristique de la race, tombe à l’arrière et ne doit pas s’incurver sur le dos.
La tête est large, le stop (cassure entre le front et le museau) est net, la mâchoire robuste. Ses yeux, noisette ou marrons, reflètent intelligence et tempérament. Les oreilles, juxtaposées contre la tête, sont naturellement pliées vers l’avant bien que positionnées plutôt vers l’arrière du crâne.
Sa grande facilité d’adaptation en fait un chien au caractère polyvalent et docile : généralement, le photographier ne posera pas de problème particulier, car c’est un chien équilibré et chaleureux.
Terrain de prédilection
Ses caractéristiques physiques en font un chien particulièrement adapté au milieu aquatique : sous-poil imperméable, pattes palmées, aptitude à nager très au-dessus de la moyenne. Il sera donc intéressant de le resituer dans son environnement de prédilection : l’eau.
Il affectionne généralement les zones humides et a une certaine aptitude comme rapporteur de gibier (chasse). Le Labrador Retriever adore les activités en plein air, en crapahutant dans la boue, les flaques d’eau, les rivières.
Photographier le labrador retriever
Partant du constat qu’il est important de connaître la position idéale (appelée « position statique ») d’une race de chien pour mettre en valeur un animal à pedigree et souligner au mieux ses spécificités, appréhender les grandes lignes du standard de la race est important.
Chez le Labrador Retriever, les quatre pattes doivent être parallèles, le regard droit devant, la gueule fermée, avec la queue tendue vers l’arrière. Le regard droit devant sera à favoriser. La prise de vue se fera comme pour tous les animaux à quatre pattes, au niveau de la mâchoire.
Le ratio hauteur/longueur et l’angle horizontal de prise de vue se révéleront primordiaux ! Car ils serviront de base au photographe afin qu’il puisse mettre en valeur au mieux les qualités de l’individu photographié, et masquer ses éventuels défauts.
Si besoin, le flash sera décentré et utilisé de manière à éviter les ombres portées. Et de ne pas se faire piéger par la luminosité du flash, vue au travers des yeux du sujet à quatre pattes en mode miroir… Et de l’effet pas très naturel allant avec !
En intérieur, en l’absence d’éclairage spécifique de studio, on choisira impérativement la lumière indirecte (venant du plafond ou du mur par réflexion) pour accentuer la luminosité et on s’aidera d’un fond neutre pour mettre en perspective le sujet.
Matériel et technique
On préférera des focales supérieures ou égales à 200 mm, l’idée étant comme toujours de détacher le sujet de son environnement en jouant avec la zone de netteté.
L’idéal est un mariage entre zoom 70-200 mm pour les portraits en gros plans, et longue focale de type 300 ou 400 mm lumineux pour les prises de vue plus lointaines en milieu naturel.
Les paramètres de prise de vue mettront en évidence le regard et plus généralement la tête, puisque la mise au point, dans tous les cas, sera réalisée sur les yeux.
Concernant les sujets en mouvement tel que les chiens, l’utilisation de la rafale sera de mise, même s’il est souvent préférable de ne pas abuser et de déclencher au coup par coup mais au bon moment pour capter la meilleure position.
Les appareils les plus réactifs permettent de déclencher au-delà de 8 images par seconde, ce qui augmente considérablement les chances d’obtenir la bonne position dans la série de vues. Le tout est de bien suivre l’animal pour que la mise au point se fasse convenablement, ce qui n’est pas non plus une mince affaire !