Une semaine de plus avec un temps incertain… En ce 6 avril, la neige est de nouveau présente, et mes habituels visiteurs ailés font un ballet incessant devant mes mangeoires vides : le verdier d’Europe (Carduelis chloris, Greenfinch en anglais), très présent cette année dans mon jardin, cotoie des pinsons du nord encore présents (date record chez moi !) ; je fus donc littéralement contraint de ressortir mes restes de graines de tournesol (je n’alimentais quasiment plus les mangeoires avec la douceur revenue et la réapparition progressive des insectes et plantes sauvages bourgeonnantes)
Encore une fois cloué au lit par un mauvais virus (super week-end…) je ne peux que vous proposer une photo d’archive… Même si j’ai pris le temps de peaufiner un nouveau « décor » pour mes futures photographies depuis la fenêtre de mon bureau !
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Le verdier, un oiseau des milieux arborés ouverts
Le Verdier d’Europe (Chloris chloris) est un passereau appartenant à l’ordre des Passériformes et à la famille des Fringillidés. Cet oiseau trapu et compact de taille similaire au Moineau domestique est doté d’un plumage aux teintes variables, principalement jaune-vert-olive, et d’un bec conique adapté à un régime principalement granivore. Le Verdier d’Europe est répandu dans les milieux arborés ouverts, les parcs et les jardins urbains, et est une espèce grégaire en dehors de la période de nidification.
Description et identification
Le mâle adulte du Verdier d’Europe se caractérise par un plumage jaune-vert-olive, avec des ailes et une queue aux teintes jaune vif. Les femelles, en revanche, présentent un plumage plus terne, avec des couleurs moins intenses.
Les juvéniles sont encore plus ternes et bruns que les femelles, avec un plumage fortement strié. Le Verdier d’Europe possède un vol onduleux, puissant et direct, et émet un chant composé de notes étirées et chuintantes, ainsi que de cris secs et puissants.
Habitat et comportement
Le Verdier d’Europe fréquente principalement les milieux arborés ouverts, les lisières forestières, les parcs et les jardins urbains. Il est particulièrement attiré par les arbustes au feuillage dense pour y construire son nid.
Grégaire en dehors de la période de nidification, il est souvent observé en compagnie d’autres espèces granivores, telles que les pinsons, les linottes ou les alouettes.
Alimentation : essentiellement granivore
Le régime alimentaire du Verdier d’Europe est principalement composé de graines provenant de diverses espèces végétales, de bourgeons et de petits fruits. Bien que la part animale soit minoritaire dans le régime des adultes, les jeunes sont nourris de larves d’insectes pendant leurs premiers jours de vie, puis de jeunes graines.
Reproduction du verdier d’Europe
Le Verdier d’Europe construit son nid volumineux et bien camouflé dans des arbustes touffus, des lianes ou du lierre grimpant le long des murs et des troncs d’arbres. La femelle y dépose généralement 4 à 6 œufs bleu pâle, finement tachetés, et assure l’incubation durant environ 13 jours. Les deux parents nourrissent les jeunes au nid, d’abord avec des larves d’insectes, puis avec des graines régurgitées.
Distribution du verdier dans le monde
L’aire de répartition du Verdier d’Europe s’étend sur le paléarctique occidental, de l’Atlantique à la Sibérie occidentale, et du nord de la Scandinavie au Maghreb et au nord de l’Égypte. Neuf sous-espèces se partagent cette vaste aire de répartition. Dans l’ouest de la Turquie, on retrouve la sous-espèce Chloris chloris turkestanica. Les populations européennes sont principalement sédentaires, mais certaines populations du nord peuvent migrer vers le sud en hiver. Les oiseaux de l’est de l’aire de répartition sont généralement migrateurs.
La conservation de l’espèce ne pose pas de problème majeur, étant donné qu’elle est largement répandue et abondante dans de nombreux habitats. Toutefois, les populations de verdiers d’Europe peuvent être impactées localement par la perte d’habitat due à l’agriculture intensive, la déforestation et l’urbanisation. La mise en place de mesures de conservation appropriées, telles que la préservation et la restauration des habitats naturels, ainsi que la promotion de pratiques agricoles durables, contribueront à maintenir des populations saines de verdiers d’Europe.