Il n’est pas rare qu’au gré d’une balade, un petit oiseau bien connu accompagne le promeneur sur son chemin : le rouge-gorge familier (Erithacus rubecula) porte très bien son nom !
Discret, le rouge-gorge m’accompagne souvent au gré de mes balades nature, comme ce matin où ce joli individu me tint compagnie alors que je m’essayais à l’approche de deux beaux brocards sur l’herbe gelée et craquante… Approche infructueuse ! L’affût sera inévitable ces jours prochains, et j’espère bien revoir ce petit compagnon 😉
À CONSULTER ÉGALEMENT : Pour en savoir plus sur les oiseaux…
Fiche d’identité du rouge-gorge familier
Le rougegorge familier (Erithacus rubecula) est un oiseau de l’ordre des Passériformes, qui appartient à la famille des Muscicapidés. Il a été décrit par Linnaeus en 1758. Cet oiseau est relativement petit, mesurant environ 14 cm de long et ayant une envergure de 20 à 22 cm. Il pèse entre 16 et 22 g, et peut vivre jusqu’à 15 ans.
Bien que solitaire, il fréquente assidument les mangeoires en hiver, ne rechignant pas à se chicorer avec des congénères singulièrement plus gros que lui : c’est que monsieur est territorial !
Description générale du rougegorge
Son plumage brun-roux et sa poitrine rouge vif en font un oiseau que l’on peut difficilement confondre. Sa queue est longue et pointue, précédant un corps arrondi formant une boule. Le mâle et la femelle sont semblables en apparence, il n’y a pas de dimorphisme sexuel flagrant. Il émet un chant mélodieux, sous forme de « tic » métallique caractéristique, qui peut être entendu tout au long de l’année (un peu moins en été) et ne peut être confondu dès lors qu’on le connaît.
Le rougegorge familier se nourrit principalement de petits insectes mais à la mauvaise saison il peut se contenter de graines et de restes. Il niche généralement dans des buissons ou des arbres avec des trous creusés dans des fissures, et il est très commun dans la plupart des régions tempérées et boréales (il est nicheur sur l’ensemble du continent eurasiatique, jusque dans l’extrême nord de l’Afrique, la Chine et une parti du Moyen-Orient).
Le juvénile a une silhouette logiquement comparable à celle de l’adulte, mais une apparence très différente. Son corps entier est d’une couleur brun avec de grandes taches rousses, qui sont typiques des Muscicapidés. On peut déjà voir quelques plumes orangées sur le plastron de l’oiseau, qui apparaîtront plus clairement après la mue juvénile. Une bande rousse se distingue nettement sur l’aile fermée, ce qui permet de l’identifier l’année suivante. En outre, les premières semaines, la commissure buccale jaune est bien visible.
J’ai un rouge gorge qui vient me voir chaque année à la maison. Nous nous reconnaissons, je lui parle et il reste
longtemps près de moi. On dirait qu’il comprend ce que je lui dis. Je l’ai photographié à à peine un mètre de moi. C’est un compagnon formidable ! J’attends Octobre avec impatience pour le revoir.