L’hiver approche, le froid a endormi la microfaune et la lumière, de moins en moins présente, préfigure le rude passage de la mauvaise saison… La nourriture se fait rare, il est temps pour tous les naturalistes de débuter le nourrissage hivernale de nos amis à plumes !
Et c’est là l’occasion de réaliser de belles photos… Un échange gagnant-gagnant avec les oiseaux, que je vous propose de réaliser dans votre jardin ! Voici mes techniques et conseils pour réaliser vos premières photographies d’oiseaux, directement depuis vos fenêtres si votre habitat le permet.
À CONSULTER ÉGALEMENT : Pour en savoir plus sur les oiseaux…
Article mis à jour le 15/12/2022
Nourrir les oiseaux : ce qu’il faut savoir
Le nourrissage hivernal des oiseaux pourrait sembler aux yeux de certains une pratique peu éthique photographiquement parlant… Pourtant, si l’attrait premier pour le naturaliste est de pouvoir observer dans d’excellentes conditions les nombreuses espèces peuplant nos jardin, il faut souligner l’intérêt que représente le nourrissage hivernal pour nos amis ailés, dans un milieu rendu peu à peu hostile par l’homme (pratiques agricoles intensives entraînant un travail de la terre toujours plus rapide et peu profitable aux oiseaux, raréfaction des haies, etc…)
Les petites espèces (mésanges, troglodytes, rouges-gorges…) sont d’autant plus sensibles au froid qu’elles peuvent perdre, en une seule nuit, jusqu’à 10% de leur poids. La proportion de leur surface corporelle ne jouant pas en leur faveur, elles se refroidissent très rapidement et doivent puiser chaque jour dans leurs réserves pour subsister… d’où la nécessité pour elles de se nourrir parfois continuellement (cas du troglodyte mignon) durant les courtes journées hivernales si elles veulent survivre !
Le nourrissage des oiseaux doit cependant observer plusieurs règles essentielles :
- Le nourrissage doit débuter aux premiers gels (couramment entre mi octobre et mi novembre, selon les régions) ; il se terminera aux prémisses du printemps, lorsque les premières plantes sauvages apporteront leurs graines.
- Une fois que vous commencez à nourrir, vous ne devez plus vous arrêter !
- Il doit être progressif (en début, mais surtout en fin d’hiver : vous ne devez pas stopper d’un coup sec l’approvisionnement)
- vous devez apporter une quantité fixe de nourriture chaque jour (par exemple, en rythme de croisière, l’équivalent d’un litre de graines de tournesol et de deux boules de graisse par jour) et pas trop importante, de manière à limiter les risques de zoonoses si le nombre d’individus en profitant est très élevé (maladies comme la salmonellose ou la tuberculose, courantes chez les oiseaux)
- Vous devez prendre en compte la protection contre les prédateurs (notamment les chats domestiques !), en évitant les endroits où ces derniers peuvent se poster à l’affût. On tâchera, en présence inévitable de prédateurs potentiels, d’assurer une hauteur d’au moins 1.50 m pour disposer les aliments.
- Les mangeoires doivent être nettoyées régulièrement (eau chaude et savon) pour limiter les risques de maladies décrites précédemment ; elles devront si possible chaque jour être débarrassées des déjections et restes d’aliments moisis. J’utilise pour cela un goupillon pour biberon (grande taille), qui permet avec ses poils souples d’aller frotter dans les coins, voire de nettoyer les bouts de troncs du décor sans en arracher l’écorce !)
Voici quelques modèles de mangeoires que vous pouvez installer dans votre jardin : pensez à positionner des branches, stratégiquement disposées autour de ces mangeoires pour servir de support esthétique !
Quel type de nourriture donner aux oiseaux du jardin ?
Il faut savoir rester simple : des graines de tournesol conviendront à une grande partie des espèces du jardin ! On peut en trouver aisément « en gros » chez les agriculteurs locaux ou les coopératives agricoles, je les achète par sac de 40 kg auprès d’un agriculteur, qui en cultive expressément pour les amateurs comme moi (culture réalisée sans traitements chimiques…)
Il faudra aussi mettre à disposition des oiseaux des boules de graisse, que l’on pourra fabriquer soi-même (margarine + graines à oiseaux… Je préfère les acheter toutes faites, en seaux de 60 boules : relativement économique, et très pratique !)
Enfin, quelques pommes coupées en deux attireront les espèces qui en sont friandes ! Là aussi, je m’arrange avec les propriétaires du village qui possèdent des vergers non exploités, pour aller en ramasser en fin de saison.
On pourra aussi aller ramasser quelques noisettes, quelques noix et quelques glands en forêt, mais cela devient vite fastidieux (j’avoue le faire à l’occasion de balades familiales… quantité restreinte mais c’est un apport qu’apprécient par exemple les geais !) ; j’aime enfoncer ces fruits à coque dans les trous du tronc servant de support, afin de contraindre les espèces friandes à les déguster sur place.
Et l’eau dans tout ça ?
Comme tous les êtres vivants « terrestres », les oiseaux boivent. Il est donc important de mettre à leur disposition de l’eau fraîche, qui sera changée chaque jour, voire plusieurs fois par jour par temps très froid (si possible).
Éviter absolument l’alcool, le sel ou l’antigel dans l’eau, cela pourrait leur être fatal ! Pour mettre à disposition un peu d’eau aux oiseaux, utilisez un récipient peu profond. Par temps de grand gel, on pourra y placer de l’eau chaude – mais évidemment pas bouillante – que l’on renouvellera en journée…
Préparer les mangeoires… à la photographie !
L’objet de cet article n’est pas d’expliquer comment pratiquer le nourrissage hivernal, il existe de très bons articles à ce sujet notamment sur les sites officiels de la LPO. Aussi j’irai droit au but : l’objet est de proposer aux oiseaux à la fois des mangeoires leur apportant sécurité et couvert, mais aussi permettant au naturaliste photographe des conditions idéales (ou presque) pour les photographier sans dérangement !
Bien entendu, nous éviterons de faire des photos des oiseaux sur les mangeoires ou les boules de graisses, mais bel et bien sur un élément de décor « naturel » ce qui justifie de positionner des perchoirs à proximité de la nourriture mise à disposition !
Il faut tout d’abord prendre conscience que ce que l’on photographiera ne représentera qu’une infime partie du « décor » entourant nos mangeoires (les oiseaux les fréquentant sont très souvent de petite taille !). Ainsi, il n’est pas nécessaire de construire un « studio nature », une simple branche plantée devant une fenêtre peut faire l’affaire !!! Il faudra néanmoins prévoir plusieurs « points de chute » pour les différentes espèces, un geai ou un pic épeiche ne nécessitant pas le même type de support qu’une mésange bleue !
Un élément important dans ce type de photographie consiste à créer des arrières-plans favorables aux espèces susceptibles de se présenter. Ainsi, on évitera un fond à couleur humaine ou pour le moins urbaine, et on privilégiera des couleurs naturelles, simulables par l’utilisation de matériaux naturels (ou artificiels !) dont l’aspect sera prépondérant. Un exemple valant mieux qu’un long discours, voici trois photographies destinées à illustrer l’importance des fonds !
Voici tout d’abord une photographie qui n’avait pas été prévue, le grosbec casse-noyaux étant venu sur ma mangeoire pour la première fois ce jour-là ! On remarque l’arrière-plan grisâtre (dû à la route qui jouxte mon terrain) et on devine même les lignes du grillage situé à quelques mètres derrière…
Et voici deux photographies où le fond a été « pensé » pour chaque espèce, avec la lumière qui allait bien !
Le choix des supports sera aussi prépondérant au niveau de leur taille et de leur nature (le sorbier se prête magnifiquement à la photographie d’oiseaux, par exemple !), sujet abordé ci-après plus en détail !
Pour photographier les passereaux
Les moyens à mettre en œuvre sont les plus légers, une simple branche prélevée dans la nature (merci de ne pas couper de jeunes arbres, privilégier les branches d’arbres morts… ou de votre jardin !!!) et fixée à un piquet en bois à proximité d’une mangeoire judicieusement positionnée, vous permettra de réaliser des prises de vues surprenantes 🙂 tout en pouvant varier les supports, comme cela :
Et voici ce que cela donne par exemple sur une mésange charbonnière :
Il faudra prendre compte de la lumière selon les créneaux horaires où vous êtes susceptibles de réaliser les clichés, de la distance de prise de vue selon vos focales, et de l’éclairage et des teintes de l’arrière-plan pour obtenir de beaux fonds esthétiques !
On peut également disposer sur les rebords de fenêtre, quelques graines de tournesol sur un bout d’écorce d’arbre mort… et réaliser les clichés avec un objectif macro : effet et grosses sensations garantis !!!
Certaines espèces grimpeuses comme les sittelles torchepot, aux attitudes si particulières et si esthétiques, préfèreront l’écorce généreuse d’un vieux tronc d’arbre fruitier ou de chêne…
Pour photographier les pics et les geais
Ces oiseaux étant de plus grande taille… et généralement plus méfiants, il convient de construire ou choisir un arbre ou tronc de bonne taille, qui conviendra plus à leurs habitudes.
J’ai pour ma part il y a quelques années, installé devant ma fenêtre de bureau une grosse branche d’arbre mort, qui ressort du sol comme un petit arbre. Pics épeiches, pics mars et geais des chênes y viennent de manière régulière l’hiver, allant jusqu’à venir sur mes rebords de fenêtre (j’ai déjà vu un pic épeiche taper au carreau !!!) ; on pourra positionner des baies sauvages (glands, noisettes, etc…) sur ces supports en plus des graines de tournesol et boules de graisse. Là encore, le choix de l’orientation et l’esthétique de l’arrière-plan seront décisifs pour le rendu final !
Pour photographier les espèces « terrestres » (rouges-gorges, étourneaux…)
Il demeure un certain nombre d’espèces qui préfèrent aller chercher leur nourriture au sol. De manière générale, les graines tombant des mangeoires suffiront à les attirer ; il faudra néanmoins veiller à choisir un emplacement très dégagé pour éviter que ces oiseaux ne se fassent surprendre par les prédateurs en journée (chats domestiques notamment !).
On pourra aménager un affût extérieur au raz du sol pour les photographier dans les meilleures conditions (je ne suis pas allé jusqu’à creuser un affût dans le sol, mais l’idée m’en a traversé l’esprit même si cela représentait quelques difficultés) car ne l’oublions pas, l’une des règles en photographie animalière est de toujours se placer à hauteur de son sujet ! Il m’est arrivé de me poster à l’affût allongé au sol sous un filet de camouflage, mais la position devient très vite inconfortable…
Ainsi paré, vous allez pouvoir au bout de quelques jours d’observation, lorsque les oiseaux auront pris peu à peu leurs marques, débuter vos prises de vue !
Prise de vue et camouflage
Il est évident que l’on ne pourra pas en pratique photographier toutes les espèces peuplant son jardin, d’un seul point de vue (sauf à regrouper les points de nourrissage et à utiliser toute une panoplie d’objectifs !). Aussi il est plus sage de choisir ses sujets selon la fréquentation de ses mangeoires, pour éviter les déconvenues et la perte de temps. La solution la plus simple (et la plus efficace) consiste tout simplement à photographier les oiseaux depuis… les fenêtres de la maison ! On laissera les espèces plus difficiles faire l’objet de séances de prise de vues spécifiques.
Contrairement à ce que penseront certains, il ne faut pas un 500mm pour obtenir les meilleurs clichés, une disposition judicieuse des mangeoires vous permettant dans la plupart des cas de vous contenter de focales tournant entre 150 et 300mm : placer une branche à 1.5m d’une fenêtre n’effraiera pas les mésanges, chardonnerets, moineaux, pinsons, sittelles torchepot et autres verdiers, qui demeurent parmi les espèces les plus « culottées », pouvant aller jusqu’à venir sur les mangeoires en votre présence à l’extérieur (j’ai fait ainsi des photos de mésanges bleues, assis au sol non camouflé, tranquillement à 2 mètres de ma mangeoire : tout est question de patience !)
Camouflage
Comme je l’ai écrit ci-dessus, un certain nombre d’espèces non chassées et habituées à la présence humaine (mésanges, moineaux, rouge-gorge, verdiers, chardonnerets notamment) ne nécessitent dans l’absolu aucun camouflage particulier. Patience et immobilisme suffisent la plupart du temps ! Bien entendu, il est plus agréable de pouvoir attendre le bon moment tranquillement chez soi au chaud, derrière sa fenêtre.
Photographier à travers une vitre déteriore-t-il l’image ?
La réponse est oui, indéniablement, si l’on n’utilise pas des verres spéciaux. MAIS la perte reste très limitée lorsque l’on prend garde à bien rester perpendiculaire au carreau, et là même un double-vitrage demeurera invisible au final (il faudra juste rectifier le manque contraste en post-traitement induit par la présence de l’épaisseur de verre)
Au niveau du camouflage, on peut se contenter d’entrouvrir la fenêtre et de simplement laisser retomber sur les battants un simple filet de camouflage (si possible à mailles fines : éviter les filets « salade » plastifiés, qui ne permettent pas une bonne visibilité de la mangeoire).
Ceci permet de faire notamment des photos sur les rebords de fenêtre à des focales inavouables (voir ci-dessous, une sittelle réalisée au… 50mm macro !!!)
Astuce écologique :
Par grand froid, et pour éviter de photographier au travers des vitres de vos fenêtres qui vous feront perdre inévitablement en qualité d’image, on pourra utiliser une « fausse fenêtre » consistant en un cadre en bois de la dimension d’un battant, sur lequel on aura fixé du film plastique à bulle utilisé pour l’emballage, fendu au cutter pour laisser passer votre objectif !
Isolation du froid et discrétion garanties !!! Il convient de laisser quelques dizaines de minutes les oiseaux s’habituer à cette nouvelle « fenêtre », mais une fois l’accoutumance passée, cela permet de réaliser de bien belles photos sans faire trembler son « bilan carbone » !
Une autre technique, pour les oiseaux plus craintifs ou plus simplement pour les mangeoires plus spécifiques et donc éloignées des fenêtres, consiste à utiliser simplement une tente d’affût, ou un affût « maison » si vous vous sentez l’âme d’un bricoleur.
J’ai expérimenté les deux : j’utilise notamment une tente d’affût Décathlon, qui outre son prix très intéressant inférieur à 100€, permet de tourner sa hauteur surdimensionnée, véritable inconvénient pour les mammifères, à notre avantage puisqu’elle permet de se positionner à bonne hauteur des mangeoires !
J’ai les années passées utilisé aussi un affût « maison » avec une armature en tubes PVC et une toile achetée dans un magasin de tissus au mètre et assemblée à la main… Pas très pratique à monter / démonter, mais cela permet, au prix de quelques efforts, de bénéficier d’un affût sur mesure pour ses propres besoins !
Pour l’hiver, un affût « en dur » en panneaux de bois aggloméré traités autoclave (plus cher… mais beaucoup plus confortable et résistant !) restera la meilleure des solutions. Dans tous les cas, l’utilisation d’un affût extérieur nécessite une période d’accoutumance des oiseaux d’au minimum une journée.
Certaine espèces, fort intelligentes, m’ont notamment donné du fil à retordre !
En effet, je me suis aperçu que les pics et les geais… désertaient les mangeoires s’ils me voyaient entrer dans mon affût en journée !!! Je me suis fait avoir plusieurs fois (attente de plusieurs heures sans les voir, alors que les passereaux continuaient leur petit manège) et ai alors entrepris une expérience : les membres de ma famille se sont prêtés au jeu et j’ai demandé à l’un d’eux de venir AVEC MOI dans l’affût. Au bout de 10 minutes, il en est ressortie seul… et comme par enchantement, les oiseaux méfiants sont revenus dans les minutes qui ont suivi !!!
Conclusion : les pics et les geais ne savent pas réellement compter !
Prise de vue : matériel et réglages…
Sur ce point, je dirais que tout est possible, et dépend notamment de l’endroit d’où vous ferez les photos. Comme démontré ci-dessus, on peut parfaitement faire à main levée des photos au 50mm macro… Mais on peut aller encore plus loin si l’on s’adjoint une télécommande à distance et un grand angle !!!
De manière plus générale, un 70-200mm ou un 70-300mm permettent de combler 95% des besoins en la matière, si l’on use d’un peu d’astuces et que l’on prépare bien ses mangeoires, comme expliqué ci-dessus. Je ne rechigne pas pour autant sur les plus longues focales comme le 500mm, qui permet d’obtenir sur les grosses espèces, des arrière-plans des plus esthétiques avec une qualité de flous inégalée (ce qui n’est pas foncièrement possible avec des focales plus courtes : les lois de l’optique sont impénétrables !) : dans ce cas, il faut bien veiller à se positionner à bonne distance pour éviter les déconvenues !
Il m’est notamment arrivé de travailler au 500mm sur de petites espèces (mésanges, pinsons) et de me retrouver avec un geai des chênes qui ne « tenait pas » dans le cadre…
Au niveau des réglages boîtier : travaillez avec la plus grande ouverture possible garantissant un piqué optimal (à titre d’exemple sur mon 70-200/2.8 L IS USM, je ferme à f/4.0), et jouez sur les ISO pour permettre une vitesse minimale de l’ordre du 1/250ème de secondes. En deçà de cette vitesse, les oiseaux bougeant très vite et très souvent, vous serez confronté à un peu plus de déchets que si vous parvenez à assurer de hautes vitesses (l’idéal se situant au 1/1000ème…) ; en hiver il n’est pas rare de travailler à 400 ISO ou plus, mais c’est le prix à payer pour des photos nettes ! Les boîtiers actuels sont suffisamment performants pour ne plus rechigner à monter en sensibilité, comme on le faisait il y a quelques années.
Par temps de neige : pensez à surexposer lors de la prise de vue (faire des essais « à vide » en regardant l’histogramme sur votre boîtier, ce qui permettra de trouver la bonne valeur) ; tâchez d’éviter les oiseaux noirs sur fond de neige (les merles mâles par exemple). La neige peut parfois offrir de magnifiques ambiances quand elle tombe, et il peut être intéressant alors de tenter des vitesses plus basses (entre 1/15ème et 1/100ème) pour offrir à vos photos des effets de filés sur la chute des flocons (attention à déclencher judicieusement sur des oiseaux momentanément immobiles !)
Rechercher l’originalité
Rechercher l’originalité : sur les mouvements (envol notamment) il peut être intéressant pour varier les plaisirs, de tenter des poses un peu plus longues, tout comme par temps de neige. Les effets peuvent alors être très esthétiques ! Pensez à jouer avec la lumière, en alternant selon les heures de prise de vue lumière latérale et contre-jour.
De la même manière, on pourra essayer de figer les oiseaux en vol en utilisant des vitesses très élevées et en faisant une mise au point préalable à un endroit stratégique, à proximité d’une mangeoire par exemple (les rafales des boîtiers « sportifs » vous seront alors d’un grand secours !). Positionnez-vous sur trépied, et déclenchez au passage des oiseaux en gardant les deux yeux ouverts à la visée pour voir arriver nos amis à plumes avec l’œil non directeur (nécessite un peu d’habitude…)
Enfin, les plus chanceux possédant une télécommande à distance pourront s’essayer à la prise de vue au grand angle sur des points stratégiques à proximité des mangeoires (attention lors du déclenchement du boîtier : les oiseaux ont un temps de réaction tout bonnement spectaculaire, il est donc préférable d’emmitoufler son matériel avec une couverture pour en atténuer le bruit si votre boîtier ne permet pas le déclenchement sans obturateur mécanique !)
Une fois les réglages « acquis », il est possible de réaliser de belles photos très simplement, et même de faire pratiquer les enfants ! Les résultats sont parfois surprenants.
Quelques exemples de photos d’oiseaux des jardin
Ci-après, quelques clichés réalisés avec les techniques exposées précédemment : toutes ces photos d’oiseaux des jardins ont été réalisées depuis mes fenêtres, sauf le pic mar (pris en affût sous tente)… Rien de très glorieux donc, une fois que l’on connaît les ficelles pour réaliser ce type de photographies !
Conclusion : à vous de jouer !
Comme on dit toujours, rien de vaut l’expérience ! Aussi j’espère vous avoir donné envie de vous essayer à ce type de photos, l’une des disciplines de la photographie animalière les moins « hasardeuse » car offrant généralement de bons résultats très rapidement sans trop de moyens, puisqu’un boîtier d’entrée de gamme et un zoom 300mm suffiront amplement pour de belles photos d’oiseaux du jardin.
Les techniques demeurent simples, les moyens nécessaires finalement très limités et le plaisir grandiose ! Et accessoirement, vous rendrez service aux oiseaux… Qu’ils vous le rendent est donc un petit peu normal !
Salut cedric..
Toujours autant passionné par ton site.
Je suis aller faire quelques repérage en forêt pour la saison hivernal qui approche.
J’ai repéré un coin assez dégagé dans les sous bois, bien éclairé quelque soit l’heure. Ce qui me marque le plus c’est la présence de très nombreux écureuil et "trou" de pic dans les arbres (pic épeiche brièvement observé a cette endroit). Penses tu que si j’installe un affut ( avec de nombreux perchoir, graine, boule de graisse, noisette….) j’aurais la possibilité d’observer ces pics et ces écureuils ? En terme de focal j’ai un 70-200 2.8 n’est ce pas trop court pour les pics qui sont assez craintif ? A quelle distance max dois je être pour ne pas être trop loin non plus ?
Merci pour toutes les informations que tu pourras apporter.
Encore une fois félicitation pour ton blog qui à sa place dans mes favoris depuis un long moment déjà
Bonjour Manu
Dans ton cas (affût en sous-bois) les deux principaux problèmes seront les suivants :
– ne pas de faire "voir" quand tu iras dans ton affût (j’ai déjà constaté que les pics sont loin d’être idiots… expérience vécue dans mon jardin ! J’ai du feinter avec ma femme qui est venue avec moi dans l’affût, puis en est ressortie seule 3/4 mn plus tard en se faisant bien voir 😉 )
– ne pas te faire voler/détruire l’affût
Sinon sur le principe oui, tu devrais pouvoir observer tout ton petit monde, sans soucis. Il faudra par contre prévoir des affûts de 3 à 4 heures d’affilée pour optimiser tes chances, voire sur une journée si cela t’est possible.
Au niveau distance, avec un 70-200/2.8 et un boîtier à petit capteur, à 2.50m ça le fait bien (pour ne pas que tes passereaux soient réduits à peau de chagrin sur tes photos) ; bien camouflé, cela ne pose aucun soucis (voir mes photos au 50mm macro 😉 ) mais le cas échéant envelopper ton boîtier dans une vieille manche d’anorak pour en étouffer le bruit au déclenchement.
Voilà 🙂
Ok. Merci beaucoup de cette réponse rapide.
La destruction de l’affut j’y avais penser mais avant qu’un promeneur lambda ne trouve ce coin je pense qu’il y a de la marge ou alors un grand manque de chance…
Je vais profiter des vacance de la Toussaint afin de faire des journée d’affut. Je vous tiendrez au courant..
Encore une fois merci et félicitation pour ce blog
Bonjour
Article très complet 😉 J’ai tout noté pour cette hiver 🙂
Les prises de vue au macro je savais pas que ça ce faisait chez les oiseaux ! Je pensais qu’ils avaient toujours peur de nous voir à la fenêtre. Je vais essayer cet hiver et je te redirais 🙂 J’ai vu que tu étais sur BNP, peut être que tu verra mon fil 🙂
Dylan
Salut Dylan
Pas de soucis 😉
Effectivement je vais sur Benelux mais par contre je ne regarde pas tous les fils (dur dur vu le nombre posté chaque jour !!!)
Mais je ferai attention !
Bel article!
"les moyens nécessaires finalement très limités et le plaisir grandiose !"
Heu, oui, il me reste à avoir un jardin 😉
Super article, c’est clair !
Ca démystifie un peu les splendides photos qu’on peut voir. On se rend mieux compte de la possibilité qui s’offre à beaucoup de monde de réaliser quelques bons clichés. Après comme tu le dis c’est une histoire de patience et d’habitude.
Il ne me reste plus qu’à essayer.
Billet très intéressant pour les débutants ! De bien belles astuces ! Merci beaucoup !
Sympa le cours photo-zoziaux!effectivement l’arrière-fond a de l’importance et on l’oublie parfois pour se maudire ensuite…autre problème: une MAP irréprochable qui permet de compter les plumes:ouvrir grand pour meilleur piqué et perdre de la profondeur de champ, donc risquer les zones floues? pas toujours facile… Ai aquis l’ancien 5D de Canon, ne suis pas heureuse des MAP avec le 300mm is usm, me demande presque s’il y a problème technique.
Ce soir, en fait, je cherchais des infos techniques sur prises en vol (AI servo ou pas, etc…), mais ai passé un bon moment sur les mangeoires, que je pratique aussi quand je suis au chalet en Valais.Amicalement
Bonjour Charlotte
Pour les photos en vol, avec le 5D je pratique la pré mise au point et après c’est au petit bonheur la chance.
Avec un boîtier à 3.3 i/s, point de salut en suivi dynamique sur des piafs !
Bonjour, je reviens sur cet article car comme je vous en ai parler il y a quelque temps maintenant j’avais l’intention de faire un affut pour les oiseaux des bois. Je n’ai guère trouver le temps avant mais sa y est il est enfin réaliser depuis 3jours.
Cependant j’ai l’impression que les oiseaux ne touche pas aux provision que je leurs fourni ( je ne me suis pas encore installer dans l’affut je revien juste tous les jour voir si mon affut est toujours en place ).
Combien de temps les oiseaux mettent il à "apprivoiser" les branche sur lesquels je leur pose de la nourriture ?
Amicalement,
Manu toujours aussi fan de votre blog
Bonjour Manu
Cela dépend ; généralement 2 à 3 jours suffisent, mais cela peut être très progressif. Disposez d’abord des aliments "naturels" (noix, noisettes, glands…) et éventuellement des boules de graisse aux alentours ; ceci attirera en priorité les pics et les geais.
Les passereaux viendront plus sur les boules de graisse et sur de la graine (genre tournesol).
Les turdidés (tourterelles…) aiment plutôt le maïs.
Daccord, pour l’instant j’ai installé l’affut et déposé une belle branche morte a 2m avec graine de tournesol, quartier de pomme et boule de graisse..Je croise les doigts et je rajouterais donc noisettes et glands pour les pics, je rêve d’en photographier..
Ceci dit les gland seront déposé aux sol mais les pics sont souvent sur les tronc d’arbre comment dois je alors les déposés ?
Merci encore une fois de votre réponse dans les plus bref délais et de votre patience.
Amicalement
Manu
L’idéal est de trouver un endroit légèrement en hauteur (pas trop) avec un creux dans un tronc où "coincer" les baies.
Plus quelques unes plus "visibles" (par ex. une posée sur une branche) ; les oiseaux ont une vision terrible, ils auront tôt fait de repérer les baies coincées dans l’interstice, et prendront tout leur temps pour les en déloger, à coup de bec !
Géniale ! Merci de l’astuce.
Je vous direz si j’ai réussi où non à mettre ce ptit monde dans la boite.
Superbe tutorial pour prendre de belles photos d’oiseaux.
Dès que j’ai mon jardin je m’y mets !
Petite question, concernant l’affût, les oiseaux s’en méfient-ils durant longtemps ou pas vraiment ?
Enfin concernant la branche que tu mets au poteau, les oiseaux ne se sont jamais "posé" de question sur cette configuration si peu naturelle ?
J’espère arriver au moins avec ta cheville avec le Sigma 135-400 (hé oui, ton premier objo animalier !)
Bonjour,
J’ai beaucoup aimé votre site et j’aimerais l’avoir sur :
Annuaire des Guides Pratiques (gratuit, lien en retour non exigé)
www.guides-pratiques.info…
Pour cela il faudrait que vous le proposiez vous-même.
L’annuaire semble bien démarrer ! Annuaire non commercial.
Merci.
Bonjour, en cherchant sur Internet « Photographier les oiseaux » je suis tombé sur votre site que je trouve très agréable.
Concernant la photographie des oiseaux, comme j’habite en appartement au 4 ème étage avec un petit balcon, je souhaiterais savoir si il y a des astuces spécifiques pour attirer les oiseaux sur un balcon afin de les photographier, tous en les aidant à passer l’hivers rude de la région Grenobloise.
Merci d’avance pour vos conseilles.
Patrick
Bonjour Patrick
Au 4ème il y a peu de chances que vous puissiez les attirer efficacement, car le problème est qu’ils repèrent les graines !
Mais une fois qu’ils auront repéré le garde-manger, ce sera bon. Essayez avec des boules de graisses, les oiseaux ont une excellente vue 😉
Bonjour Cédric,
Merci beaucoup pour votre réponse et votre réactivité.
superbe site et de bonnes idées, je vais essayer de les mettre en pratique.
a+
bjr,une petite question le sigma 120 400 pour pentax k10d et t,il bien pour la photo d,oiseaux,pour l,instant je n,et qu,un 55 200,merci pour la reponse
Bonjour Chris
Oui, sans aucun doute ! Ce Sigma est très bon, il n’y a pas de raisons qu’il ne le soit pas sur Pentax (attention toutefois, votre boîtier étant stabilisé, je ne sais pas comment ça se passe avec le stab’ objectif…)
merci pour votre reponse,connaissait vous un autre objectif dans le meme style et encore merci,je debute dans la photo mais je connais un bon maitre,mr jean lou ridoux si vous connaissait!!
merci de m,avoir repondus ,sympa!!!!!
penser que vous etie a l,ecoute des gens comme vous ,mais je vois que non,pas grave je sais a quoi m,en tenir a bonne entendeur salut!!
Je ne passe pas non plus ma vie sur mon blog…
Quelle humeur (et quelle écriture !)
Et j’ai une réputation de râleur… On partage son savoir, on répond aux questions tant bien que mal, et on se fait encore engu…
Hallucinant !
ne vous et pas engeuler,voulait simplement avoir un renseignement mais j,ai vu que plusieurs jours apres vous ne repondiais pas,voila c tout je comprend que vous ne pouvait etre dessus tout le temps
Merci pour ce billet particulièrement intéressant et très détaillé… Plein de petites idées à mettre en pratique pour l’année prochaine ! Bonne continuation pour ce très bon blog et merci encore !
bonjour, je suis stagiaire au service des espaces verts de la ville de Vichy.
j’organise une animation sur la gestion différenciée. je réalise un prospectus sur la construction d’une mangeoire pour oiseau et pour illustrer cela, j’aimerais utiliser l’image du la mésange sur la mangeoire. j’aimerais donc savoir si cela vous dérange. en attendant votre réponse. cordialement
Claie Costarini, stagiaire au SEV de Vichy
Bonjour Claire
Contactez-moi par mail, ce sera bien plus facile (cliquez sur mon nom tout en bas à gauche de cette page)
Tout simplement magnifique Cédric !
Merci pour ces conseils, je commence l’aménagement de mes différentes mangeoires en y pensant.
Bonne continuation,
Philippe
Bonsoir Cédric,
Cela commence à faire quelques années que je scrute, lis et relis les mêmes billets de ton blog avec envie et impatience. Ayant désormais un petit lopin de terre à la campagne, j’ai enfin pu mettre à profit le temps que tu as toi-même passé à écrire ce billet. La saison du froid approchant, j’ai pu confectionner un décor photographique "utile" et une fausse fenêtre (Bonne idée, les baguettes et le film à bulles) pour y insérer un petit 300mm F2.8 posé sur son trépied.
J’espère pouvoir m’approcher ainsi, par la patience, de quelques clichés pour lesquels tu honores parfaitement la gent ailés.
Encore merci à toi infiniment, et au plaisir de continuer à te lire, regarder et apprécier ton travail.
Anthony H.
Très intéressant ! Etant maintenant provinciale, il n’est pas dit que je n’ai pas envie de m’adonner à ce genre de loisirs dans quelques temps, quand j’aurai épuisé les possibilités des brins d’herbes et silhouettes hivernales des chênes bretons ! Je retournerai alors avec avidité à ces conseils ! 😉
Puis-je me permettre une petite critique, sinon ?
Je trouve tes versions agrandies un peu trop accentuées.
Une très bonne soirée !
Je viens relire cet excellent billet. Je n’ai pas eu le temps de le mettre en pratique l’an passé, et j’espère bien le faire cet hiver. La photo « macro bord de fenêtre » me tente bien, et je n’aurais pas imaginé que ça soit possible. J’ai d’ailleurs l’impression que les oiseaux n’ont jamais été si nombreux aux mangeoires, cette année. Hasard ou hiver précoce et rigoureux?
J’ai deux chats, et j’ai pu observer qu’en hiver, ils ne chassaient pas les oiseaux (contrairement hélas à ce qu’ils font au printemps. J’ai assisté à des scènes hallucinantes: rouge-gorge presque bec à nez avec mon chat désintéressé au sol). Mais peut-être que mes chats sont trop vieux?
Très bonne journée,
PS: C’est la première fois que je laisse un com depuis la mise en ligne de ton nouveau blog: superbe! 🙂
Merci Cathy 🙂
La photo à la mangeoire bat son plein aujoud’hui 🙂 (pour un coup qu’on a de la neige !)
Bonjour,
Débutant en photo j’ai fort apprécié ce billet tant sur le fond que sur la forme, c’est plein de conseils pratiques !
J’ai fait quelques essais derrière la fenêtre et les résultats m’encouragent à continuer !
J’aimerais faire votre système de fausse fenêtre, mais j’ai une question tout bête (et surement stupide !) : quel pied utilisez vous ? car avec le mien, si je veux le rendre stable et donc le déplier, mon télé-objectif (300mm Tamron) se retrouve bien en retrait du plan de la fenêtre. Sur votre photo de fausse fenêtre, il dépasse à l’extérieur : je suppose qu’on n’a pas à rester à l’affut, l’appareil à main levée ?
veuillez m’excuser si la question est incongrue, mais elle me tracasse ..
par avance, merci
Bonne journée !
Bonjour Bertrand
Effectivement, c’est une question qui se pose 🙂 car je dispose le trépied de manière à ce que les deux pieds côté fenêtre soient plus courts que celui opposé à la fenêtre.
Cela permet de « coller » au plus près l’appareil… Pour ma part avec le 500mm je n’ai pas trop de problèmes, mais j’ai déjà expérimenté mon faux battant avec le 70-200mm, et là je devais mettre l’appareil fortement « penché » vers la fenêtre (on peut lester le trépied avec un sac, afin de le stabiliser…)
Voilà 🙂
Bonsoir Cédric,
Merci pour cette réponse rapide, je n’avais tout simplement pas pensé à incliner le trépied !!!
Ma seule excuse, étant que je débute !
J’ai entre temps pensé à une autre solution : En fait, rien, n’oblige à ce que le papier bulle soit très tendu pour être vertical, on devrait tout au moins pour sa moitié inférieure prévoir du mou pour faire une sorte de cône et ainsi rentrer un peu à l’intérieur de la pièce !
A creuser et expérimenter !!
Merci encore pour cette réponse pleine de bon sens !
Bertrand
Bonjour Cédric,
un grand bravo pour la publication de ton chardonneret élégant sur un magazine à (très) grand tirage : le chasseur français (novembre ou décembre 2010, je ne souviens plus).
Cette image le méritait bien.
Nicolas
Je voulais juste vous dire un grand merci ! c’ est vraiment bien expliqué , j’ ai fais comme vous nous avez montré , j’ ai mis des souches dans mon jardin et je suis enchantée ! je ne pensais pas avoir autant de variétés d’ oiseaux surtout sur Cherbourg merci et bonne année bonnes photos !
Mamivette
Je suis une débutante, mais tous ces conseils ont très bien servis ! Je ne pensais pas, par contre, qu’on pouvait utiliser le macro avec les oiseaux. Bref, sino, j’ai réussi une ou deux prises de vues, grâce à toutes ces explications.
Par contre, sur la photo de la mésange à contre-jour, je ne crois pas qu’il s’agit d’une mésange bleue mais plutôt d’une mésange charbonnière, non ?
Sinon, grand bravo !
Bonsoir
Effectivement il s’agit d’une charbonnière : je m’en suis rendu compte par la suite car toute la série était faite sur des bleues, et seule CETTE photo concerne une charbo…
Du coup j’ai pas changé 🙂
Bonjour Cédric !
Je m’appelle Gaston, j’ai 15 ans et je vis dans le sud de la France. J’ai commencé la photo animalière il y a un peu plus d’un mois. Même si tout mes clichés ne sont pas bons j’ai réussie à photographier le Lapin de Garenne et le Chevreuil.
Depuis tout petit je m’interresse aux oiseaux et je commence à avoir de bonnes connaissances c’est pourquoi, à l’approche de l’été j’ai décidé d’installer une affut et un bassin. Je voulais savoir quelle est la technique pour confectionner un bassin soit-meme et quelles matériaux utiliser ?
Merci
Bonjour Gaston
Tu peux confectionner ton bassin simplement avec des planches (aggloméré, idéalement imputrescible) dans lequel tu colleras du liner ou de la bâche plastique épaisse (pour l’étanchéité).
L’ensemble ne doit pas excéder 8/10cm de profondeur, et il faut installer de grosses pierres au milieu pour permettre aux oiseaux d’avoir pied à l’emplacement voulu 🙂
L’idéal est de remplir le bassin à ras bord de manière à éviter de voir les côtés sur les photos 😉
merci ,hate que l’hiver revienne pour tester vos conseils
Bonjour Cédric,
Merci pour la technique de réalisation du bassin.
Par contre pouvez-vous me donner une idée de la taille ( longueur x largeur ) pour que les oiseaux le repère.
Et il y a-t-il un moment de la journée où l’on aura le plus de chance de voir nos passeraux se baigner ?
Bonjour Gaston
(on peut se tutoyer 🙂 )
Le bassin devra être suffisamment grand pour qu’on ne voie pas les bords lors de la prise de vue. En principe, plus il est « long » (l’idéal étant un bassin tout en longueur, et assez peu large, 1 mètre par exemple) et plus aisée sera la prise de vue (on pourra avoir, avec un bassin suffisamment long, le reflet entier de l’oiseau dans l’eau)
Quant au moment de la journée, matin et soir car les lumières sont les meilleures à ces instants (les oiseaux, lorsqu’il fait chaud, se baignent toute la journée)
Bonjour,
ces photos sont magnifiques. Toujours un petit faible pour la mésange bleue : ses couleurs, son chant, son comportement en fait un oiseau vraiment très intéressant. J’avais la chance quand j’étais gamin de vivre dans une maison en pierre naturelle avec de nombreux trous entre les pierres, autant dire des lieux de nidifications de choix pour ce petit oiseau. Le couple s’était installée et a élevé une belle couvée de 10 jeunes ( le nombre élevé de jeunes s’expliquant par la mortalité importante des jeunes la première année). Et bien sûr tout ce petit monde est parti une fois sorti du nid pour découvrir de nouveaux horizons. Sauf que papa ou maman venait chaque hiver dormir dans l’un des trous du mur situé près de la fenêtre et du poêle de la maison pour y trouver un peu de chaleur les nuits d’hiver 🙂
Bonjour,
Je suis en admiration que ce soit sur les reportages ou les tests de matos et tout autres que j’ai pu lire sur ton site, on y trouve des super conseils et astuces, actuellement en préparation pour de l’affût en foret, et dans le jardin pour cette hiver, je pense avec les conseils trouvé ici faire de belle photos pour cette hiver,
Par contre aurais tu des conseils pour le brame du Cerf, car je compte le faire cette année en foret de Mormal, en chevreuils je me débrouille pas trop mal mais le Cerf jamais fait, merci d’avance
Cdlt Jérôme
Bonjour Jérôme
Malheureusement je ne suis pas un spécialiste du cerf (du simple fait que je dois me déplacer pour en trouver chez moi !) ; je laisse ça aux nombreux spécialistes de l’animal !
Mais bon, un jour peut-être ?
Salut Cédric !
A l’approche de l’hiver je compte réaliser des photos au jardin.
J’ai déjà l’emplacement, la mangeoire et l’affût (car je ne peux pas les réaliser de chez moi) ce qui veut dire que je serai dehors.
Seulement avec le froid, j’ai peur de la condensation dans l’appareil. Pour y remédier, j’ai acheté du sillicagel.
Ma question est : Est-ce-que si je sors mon appareil plusieurs fois par jour mais tjr en utilisant le sillicagel, cela risque-t-il d’endommager l’appareil ? Quelles précautions ?
MERCI
Bonsoir Gaston
De la lecture 🙂
http://blog.aube-nature.com/protection-froid-vetements-hiver/#et-le-materiel (lien direct vers le bon paragraphe)
Avec les réponses à tes questions !
En bref : ne JAMAIS passer le matériel du froid au chaud sans précautions, en l’occurrence un réchauffement sec et progressif. Des amis utilisent de grands sacs plastiques étanches et y font le vide (on en trouve pour stocker les vêtements notamment) car ce qui fait la condensation, c’est l’humidité dans l’air. Si plus d’air (quasiment), plus d’humidité et donc pas de condensation !
Pour ma part je préfère attendre, tout simplement (il ne faut donc pas oublier d’enlever les cartes mémoires au préalable si on veut regarder de suite les photos 😉 )
En gros, une fois l’affut terminé je place mon matériel dans un sac photo (placé au froid ?) et je le rentre chez moi ?
avec le silicagel à l’intérieur ?**
En fait lorsque je rentre à la maison, je place mon matériel dans mon sac (celui qui m’a servi à le transporter sur le terrain – si ce n’est pas le cas je prépare lors de mon départ le sac dans mon sous-sol 😉 )
Une heure de « réchauffement » dans mon sous-sol (autour de 10/12°C quand en hiver il fait -5°C dehors) puis une à deux heures dans mon séjour (20/22°C)
Ainsi le réchauffement est très progressif.
Quant au silicagel, j’en ai personnellement toute l’année dans mes sacs photo 🙂
Salut Cedric !
Je viens de commencer le nourrissage hivernale depuis 4 jours mais il fait encore doux et il ne gele pas encore. Je me demandais si il fallait que j’arrete le nourrissage en attendant que ca s’adoucisse ou si je devais continuer car beaucoup d’oiseaux viennent deja ?
Superbe article, hyper complet et « rassurant ».
J’ai fait l’acquisition d’un livre : « photographier la nature en numérique » et après l’avoir généreusement compulsé, j’ai fini par croire que rien ne pouvait se faire sans digiscope… et autre matériel coûteux.
Toutefois, je ne peux qu’être déçue. Sans jardin, on est bien démuni pour photographier les oiseaux, j’ai l’impression. J’ai bien une terrasse (carrelée) au premier étage où j’ai tenté de poser une assiette à terre avec quelques graines… Je ne sais pas si les oiseaux la trouveront un jour, mon assiette, si ce n’est en voletant « distraitement » jusque là. Je me suis demandé s’ils repéraient la nourriture à la vue, à l’odorat ou fortuitement…?
Bref, si ça ne va pas… Je me rabattrai sur les canards ! C’est moins spectaculaire peut-être, mais je ne les aime pas moins 🙂
bravo pour ton article
merci pour tes conseils
globalement je suis dans le coup
merci pour nos oiseaux
merci pour les conseils, tu as de magnifiques clichés, c’est du bonheur de cotoyer ces petits etres bien cachée derriere ma fenetre ou assise au bord d’un ruisseau
merci encore pour ces precieux conseil!vos photos sont parfaites!
Je regarde depuis un petit moment votre site, je décide donc d’écrire ce commentaire pour vous remercier des précieux conseils pour la photographie étant donné que je débute dans ce domaine. De plus je fais des études en BTS GPN ( gestion protection de la nature ) et je suis extrêmement intéressés par les oiseaux.
Vos photos sont tout simplement magnifiques.
Merci encore pour tous vos conseils
Merci Alexandre 🙂
Merci pour tous vos conseils que je compte bien mettre en pratique sans tarder !
Bonjour Cédric,
Je suis en ce moment en pleine lecture de ton livre, et les conseils que tu donnes en plus sur ce blog sont très complémentaires, en particulier les articles donnant des astuces pour quelques espèces précises.
Je souhaiterai me lancer dans la photo animalière, à priori en démarrant par les oiseaux dans le jardin de mes parents, voir en installant un petit coin sur mon balcon pour l’hiver. Par la suite, pourquoi pas m’essayer à l’approche, les forêts mosellanes étant riches en chevreuils et sangliers.
Du coup j’ai deux petites questions matérielles:
– n’étant pas directement en mesure d’investir dans une focale longue lumineuse, vaut-il mieux que je me fasse la main sur un EF-S 55-250 IS à 200€ (j’ai un 600D donc en APS-C) ou attendre encore un peu et investir dans un 70-300 IS USM qui vaut le double. L’idée étant de découvrir la discipline sans forcément revendre un rein, tout en disposant d’un zoom sympa et pas trop volumineux pour voyager. (Je précise que je n’ai pas trouvé de sujets valables sur différents forums quand à la comparaison du zoom Canon en monture EF-S par rapport à un 70-300 stabilisé classique.).
– niveau camouflage, en tant qu’ancien pratiquant de l’airsoft, je dispose d’un tenue multicam. As-tu des retours concernant son efficacité pour ce qui est de l’approche. Elle me semble assez claire par rapport aux camo usuels dans nos latitudes. Je sais que pour l’oeil humain c’était plutôt efficace, en particulier dans les hautes herbes, mais pour la vision des mammifères de nos contrées, je m’en remet à ton expertise!
Salut Cedric,
Je redécouvre ce vieil article mais toujours aussi passionnant sur la photo des oiseaux au jardin.
Je viens juste de changer d’équipement avec un télé de 250 mm et surtout une télécommande radio qui a une bonne portée.
Je vais donc me lancer ce week end, avec tous tes précieux conseils, dans la photo des oiseaux du jardin, après une vingtaine d’année de photo amateur en paysage et architecture…
Aymeric
Bonjour
Merci pour ce blog très bien fait. Je le découvre aujourd’hui, est-il encore actif? Et vous ? Je voulais vous poser une question
Sophie
Bonjour
Oui, toujours actif !