Avec le chevreuil, le sanglier est certainement le grand mammifère sauvage le plus commun en Europe occidentale, et peut-être également le plus chassé. De fait, il demeure fort méfiant envers l’humain (devenu son principal prédateur après l’éradication des loups et des ours) : le photographier en milieu naturel nécessite donc quelques connaissances, mais reste au final relativement abordable, si tant est que le milieu permette la prise de vue.
Connaître l’animal, ses habitudes, ses points forts et ses faiblesses vous aideront dans votre quête photographique : voici quelques conseils qui je l’espère, contribueront à la mener à son terme !
Article mis à jour le 11/12/2022
Le sanglier en bref
Le sanglier (Sus scrofa) est un animal massif mais discret qu’il est souvent difficile d’observer en journée du fait de ses mœurs essentiellement nocturnes. Pouvant dépasser allègrement les 150 kg, les grands mâles sont généralement solitaires en dehors des périodes de rut hivernales, tandis que les jeunes et les femelles vivent en groupe appelés « compagnies », et menés par une laie (femelle adulte).
Les jeunes sangliers sont appelés marcassins, et arborent un pelage rayé, leur permettant de se fondre aisément dans leur milieu. En grandissant, leur fourrure arbore des couleurs rousses, les « ados » sont alors nommés bêtes rousses (tous ne prennent cependant pas cette couleur particulière).
En pleine expansion en Europe, le sanglier profite de l’abondance de nourriture à la fois offerte par l’agriculture omniprésente dans son milieu mais aussi par l’agrainage massif des associations de chasse, qui ne lésinent jamais sur les moyens pour maintenir les populations sur leurs territoires de jeu… Trouvant de fait continuellement de quoi se nourrir, les laies sont à même de porter plusieurs fois dans l’année, contribuant ainsi à la prolifération de l’espèce et des conséquences qui en résultent (destruction des cultures et des milieux…)
Cela n’en fait pas pour autant un animal facile à observer et qui plus est à photographie, le sanglier ayant une farouche aversion de la présence humaine : l’homme est depuis des décennies son seul prédateur, et il le sait ! Il est donc nécessaire de procéder à un repérage préalable pour augmenter ses chances de le rencontrer, d’autant qu’il peut parcourir jusqu’à 30 km en une nuit. Fort heureusement, si le territoire originel du sanglier est vaste, son accoutumance à l’agrainage permet de le contraindre à des territoires limités, augmentant les probabilités de le croiser.
Physiologie du sanglier
Le sanglier se distingue par une morphologie robuste, des défenses développées chez le mâle et un pelage qui varie selon l’âge et la saison. La période de reproduction, de novembre à janvier, aboutit à des portées de 4 à 7 marcassins après une gestation de 115 jours, soulignant une reproduction efficace et une structure sociale matriarcale. Omnivore, il se nourrit d’une grande variété d’aliments, ce qui lui permet de s’adapter à différents écosystèmes.
Le sanglier fréquente une large gamme d’habitats, mais montre une prédilection pour les zones boisées où il peut trouver abri et nourriture. Omnivore, il adapte son alimentation aux ressources disponibles, jouant un rôle essentiel dans l’écosystème par son action de fouilleur. Bien que l’espèce ne soit pas migratrice, elle peut parcourir de grandes distances à la recherche de nourriture ou d’un habitat convenable (ce qui peut parfois engendrer des dégâts sur les cultures).
Les sangliers ont un comportement social varié, avec des mâles solitaires et des groupes matriarcaux composés de femelles et de leur progéniture. Les indices de leur présence, tels que les boutis, frottis, souilles, et empreintes, sont caractéristiques et témoignent de leur activité au sein de leurs territoires.
Caractéristique | Description |
---|---|
Taille (moyenne) | Mâles : 105-170 cm + queue 17-30 cm Femelles : 100-146 cm + queue 16-28 cm Hauteur au garrot : ± 90cm |
Poids | Mâles : 100-130 kg Femelles : 30-80 kg |
Diagnose | Silhouette trapue, tête massive, oreilles arrondies, pelage variant du roux au noir |
Détermination | Simple |
Période d’observation | Toute l’année, principalement nocturne |
Repérer le sanglier
Les meilleures traces de présence du sanglier sont ce que l’on appelle les boutis, creusements effectués à coup de boutoir (groin) et de défenses par le sanglier dans le sol. Il n’est pas rare, aux abords des massifs forestiers peuplés de sangliers, de voir ces bandes enherbées littéralement retournées, signe de présence incontestable de ce mammifère.
Le sanglier semble jouer un rôle important dans l’écosystème qu’il fréquente, en aérant et retournant les sols forestiers en recherchant tubercules et champignons, dont il transporte ensuite inconsciemment les spores mais aussi nombre de graines enfouies dans le sol parfois depuis des années, et qui ont conservé leurs propriété germinatives.
Ces graines et spores, entourées de boue et chauffées au contact de l’animal, voient leurs chances de germer considérablement augmentées ce qui contribue à la diversité végétale de l’écosystème.
Les empreintes de sanglier, très caractéristiques, signent aussi la présence de ce mammifère : le pied, très large, ne peut se confondre qu’avec celui du cerf dans l’éventualité où les gardes (ongles saillants des deux doigts situés à l’arrière de la patte) ne sont pas imprimées au sol.
C’est notamment près des points d’eau en forêt que l’on a le plus de chance de trouver des traces de passage de sanglier, ce dernier ayant un besoin récurrent de se souiller de boue pour éliminer les parasites de son poil (il peut être intéressant de dresser un affût aux abords d’une souille régulièrement fréquentée…)
Autre signe de présence : les frottis que l’on peut observer sur les gros troncs d’arbres, généralement aux alentours immédiat des souilles : le sanglier se frotte aux arbres afin d’éliminer le surplus de boue sur son poil et de marquer son territoire, évacuant par la même occasion parasites et insectes y ayant élu domicile.
Ouïe et odorat du sanglier
Les oreilles du sanglier, appelées « écoutes », témoignent d’une grande capacité à déceler le moindre bruit suspect malgré qu’il ne puisse, comme nombre d’autres mammifères, les orienter à loisir : c’est pour cette raison qu’il tourne sur lui-même dans votre direction quand il vous a repéré ! Toutefois, on mettra à profit le fait que le sanglier est un animal bruyant quand il vit en communauté et lorsqu’il se nourrit : grognements, bruits de pas, soufflements couvriront généralement votre approche. Il est de fait bien plus difficile d’approcher un mâle solitaire, qui lui saura malgré sa grande corpulence, progresser sans bruit si un danger survient.
L’odorat du sanglier demeure sa plus grande force : extrêmement développé, il surpasse celui du chien et joue un rôle prépondérant dans sa vie sociale. Il fuira d’ailleurs souvent face au vent afin de maximiser ses chances de ne pas se jeter dans les griffes d’un potentiel prédateur.
De fait, l’approche du sanglier se fera essentiellement sur deux aspects : le sens du vent et le bruit, et c’est donc souvent de côté, perpendiculairement à la direction prise par la brise, que la progression se fera vers l’animal : ceci vous évitera de devoir sans cesse avancer pour le suivre, face au vent, et couvrira le bruit de vos déplacements !
Quel camouflage ?
La vision du sanglier est assez mauvaise : on pourrait l’apparenter à une forte myopie avec une insensibilité au rouge et l’absence de vision stéréoscopique. Si ses yeux sont appelés « mirettes », il détecte néanmoins assez bien le mouvement notamment à courte distance.
Le camouflage doit être intégral, couvrant les mains et le visage afin d’éviter tout contraste voyant. Il n’est pas nécessaire d’opter pour du camo 3D mais les motifs réalistes aideront à masquer votre présence à proximité immédiate des animaux.
Attention : des motifs « trop » réalistes (dits « à haute fréquence ») occasionnent à distance longue ou moyenne, un effet « tâche sombre » que les sangliers ne manqueront pas de déceler !
Il est donc généralement préférable de les éviter si vous devez faire de l’approche plus ou moins à découvert, et d’opter pour du camo à larges motifs, du type « Predator » par exemple.
Prise de vue
Une fois la présence du sanglier avérée, on choisira généralement le matin au lever du jour ou le soir pour ses sorties photographiques. Le sanglier, animal aux mœurs nocturnes, continue néanmoins ses activités en journée quand il n’est pas dérangé.
L’hiver sera contre toute attente une période propice pour son approche car en période de chasse, ce dernier évitera les zones de battue : si vous en avez la possibilité, étudiez les zones chassées des forêts domaniales afin de cibler là où vous pourrez passer du temps en compagnie des sangliers sans déranger ni être dérangé par les chasseurs. De plus, l’absence de feuilles sur les arbres vous permettra d’obtenir une lumière un peu plus présente en sous-bois.
Le camouflage olfactif sera de loin le plus important, il faudra donc veiller à constamment surveiller le sens du vent, aucune tenue ni astuce ne permettant de masquer votre odeur au sanglier. Votre progression devra donc se faire en conséquence, tout en avançant dans la mesure du possible en silence.
Le fait d’avancer face au vent permet de sentir le sanglier avant de le voir : si l’odorat humain est bien moins développé que celui des animaux, l’odeur dégagée par les sangliers, très forte, est caractéristique et permet de le repérer à distance !
Tout comme pour les autres animaux, vous devrez évidemment mettre à profit l’environnement pour casser votre forme humaine et éviter de bouger. On préfèrera l’approche plutôt que l’affût, du simple fait que le sanglier ne reste que rarement au même endroit bien longtemps. Il sera néanmoins possible de se poster à proximité d’une souille (petite mare de boue et d’eau) si le passage des sangliers y est régulier.
Au niveau du matériel, l’usage du téléobjectif lumineux avec une ouverture de f/4.0 voire f/2.8 est indispensable : outre le fait de devoir réaliser les photographies en sous-bois, vous devrez également faire votre mise au point sur des animaux dont le pelage est foncé ! L’usage d’un monopode facilitera la progression et vous permettra, en vous appuyant contre des arbres ou des branches, de bénéficier d’une stabilité équivalente à celle d’un trépied sans en avoir les inconvénients.
Contrairement au chevreuil qui est curieux, le sanglier fuit irrémédiablement en cas de suspicion : vous n’aurez donc pas droit à l’erreur ! Néanmoins, il peut vous accorder le bénéfice du doute s’il ne s’agit que d’un craquement de branches : dans ce cas, immobilisez-vous et ne répondez pas aux gestuelles qu’il profèrera en votre direction avec son groin même s’il s’avère menaçant : il s’agira essentiellement d’essayer de vous sentir !
En résumé
Vous trouverez le sanglier dans à peu près toutes les régions de France et plus généralement d’Europe occidentale, offrant des massifs boisés denses en végétation et des points d’eau. On le retrouvera également dans le maquis, et parfois même dans les roselières.
Ses principaux signes de présence sont les boutis, les empreintes caractéristiques qu’il laissera au sol, et bien entendu les souilles et leurs alentours immédiats, généralement marqués de boue.
L’idéal pour l’observer et le photographier reste le lever du jour, même si en soirée les chances sont également importantes. Le rut hivernal (décembre) rend son observation plus aisée, du fait des comportements souvent bruyants entre mâles, qui couvriront votre progression. Le sanglier est extrêmement sensible à l’odeur et au bruit, mais ne dispose pas d’une bonne vision : il détecte à contrario très bien le mouvement à courte distance.
L’approche se fera perpendiculairement au sens du vent, ou à défaut face au vent. Les affûts sont possibles à proximité des souilles. Au niveau matériel : un 300mm semble être le minimum, privilégiez toutefois la luminosité de l’optique à la focale (on préfèrera un bon 300/4 à mauvais zoom 500mm !)
Enfin, le camouflage devra être intégral sans pour autant nécessiter les grands moyens : une simple tenue neutre peut faire l’affaire, tout est question de contraste avec l’environnement !
Habitat | Massifs boisés denses en végétation, maquis, parfois roselières |
Signes de présence | Boutis (zones de terre retournées par les sangliers), empreintes, souilles |
Pour l’observer | Toute l’année, de préférence tôt le matin ou en soirée. Le rut hivernal (décembre) rend l’observation un peu plus facile du fait des comportements souvent bruyants |
Pour le photographier | À l’approche ou à l’affût à proximité d’une souille, mais toujours en prenant garde au sens du vent Téléobjectif lumineux de 300 mm ou plus Camouflage de base (couleur neutre) |
Comportements à connaître | Extrêmement sensible à l’odeur et au bruit Revient dans les souilles assez régulièrement |
Wouaw, mais quel article!
Complet, agréable à lire et il donne vraiment envie de partir tirer le portrait de ces animaux plus qu’intéressant!
Merci pour ça 😉
Ah, les sangliers…. j’y retourne d’ici une heure pour tenter de les voir mieux que l’autre fois !
Bel article qui me met bien en condition !
c’est un très bon article tout comme le livre « Zoom sur La Photo Animalière » dont il est extrait 😉
A Toulouse le sanglier vit jusqu’à l’entrée de la ville, ou il laisse de nombreuses traces de son passage
par contre pour le voir c’est juste mission impossible.
Les rares que j’ai pu rencontrer c’était dans les Pyrénées. Mais souvent il se fait seulement entendre (nuit à la belle étoile)
Effectivement, une grande partie de l’article est extrait de mon livre… Disons que j’y ai rajouté quelques infos pratiques (dans un livre on est toujours limité par la place !) et surtout des photos 🙂
Je suis toujours partagé entre faire un article ultra complet mais (trop) long, et un article allant à l’essentiel, mais survolant parfois certains aspects… Par exemple je ne me suis pas éternisé sur la physiologie du sanglier, parce que bon, ça on le trouve partout sur le web 😉
Perso, j’aimerais bien des articles ultra-complets. Après, ils peuvent être accompagné d’un résumé dans un genre de fiche de lecture. On pourrait les appeler « l’intégral » et « l’essentiel ». On lirait l’intégral de 20 pages la veille ou pendant la préparation et on lirait la double page essentiel le jour même avant de partir.
Super Article …… ici comme dans le bouquin ,ca se laisse devoré….
Pourquoi ne pas crée des petits bouquins sous forme de guide par especes et en develloppant un peu la technique ,le matos ,l’animal en lui meme etc ??? …..
Hum… Joker 😀
Ha ! Ça sent la surprise ! Y a des « jokers » qui en disent long …
Je vois que sur ce nouveau blog tu appliques la politique du filigrane discret mais direct sur le sujet, marre du pillage ???
Exactement Véro : disons qu’à un moment donné, il faut prendre ses dispositions pour « limiter » le pillage…
Car c’est VRAIMENT du pillage désormais !
D’ailleurs c’est assez marrant car c’est assez pénible pour récupérer une image désormais (faut aller éplucher le code source !)
1er idée:
Il faut aller dans le code source… mais pour moi qui ait Firefox, les liens apparaissent en couleur dans la source et se retrouve en quelques secondes. Pour peu que les titres soient explicites, on n’a même pas besoin de se « taper » toutes les photos à regarder…
(Cédric => j’ai viré le lien 🙂 !)
Donc une idée en passant, ne pas utiliser des titres explicites.
2ème idée:
Mettre un fichier index.html (ou .php) dans tes dossiers images pour ne pas avoir accès au catalogue des images mais à une page blanche ou avec un contenu adéquat pour un lecteur malintentionné!
http://blog.aube-nature.com/wp-content/uploads/2010/12/
(Cédric : hé hé ça marche plus ! Un « option -Indexes » dans le htaccess et on n’en parle plus…)
2 idées en passant mais qui mettront en rogne le petit piqueur d’images qui voulaient des photos pour son exposé de CM2!
Bonjour,
sous IE 8 pas moyen de voir les photos, sous FireFox pas de problèmes
Henri
Bonjour Henri
Effectivement il y a un problème avec Lightbox et IE8 !!!
Je ne comprends pas, j’utilise ce plugin sur de nombreux autres sites, je n’ai jamais eu de problèmes ???
Je vais regarder 🙁
(je déteste IE…)
Personne n’aime IE 😉
Bon, le problème avec IE8 est résolu 🙂
Merci de me l’avoir signalé !
Donc plus la peine de mettre un anti-clic droit ? Puisque ça ne sert à rien ?
Comment tu t’aperçois du pillage ? Par hasard ou avec un logiciel style Tineye ?
Google Images, TinEyes… Il existe pas mal de méthodes finalement, et je sais toujours quel type d’image est « volé ».
Cela fera l’objet d’un article prochain d’ailleurs 🙂
Pas de mention de risque pour le photographe… C’est vraiment sans danger ? L’approche d’un groupe laie + marcassins par exemple ? Ou la période de rut qui exacerbe les passions… 🙂
Je pense que la part de risque lorsque l’on va photographier du sanglier est très inférieure à celui que l’on prend quand on fait de la photo de paysage en montagne…
Personnellement je ne me suis jamais senti en danger 😀 et puis d’ailleurs, c’est « moi » le prédateur non ?
C’est toi le prédateur mais j’imagine que devant une charge d’un bestiau de 150 kg, tu fais pas le malin. Comme Grig, je me méfie d’une laie avec ses marcassins, à tort ou à raison.
La question est : pourquoi chargerait-il ?
Il ne faut pas tenter le Diable évidemment, mais s’il n’y a aucun problème pour une fuite éventuelle (pas de grillages, etc.), l’animal sauvage préférera toujours la fuite à l’affrontement.
Je sais pas. Pour protéger les petits ?
Mais maintenant que t’en parles, c’est vrai que même mon lapin domestique fuit avant d’affronter et n’attaque réellement que coincé dans un coin (oui, pour ceux qui ne le savent pas, un lapin, ça attaque. Preuve : http://www.youtube.com/watch?v=ZL95kA-JONU )
Après, j’imagine qu’un animal de 1,5 kg a moins de confiance en lui qu’une bête de 100 fois plus 😉
Attention, je pense qu’une petite erreur s’est glissée dans le paragraphe sur l’approche : « sans cesse avancer pour le suite ». Il me semble que tu as voulu dire : « pour le suivre ».
Mise à part cette erreur, c’est un très bon article, encore meilleur que celui sur le chevreuil, qui m’avait permis à l’époque de faire mes premières photos animalières. Très belles photos également. Merci beaucoup pour le partage =)
Par contre, je vais souvent dans des endroits fréquentés par des sangliers pour faire des photos de chevreuils ou de paysages forestiers, mais je n’en ai jamais vu. Pourtant, je suppose qu’un affut ou une approche efficace pour du chevreuil doit être efficace pour du sanglier, non?
Merci Tom
C’est corrigé (avec un peu de retard !!!)
Bonsoir Cédric,
Excellent article, très complet comme tu en as l’habitude, merci.
J’en profite aussi pour te féliciter pour ton nouveau blog, très réussi :o)
Passe de bonne fêtes.
Amitiés.
Pour rebondir sur le sujet du vol d’images, je ne suis pas sûre d’avoir bien suivi votre conversation sur le fait que tes photos ne peuvent maintenant se récupérer qu’en fouillant dans le code source…
Personnellement quand je survole l’image intégrée via lightbox dans l’article, je vois très clairement son adresse s’afficher en bas de mon navigateur. Un petit clic droit > « copier l’adresse du lien » et hop, on affiche l’image source et on peut l’enregistrer sans problème.
Donc je m’égare complètement et vous parliez d’autre chose ou… ? 😉
Enfin, de toute façon, on ne peut pas rendre impossible le vol d’images je pense, la moindre personne dotée d’un peu de jugeotte pourra toujours faire une simple capture d’écran et la retailler avec Photoshop.
En tout cas, félicitations pour la nouvelle version du blog, et un article très agréable à lire !
J’oubliais – en haut de la colonne de droite, le joli « à découvrir, le livre de l’auteur » n’est pas clicable… c’est normal ?
Bonsoir Toothbrush
Effectivement, les images ne sont de toute façon pas « protégées » en tant que tel (une personne ayant déjà touché le moindre outil pour créer une page HTML s’y retrouvera très facilement…)
De toute façon, protection ne rime pas avec référencement : c’est la quadrature du cercle !
Pour le texte, ce n’est pas la première fois qu’on me le dit : il « désigne » le livre juste en-dessous 🙂 (mais je verrai pour y placer un lien également !)
Salut à tous!!!
Super le reportage sur ces fameuses bêtes noires!!!
En tout cas j’ai toujours du mal à les voir dans mon Aveyron, ils sont sacrement futés les types.
Super propre, lisible, et surtout très intéressant, c’est le top!!
Merci Nico 🙂
J’ai personnellement un petit attachement très personnel pour le sanglier… J’ai toujours aimé cette bestiole, je sais pas pourquoi !
Je dois leur ressembler, très certainement 😉
^^^^ Je suis d’accord, ce sont des braves bêtes je les kiffes!!
Mais, alors, moi j’ai pas de bol, (j’aimerais alors les ressembler comme tu dis, pour les voir) pourtant je fais des efforts, je me lève à 5h30, je déjeune, je mets la tenue de combat, je pars en voiture et me gare assez loin du poste, et j’attends, jusqu’à 9h00 à peu près, ensuite, j’en peux plus et je repars à l’oustal (maison). En plus il fait trop froid en Aveyron, il m’est même arrivé que le l’appareil soit tout givré.
Mais je vais y arriver, grâce à tes photos, ça motive drôlement millediou!!!^^
Adisias et continues!!
Salut,
un article très intéressant, merci pour toutes ces informations.
de bien jolie photos sur ton site bravo !
Shizen
bonjour je pratique la chasse photographique depuis un an enfin je mis suis remis et sur mon tableau de « chasse »beaucoup de sanglier,j’ai de la chance de pouvoir en voir quasiment a chaque sortie et même en pleine journée,mais comme vous le dites si bien camouflage de rigueur,contre le vent et approche discrète et sans bruit..Le seul hic je débute au numérique donc niveau réglage je suis pas encore au top et mes photos je les trouve pas terribles par rapport a d’autres(manque de piqué) Je possède un Olympus e420 avec un télé 70/300 dont je me sert pour mes sortie,je précise non stabilisé et a main levée…
Faut-il absolument un trépied ou monopode,j’essai de me charger le moins possible vu les heures de marche.
SI vous voulez jeter un coup d’oeil sur mon blog et me dire ou sa coince,vos citriques constructive seront les bien venu..
dominique.b.over-blog.com
Vos photos sont magnifiques,et cela donne envie de continuer a me perfectionner…Je suis fan…
Ces photos de sangliers sont vraiment magnifiques ! J’adore ces bêtes bien qu’elles ne soient pas forcément amicales avec l’homme au premier abord 😉 Joli travail !
superbe article et superbe blog
passionnant, instructif, les photos sont splendides…
Bref !! En un mot un seul c’est du grand Cedric Girard
Vraiment un excellent article (comme tout ceux que j’ai pu lire sur ton blog à ce jour d’ailleurs).
Salut Cédric !
Ca y est c’est la période de chasse et j’ai un peu peur de me rendre sur des lieux publics pour faire des photos.
Je me demandais comment tu faisais pour réaliser des photos sur des lieux plublics en période de chasse.
MERCI
Bonjour GASTON
Généralement il est assez facile de trouver les infos relatives aux jours de chasse et aux lieux prévus pour les battues (dans le Parc Naturel Régional de la Forêt d’Orient par exemple, une plaquette à destination du public est éditée chaque automne)
Sinon c’est au p’tit bonheur la chance ; il y a une petite part de risque de se retrouver dans une battue (m’est déjà arrivé 2/3 fois) mais généralement les chasseurs arrivent quand on finit notre séance 🙂
Photographier les bouquetins et les chamois me fait moins peur que ces grosses bestioles. Chargent-elles les photographes parfois ?
Pas grave pour le comm’ 🙂
Disons que pour ma part, j’ai beaucoup plus peur en montagne (vertige) que de me faire charger par un sanglier.
Il faut bien se dire que le prédateur, c’est l’homme : les « proies » n’engagent le contact physique que lorsqu’elles sont acculées ou qu’elles sentent qu’elles n’ont pas le choix (ou concernant le cerf, lorsqu’il est en période de brame et peut voir dans le photographe un adversaire potentiel…)
Personnellement je n’ai jamais, jamais eu de problèmes avec les sangliers. On entend souvent des histoires de chasse, mais il faut bien se dire que dans ce cas précis, ils sont très fortement stressés, voire blessés, et dans ce cadre ils peuvent effectivement chercher (et à raison !) à se défendre.
Merci pour cet article et surtout cesphotos magnifiques. Un vrai régal.
exelent reportage, bravo
amicalement, stef
Merci pour cette approche pacifique et pleine d’ empathie envers le sanglier. Je vis en campagne et le sanglier est le souffre-douleur: à peine remue-t-il un peu de terre qu’ on crie au fléau, aux dégats… c’ est totalement démesuré et sert unuiquement l’ intérêt des chasseurs ( avec 4×4, mobiles, jumelles, casquette fluo, et horde de chiens rendus fou par l’ emprisonnement en chenil…)
Vive la faune sauvage, libre et laissée en paix
Cedric, il faut mettre un filtre pour les chasseurs, trop de bonnes infos pour le débutant il devrait faire un carnage. Treve de plaisanterie comme d’hab un superbe travail de fond et toujours un grand plaisir de lire ce blog.
Article intéressant pour les novices!
Notamment sur les traces du sanglier en forêt, et sa présence au coeur de l’hiver!
Un super article, merci !!! [img]http://smileys.sur-la-toile.com/repository/Respect/0020.gif[/img]
[img]http://smileys.sur-la-toile.com/repository/Respect/bravo.gif [/img]
Merci Cédric de nous avoir fait profiter de ton expérience dans la photographie de sangliers, nous testerons ça chez Donkeysoho !
belles photos mais faut etre un trou du cul pour les protéger avec le nom du site au mileu tu as peur qu’on fasse des posters avec ou qu’on les vendent mdr
Je peux te dire qu’une pauvre photo de 700 pixels de largeur peut permettre de faire une demi page en presse magazine, et que JUSTEMENT y’a des trous du c.. qui ne se gênent pas pour se servir : je l’ai vécu.
Quant à me traiter de la sorte, on va dire que j’en ai ras le bol de retrouver mes photos aux 4 coins du web à cause de gros blaireaux qui pensent qu’Internet est un supermarché gratuit où l’on peut se servir et redistribuer gratuitement… Désormais je sévis systématiquement dès que c’est possible. Les photos c’est une partie de mes revenus, ne pas en respecter l’auteur, c’est du vol, point barre.
Quelle belle série d’images ! Bien joué !
Bonjour,
Je visite votre site régulièrement mais je n’avais pas encore eu l’occasion de lire cet article…
Mon ami est chasseur (oui, je sais…:/) néanmoins je doute qu’il en sache autant au sujet des sangliers!
Pour ma part je n’en ai jamais vu en vrai, mais votre récit ponctué de détails en plus des photos donne presque l’impression d’y être!
je connais bien les sangliers , je suis chasseurs mais aussi photographe animalier depuis 50 ans.
chez le sanglier ,difficile de l’approcher ,ou alors il faut des grosses densité comme la forêt d’orient que je connais bien ,ou les responsables de chasse agrainent des tonnes de maïs pour les conserver dans la forêt afin d’éviter des dégats dans les cultures avoisinantes plus les clotures électriques partout.
ceçi dit belles photos , toujours difficile à faire , mais quelques affuts le long des sentiers d’agrainage ce sera beaucoup plus facile , le matin vraiment à la pic du jour et les attendrent à la rentrée de leur remise est à mon avis le meilleure des endroits pour faire des photos de sangliers….