Petite balade matinale dans la rosée d’un pré, non loin d’un très beau site propice à l’observation des pies-grièches écorcheur (photo à venir… j’espère !) ; au détour des ronciers bordant le pré, les tipules s’ébattent et se débattent, encore engourdis, chargés par ces goutelettes qui transforment tout un chacun en chapelets de perles éphémères…
Ne piquant pas et n’ayant pour point commun avec le moustique que le fait d’être un diptère, la tipule (ici certainement Tipula oleracea, tipule du chou) présente une particularité intéressant concernant son « moyen de défense » : attaqué par quelque oiseau (ou par les doigts d’un enfant !), elle se contente de perdre le membre attrapé, l’abandonnant à son prédateur potentiel grâce à la présence de zones de ruptures au niveau des segments ! Ses pattes ne repoussant pas, elle dispose donc théoriquement de 6 chances de survie 😉
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Si c’est une femelle, la perte d’un ou plusieurs membres pourra engendrer une ponte précipitée, phénomène naturel de préservation des espèces observé chez d’autres insectes, d’ailleurs…
On dit une tipule, et non un tipule !