Le piégeage photographique d’oiseau avec une barrière infra-rouge n’est pas une technique si simple à l’usage. Le temps de se familiariser avec le matériel (acheté chez Marc Jardel) et de voir quelles sont les limites de ce type d’installation, m’a permis de jauger les difficultés rencontrées lors des prises de vue.
Lors de mes premières séances, j’ai obtenu quelques photos nettes seulement sur +180 déclenchements seulement, mais aussi et surtout beaucoup de sujets coupés au cadrage !
À CONSULTER ÉGALEMENT : Pour en savoir plus sur les oiseaux…

EOS 5D mark II + 24-105/4 L IS USM à 105mm
f/4.0, 1/1250ème, 1600 ISO
La principale difficulté tient au fait que la mise au point est préalable. La seconde tient au temps de latence entre le déclenchement de la barrière et celui de l’appareil photo (malgré le dispositif pour utiliser le relevé de miroir, réduisant drastiquement ce délai !) ; les passereaux en vol arrivent à des vitesses relativement élevées, et si le coupage du faisceau infrarouge fonctionne très bien, les faire se poser là où il faut n’est franchement pas évident ! Je n’ai conservé que deux photographies où le sujet était entier.
L’installation vue de ma fenêtre (première configuration avec le 70-200mm ; j’ai eu beaucoup de photos nettes, mais je n’avais pas prévu que les oiseaux arrivaient « par le bas » et tous étaient du coup derrière la branche) :

Mes séances suivantes ont été effectuées en sous-bois, offrant de fait d’autres possibilités, notamment en matière de cadrage. J’ai donc fait le choix logique du grand-angle, ce qui évite les problématiques de sujets coupés, et donne une autre perspective aux prises de vues.

Il n’est pas question ici de faire une démo technique de l’installation, car selon les équipements (barrière infrarouge, barrière laser, déclenchement par contacteur, etc.) les possibilités sont pour ainsi dire infinies.




