Très commun dans les chemins forestiers, le papillon Amaryllis (Pyronia tithonus) est de ces papillons symboliques annonçant l’apogée de la Belle Saison. Très courant sur les fleurs de ronces, il se distingue par sa robe orangée et son ocelle double (deux points blancs) sur l’aile antérieure (son cousin le myrtil ne possède qu’un point blanc…)
EOS 5D mark II + Sigma 150/2.8 DG EX HSM Macro,
f/8.0, 1/125ème, 500 ISO (à main levée)
C’est une excellente période pour l’observation des papillons (à défaut de pouvoir les photographier par ces jours de grand vent !) : au titre de mes observations de la journée, un tabac d’espagne, de très nombreux amaryllis, des myrtils, des piérides, des tristans, une sylvaine, un petit sylvain en piteux état, un demi-deuil, un citron, une écaille martre, et bien d’autres encore…
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L’amaryllis (Pyronia tithonus), satyrinae de 4cm d’envergure, est l’un des papillons orangés les plus communs dans son aire de répartition. Pour de nombreux naturalistes, son apparition en petits groupes butineurs (notamment sur les fleurs de ronces) est annonciateur de l’apogée de la saison estivale.
Il m’est arrivé en effet d’observer cette espèce commune et assez peu farouche, en grand nombre au milieu de plus rares flambés, grands nacrés, grands paons de jour et autre pieridae, le long d’un chemin aux abords des vignes de Champagne, côté Yonne. Seuls papillons proches, l’amaryllis de valantin et le tytire, que l’on ne trouve qu’au sud de la France (dans notre région il est donc identifiable à coup sûr !)
Un peu plus de soleil, un peu moins de vent, et la séance macro deviendra une partie de plaisir !
