Avec un poil de retard, ma dernière photo : un geai des chênes (Garrulus glandarius) au bain, qui m’offrit en un feu d’artifice étincelant au soleil, les dernières séries de photographies de mon périple hongrois…
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Le geai des chênes, un oiseau extraordinaire
Le Geai des chênes (Garrulus glandarius) est un oiseau singulier au sein de la famille des Corvidés, en raison de son plumage bigarré et de son comportement caractéristique. En Europe occidentale, c’est la sous-espèce « glandarius » que nous côtoyons principalement, sous-espèce présente en Europe du Nord et en France, et qui fait partie des 34 sous-espèces recensées à travers le monde.
Plumage et morphologie : une singularité chez les corvidés
Contrairement aux autres membres des Corvidés, le Geai des chênes arbore un plumage aux teintes variées. La tête présente des nuances de roux et de rose vineux, tandis que le manteau et les scapulaires sont plus pâles. La face blanchâtre contraste avec les moustaches noires sous les yeux et les fines stries noires sur le front et l’avant de la calotte. L’iris est d’un blanc bleuté, et le bec noir est relativement court.
Le panneau alaire est particulièrement distinctif : les couvertures primaires et les grandes couvertures externes sont bleu ciel et barrées de bleu sombre, formant une tache bleu vif. Les bases des cinq rémiges secondaires les plus externes créent un net panneau blanc sur fond noir. Les rémiges tertiaires internes affichent une teinte châtain vif.
Le Geai des chênes est une espèce très polymorphe, avec 34 sous-espèces répertoriées. Bien que présentant des variations de teinte, notamment au niveau du manteau et de la calotte, chaque sous-espèce reste aisément identifiable.
Le chant caractéristique du geai
Le répertoire vocal du Geai des chênes est riche et varié, bien qu’il ne puisse être qualifié de chant. Le cri le plus fréquent est un « krreehh » sonore et éraillé, souvent accompagné de variantes telles que « heinh » ou « reinh ».
Le geai est également capable d’imitations parfaites, notamment celle de la Buse variable.
Habitat : essentiellement forestier
Le Geai des chênes est un oiseau forestier durant la période de reproduction, fréquentant tous types de forêts. En Europe occidentale, il privilégie les forêts de feuillus en plaine ou moyenne montagne. Hors période de reproduction, son habitat s’élargit aux milieux semi-ouverts, bocages, jardins, vergers, zones agricoles et parcs urbains.
Le comportement du geai des chênes
Le Geai des chênes est un oiseau farouche vis-à-vis de l’Homme, préférant garder ses distances. Il émet des cris d’alarme en présence d’un prédateur ou lorsqu’un humain pénètre sur son territoire. Monogame, il niche en couples territoriaux.
Pour le photographe animalier, le geai n’est pas franchement un allié : ce dernier est toujours enclins à indiquer alentour toute présence d’humain repéré, alertant ainsi les éventuels sujets en cours d’approche !
Une alimentation variée mais saisonnière
Au sein de l’ordre des Corvidés, le Geai des chênes se révèle être un omnivore accompli, tirant profit de diverses sources de nourriture au fil des saisons. En effet, les graines constituent une ressource alimentaire précieuse en période hivernale.
Parmi celles-ci, les glands, dont notre oiseau tire son nom vernaculaire, représentent jusqu’à 50 % de son alimentation estivale. Cependant, d’autres graines telles que les faines, les graines de conifères en altitude et les céréales après la moisson sont également consommées. Les fruits sont également appréciés en fin de saison.
Au printemps, la part animale de son régime alimentaire prédomine, profitant de l’abondance des ressources disponibles. Ainsi, les invertébrés de toutes sortes, tels que les insectes et leurs larves (chenilles de papillons, coléoptères, etc.), sont largement consommés, de même que de petits vertébrés terrestres, tels que les lézards et les amphibiens. La prédation très occasionnelle d’œufs et de poussins de petits passereaux est souvent exagérée, servant d’argument fallacieux pour en faire un « nuisible » aux yeux des chasseurs.
Sa reproduction : un oiseau territorial
Les Geais des chênes nichent en couples territoriaux. La nidification est arboricole, le nid étant généralement construit à plus de trois mètres de hauteur, contre le tronc d’un arbre au départ d’une branche. Il est formé d’une assise de brindilles et branchettes de 35 à 40 cm de diamètre, pourvue en son centre d’une coupe profonde finement tapissée de radicelles.
La ponte est abondante, avec une moyenne de 5 à 7 œufs de couleur vert pâle, tachetés de vert sombre à gris-vert. La période d’incubation dure 16 à 17 jours, assurée par la femelle, tandis que les deux parents nourrissent les poussins pendant les trois semaines passées au nid. Les jeunes deviennent indépendants à l’âge de 7 à 8 semaines, et les Geais des chênes élèvent généralement une seule nichée par an.
Mon dieu 😀 je suis définitivement "sur le cul" comme on dit xD
Salut!
Je comprends, ça risque d’être difficile de rattaquer demain vu comme tu as dû te régaler avec ces magnifiques sujets et l’EOS 5D MarkII. Je viens de découvrir tes photos, de véritables bijoux!! Bravo!!
t’es tellement bon pour ce que tu fais en photo… bravo!
Superbe photos une fois de plus, j’espère que t’auras le temps de construire une petite galerie de ton voyage 🙂
Sinon bon courage pour ta reprise 🙂
un mot : enorme …
le cadrage reste un poil classique compare aux autres de ton voyage … mais la il se degage en plus un qqch qui fait que l on reste sur le c** : la magie de LA photo
La plus belle de toutes , il nous reste à voir les autres … Cédric ne nous laisse pas attendre trop longtemps !
On s’est bien régalés pendant une semaine , 2 photos par jour , Merci Cédric pour ce voyage mais attention on s’est habitués ….. il va nous falloir au minimum une photo tous les 2 jours maintenant !!!
Ouuuuuuhhhh mais ils deviennent exigeants ^_^
Je vais avoir un peu de mal car malheureusement je reprends ma vie de fou, après une semaine de fou (dormir 4 à 5 heures par nuit, 10 heures d’affût par jour par 35°C, etc.)
Pour les autres photos, ça viendra mais pas dans les jours à venir car j’ai un taf de malade jusqu’à fin juin, et surtout, le logiciel me permettant de gérer mon site photo est en cours de réécriture… Mon blog n’est à la base pas destiné à être une galerie, donc il faudra attendre un peu !
bonjour cedric et bon retour parmis nous,
a force je n’ai plus de qualificatif pour tes photos, elles sont superbes.
philippes
Vraiment excellente la photo. tout est parfait, zoom, focus, lumière.
Pas de pseudo SEO merci !
Je suis soufflée, elle est superbe!
Une feu d’artifice de gouttes d’eau, c’est assez original. magnifique lumière et attitude.
Magnifique rarement vue une aussi jolie photo d’oiseau
Superbe! Rien d’autre à dire sinon aligner les superlatifs! Merci pour le partage de toute cette série d’images 🙂
Cette photo est sublime !
Superbe photo … tu as bien fait de retourner à cet affût là …
Dire que j’ai à peine trié la 1/2 de la première journée …
Salut Cédric,
Cette dernière ainsi que l’épervier qui se rafraîchit sont tout bonnement sublimes ! Un vrai régal pour les yeux 🙂
Je signale, au passage, que malgré le peu de commentaires que je laisse, je suis assidûment ton blog qui est d’une qualité irréprochable. Un grand bravo monsieur.
Tanguy FOUJOLS
Absolument divine cette image. Merci de nous en mettre plein la vue !
C’est surement une des plus belles photos d’oiseaux que j’ai jamais vu… L’image est superbe, et j’imagine que l’instant a du l’être aussi.
Bravo !!!
a+
akwilmo
Mais c’est une innondation de merveilles dernièrement Cédric!! Ton boulot est toujours aussi soigné et toujours aussi passionnant.
Tu as vraiment réussi ton voyage! Enfin en tous les cas il y parait.
amicalement
Salut Tanguy
Ça me fait plaisir de te lire ! J’espère qu’on se verra à Montier ?
magnifique.
Du beau boulot !
Quand on pense que les meilleurs images ont été mises de côté ; j’ai hâte de voir la mise à jour des galeries du site principal!
Bonjours Cédric,voila un an que je suis ton blog sur lequel j’ai apris beaucoup de choses concernant les techniques d’affut de prises de vues et des tutoriaux Photoshop bien utiles pour un profane comme moi.Donc toutes mes fellicitations pour ton travail partagé.
J’aurai une question en se qui concerne te dernieres prises de vue en Hongrie(Magnifiques)
Pour les oiseaux(Geai des chènes, Epervier d’Europe,Tourtrrelle des bois) les cadrages sont vraiment au raz du niveau de l’eau(du moins c’est ce que je recent).Etais tu a plat ventre pour ce type de prises?J’ai fais quelques essais sur une petite mars de jardin (maison) et je ne vois que la position allongée pour un résultat similaire.
Si oui le beanbag est-il le plus approprié comme support?
Cordialement
Desmock
Bonjour Desmock
Nous n’étions pas allongés mais… dans un affût lui-même "dans" le sol, avec une ouverture au ras du niveau de l’eau 😉
Cela revient au même, demande beaucoup plus de travail de construction des affûts mais demeure autrement plus agréable à utiliser dans la durée (parce que moi, 4 à 6 heures allongé sans bouger, je ne peux pas !)
Merci beaucoup Cédric!
Je m’en douté un peu et la tu confirmes bien.Par contre je pense que ma compagne ne me laissera pas creuser une tranchée dans le jardin,reste plus qu’a soufrir allonger sur le sol.
Cordialement
desmock
Merci Cédric
Les photos sont superbes, Bravo !
En voilà une bien originale. Un ebouriffé prenant son bain.