Parmi mes contacts et amis naturalistes, figurent quelques excellents ornithologues qui ont fait des oiseaux (et de la nature) leur métier… Parmi eux, Vincent (dont je vous invite à découvrir le site dédié au baguage d’oiseaux), qui m’a fait la gentillesse de me proposer de le suivre sur ses nichoirs de chouettes hulottes (Strix aluco). L’occasion de voir et de toucher des poussins de chouette, âgés d’environ 15 jours et déjà voraces !
Poussin de chouette hulotte,
EOS 5D + Canon 70-200/2.8 L IS USM à 200mm,
f/4.0, 1/160ème, 500 ISO
Cette étude, très intéressante, est basée sur le suivi de 13 nichoirs dont 8 ont été occupés, et 3 ont donné naissance à des poussins. Sur 8 oeufs, 5 survivants. L’étude permettra notamment de corréler les populations de poussins de chouettes (en clair : l’efficacité de la reproduction des chouettes sur un territoire donné) avec celle des populations de poussins de busards (cendrés et saint-martin) dans la même région naturelle et de définir les liens avec les fluctuations des populations de micro-mammifères dans leur environnement… Elle permettra aussi de voir que parfois, les chouettes sont cannibales, puisque nous avons retrouvé un… cuissot de poussin (!) dans l’un des nichoirs 😉
SAlut Cédric,
C’est super de pouvoir participer à ce genre de chose, et cela t’a donné l’occasion de faire de belles photos de poussins. Merci pour le aprtage.
Sympa comme suivi d’étude !
Par contre si la photo est belle, je ne donne pas bien cher de la peau de cette jeune hulotte vu qu’elle a l’air de se trouver au sol.
Merci aux passionnés dévoués qui surveillent la vitalité de nos oiseaux sauvages. Et merci pour cette photo qui me rappelle mon enfance: des effraies nichées dans un pigeonnier sous les fenêtres, et chaque année, des boules de duvet gris et un peu gribouilles qui allaient devenir de somptueuses chouettes. (OK, ici, c’est une hulotte, mais si mes souvenirs sont justes, les poussins se ressemblent.)
Bonne journée
Merci pour votre passage 🙂
Rassures-toi Mathieu, les poussins sont posés au sol juste avant d’être remontés dans les nichoirs (qui se trouvent à 4 à 6 mètres du sol et qui sont sécurisés pour éviter la visite des mustélidés : fouines, martres…)
Celui-ci venait d’être bagué. Les oiseaux sont donc identifiés par bague à une patte, pesés, leur couleur future est déterminée, et la 3ème rémige est mesurée (méthode permettant d’estimer leur croissance)
Bonne chasse photo au chat des forêts alors!
Mon premier affut aux chevreuils au 180mm 2,8 approche comme le temps revient au beau…
Ah ! Un "twitteur" 😉
Non inscrit mais qui suit avec attention ton fil car il aime ton travail et ta passion!!
Aïe, la photo est super jolie mais on ne peut pas dire que ce poussin soit particulièrement mimi 😀
Ca doit être tellement intéressant d’assister à ça!
bonjour, je tiens à vous féliciter pour votre magnifique blog, les photos sont vraiment splendides! je vous envie de pouvoir côtoyer autant la nature! continuer c’est très instructif, ma fille adore!
bonjour, il s’agit d’une chouette effraie sur la photo !!!
Bonjour,
Je me permets d’utiliser votre photo pour illustrer un article facebook sur notre page (clinique vétérinaire du rond point) qui traite du fait qu’il ne faut pas ramasser les jeunes rapaces au sol.
Le lien présent sur le bas de la photo est bien sur conservé, et votre site sera cité sur l’article.
Si cet emprunt vous dérange, n’hésitez pas à nous le faire savoir sur notre page ou sur le mail suivant : veto.davezieux@vetone.fr