À l’heure où la photographie devient omniprésente dans notre société, de plus en plus de photographes en herbe sont attirés par la diffusion de leurs photographies pour en tirer quelques revenus…
Si le microstock façon Fotolia est la solution de facilité mais sans grand avenir, intégrer une agence photo traditionnelle d’illustration constitue un excellent choix pour celui qui s’en donne la peine : il suffit d’essayer !
À CONSULTER ÉGALEMENT : Pour en savoir plus sur la vente de photos…
Pourquoi intégrer une agence photo ?
La plus grosse difficulté pour le photographe qui désire diffuser et vendre ses images, est de… trouver des acheteurs pour ses photographies ! Certains grands noms de la photographie affirment passer 70% de leur temps de travail à vendre leurs photos et à gérer leur photothèque : ce ratio n’est pas une utopie !
C’est là que les agences entrent en jeu, en apportant au photographe l’opportunité de gagner de nouveaux marchés en lui offrant leur visibilité, leur réseau commercial et parfois leur notoriété. La contrepartie est évidemment le partage des revenus qui sont issus des ventes (voir plus bas pour les modalités).

Ma première couverture concernait le magazine Côté Chat de décembre 2005
Si les plus connus des photographes ont un carnet d’adresse confortable, ce n’est pas le cas de la plupart d’entre nous. Les agences possèdent chacune un réseau de distribution composé de prestigieux clients, magazines, maisons d’éditions, généralement dans leur pays d’origine mais aussi à l’international. En clair, elles permettent aux photographes avec lesquels elles travaillent d’étendre leur visibilité, souvent avec des diffuseurs que ces photographes seuls n’auraient jamais pu approcher.
L’intérêt se trouve donc à plusieurs niveaux :
- le marché sensiblement plus ouvert que celui que le photographe pourrait jamais espérer,
- la prise en charge des ventes de photographie, des négociations tarifaires et de leur diffusion (actions généralement fortement consommatrices de temps quand le photographe s’en charge lui-même)
Microstock vs Agence : les différences
Avant toute chose, il convient de faire un petit topo sur les différences entre une agence photo traditionnelle, et une « agence » dite microstock (à l’image de Fotolia, iStockphoto, ShutterStock et consorts). Je vous propose de voir les principaux points sur lesquels le fonctionnement de ces deux types d’entité diffère.
Une agence traditionnelle est une société dont l’activité est la création et la gestion de photothèque. Très généralement spécialisée, elle comporte un staff technique avec des iconographes (qui peuvent en partie être des spécialistes du domaine d’activité de l’agence : des biologistes par exemple), des commerciaux chargés de diffuser les meilleures créations et les reportages complets, des infographistes chargés de vérifier et d’optimiser les images arrivant dans le stock photo, des éditeurs qui font la sélection parmi les images à l’arrivée. Plus évidemment le personnel administratif et technique (gestion du stockage des images, du site internet, etc…)
Une « agence » microstock n’est elle, qu’une société composée d’un staff purement technique qui gère le site Internet, et le cas échéant de quelques personnes – souvent décentralisées – chargées de présélectionner les images selon des critères exclusivement qualitatifs, sans concertation sur l’intérêt réel des photographies.
Dans les deux cas, le revenu de l’agence est assuré par une quote-part du montant des ventes, très généralement de 50% du prix de vente de chaque image (nb : certaines agences proposent jusqu’à 70% au photographe, d’autres sont plus floues sur la répartition des revenus… notamment les microstocks !)
Au delà de ces différences structurelles et points communs, on trouve aussi quelques points de divergence (liés à l’organisation de chaque entité) que je qualifierai de majeurs :
Le prix de vente :
- le microstock mise sur la quantité pour générer du revenu en vendant les photos à très bas prix (pour gagner 100€ il faut en moyenne vendre 250 photos chez Fotolia)
- l’agence traditionnelle vend la photo à sa juste valeur (pour gagner 100€ il fallait en moyenne vendre 1,12 photo en 2008 puisque le prix moyen de vente d’une photo cette année là était de 90€ environ ; en 2022, les prix ont été malheureusement divisés par 2, mais la différence reste majeure !)
La concurrence au sein de l’agence / du microstock :
- le microstock gère les photos de milliers de photographes (plus de 900 000 chez Fotolia !!!)
- l’agence gère les photos de quelques dizaines à quelques centaines de photographes (par exemple : quelques centaines tout au plus photographes chez NATURAGENCY)
Le réseau de distribution :
- le microstock n’est diffusé que par son site web, les demandeurs se débrouillent dans les recherches (diffusion chez le particulier, chez le web designer, dans certains magazines depuis peu… Mais risque d’erreur dans l’image achetée étant donné qu’il n’y a aucune spécialisation du stock photo ni au niveau de la classification et de l’indexation ! Rien que dans les photographies d’animaux domestiques, j’ai relevé plus de 15% d’erreurs d’identification de races de chats !)
- l’agence traditionnelle a des iconographes spécialisés qui accompagnent les demandeurs en répondant précisément à leurs besoins en mettant en œuvre une indexation draconienne des images ; elle propose des photos et reportages à forte valeur ajoutée, et possède une clientèle professionnelle internationale établie (diffusion dans les plus prestigieux magazines : National Geographics, Géo, Le Figaro, etc… Gage de qualité pour les photographes diffusés !)
La sélectivité
- le microstock prend tout type de photographie, n’importe qui peut rentrer dans les rangs (et être noyé dans la masse) avec un taux de sélection de photographies proche de 70%
- en agence traditionnelle, le ticket d’entrée est celui du talent, le taux d’images sélectionnées est en moyenne de 20% ! Et très généralement, les agences traditionnelles sont des agences spécialisées.
La propriété intellectuelle et la loi
- la quasi majorité des microstocks ne gèrent pas les charges sociales (AGESSA, pour la France), et ne respectent pas les lois européennes et françaises relatives aux droits d’auteur (petit rappel : le « libre de droit » n’existe pas ! En France et plus généralement en Europe, une photo doit être cédée pour une durée donnée, pour un ou des usages précis et dans un espace géographique délimité !) ; une photo vendue à 0.18€ pour les moins chères – en abonnement chez Fotolia – ne peuvent décemment pas permettre au photographe d’assurer des revenus décents, même en vendant 3000 images par mois (ndlr : ça fait « que » 100 images par jour !)
- les agences traditionnelles s’affranchissent de toutes les obligations légales en matière de cessions de droits, et surtout appliquent les règles fondamentales en matière de droit d’auteurs, ce qui régit leurs tarifs.
Je pense que je n’ai pas besoin de commenter, les chiffres et les faits parlent d’eux-même ! Là où les microstocks jouent sur les statistiques des quelques extra-terrestres qui sont au sommet de la pyramide des photographes alimentant leur stock pour faire miroiter la bonne fortune aux nouveaux venus tout en s’affranchissant des lois, les agences traditionnelles misent sur les compétences des photographes et le respect de leur travail, et pas autre chose !
Vous aurez compris que cautionner l’usage des microstocks contribue à détruire à petit feu le métier de photographe d’illustration. Il ne viendrait à l’esprit de personne, je pense, de proposer de construire des maisons au 1/100ème de leur valeur réelle ou de vendre des baguettes de pain à 0,01€… C’est pourtant ce que font ces sociétés qui jouent sur l’effet de masse pour s’enrichir, un peu à la manière d’un jeu télévisé qui promet de faire gagner 1500€ à l’appel tiré au sort durant l’émission (vous savez, le gagnant parmi les 200 000 appels à 0,53€ l’unité !)
Les microstocks ont été les précurseurs de l’uberisation de notre société, pour les photographes.

Poster dans Cheval Magazine juillet 2008, via l’agence BIOS PHOTO
Entrer en agence, mode d’emploi
La démarche
Très généralement, les agences traditionnelles proposent sur leur site Internet un formulaire de contact destiné aux photographes, sous forme d’envoi de quelques photographies (généralement une quinzaine d’images en basse définition) qui permettront de réaliser un premier filtrage des nombreux prétendants 😉 ; un autre moyen d’entrée consiste à venir rencontrer le staff technique de l’agence, que ce soit dans ses locaux (sur rendez-vous !) ou sur des salons et notamment les festivals de photographie (ce dernier moyen est à mon avis le meilleur : vous êtes là pour entendre des avis de professionnels sur vos photos, quitte à ce qu’ils soient négatifs : une excellente école !)
Passé cette première sélection, on vous invitera à envoyer généralement un CD-ROM ou un DVD-ROM avec cette fois une plus large sélection (100 à 200 images selon les agences), accompagné d’un curriculum vitae et le cas échéant de quelques fichiers en haute définition pour vérifier la qualité réelle des images. Évidemment, arrivé à ce stade, inutile de vous dire que toute photo mal cadrée, manquant de netteté ou avec une exposition hasardeuse sera un pas vers la sortie ! Il s’agit là d’un examen d’entrée, et d’expérience, une fois entré, les sélections sont un peu plus souples 😉 (je sais, il ne faut pas le dire…) ; considérez donc cette étape comme primordiale et n’hésitez donc pas à… aller fouiner sur la photothèque en ligne de l’agence que vous convoitez pour vous inspirer de l’existant, du style d’image généralement diffusé !
Si vous avez la chance d’être retenu, alors vous recevrez un contrat en deux exemplaires, qu’il vous faudra éplucher évidemment, car toutes les agences ne sont pas à égalité sur ce point. Certaines n’hésitent pas à s’essayer à des clauses d’exclusivité rédhibitoires à mon avis, qui enferment le photographe plus qu’autre chose… Une fois signé, vous serez alors partis pour la grande aventure !
Contraintes techniques généralement imposées par les agences traditionnelles :
- les photographies doivent être prises en RAW (obligation de pouvoir prouver l’authenticité de l’image le cas échéant)
- les fichiers haute définition envoyés (généralement en TIF 8 bits Adobe RVB, de plus en plus souvent en JPEG Adobe RVB) doivent avoir une résolution minimale (liée à l’agence : la limite basse est de 8 MPixels chez NATURAGENCY, par exemple)
- toute manipulation sur une image doit être indiquée (retouche profonde, ajout d’éléments, etc…)
- toutes les images doivent être documentées (généralement via les champs IPTC)
- les images et celles de séries identiques ne doivent être diffusées que dans une agence à la fois (nb : clause qui se retrouve dans certains contrats d’exclusivité de microstock)
- vous devez pouvoir fournir les autorisations de diffusion des personnes photographiées, le cas échéant
Quelques conseils pour réussir son entrée et optimiser ses gains
Ces conseils ne sont que du bon sens, mais je préfère les rappeler… Chaque agence a son domaine de prédilection, aussi il faut apprendre à travailler dans la direction des photographies proposées dans son stock photo.
La première chose à faire est de venir régulièrement visionner le stock photo, de s’en imprégner, d’aller voir les nouveautés, explorer les sujets que vous êtes susceptibles de couvrir afin de voir s’ils ont déjà été traités, et si oui quels types de photos sont proposés.
Partant de là, plusieurs solutions s’offrent à vous :
- traiter des sujets existants en proposant une approche différente
- traiter des sujets inexistants (avec le risque de produire des images invendables ou peu vendables)
Dans les deux cas, ne pas hésiter à contacter le staff éditorial de l’agence pour leur soumettre vos projets : il est parfois intéressant de savoir « avant » de s’investir dans un reportage, que ce dernier ne sera pas vendeur 😉 (ndlr : expérience vécue… au détail que le reportage était déjà fait !)
En matière de prise de vue :
- varier les cadrages (horizontal / vertical / décalé à gauche / décalé à droite)
- aérer ses sujets (toujours penser que très généralement les photos sont intégrées à du texte !)
- privilégier les photos de mouvements et de comportement (ça c’est pour les photographes animaliers ^_^ )
- éviter de recadrer ses photos (les agences exigent de plus en plus de résolution : autant bénéficier de l’intégralité de celle offerte par votre matériel ! Le paradoxe est que 90% de vos photos seront recadrées lors de leur utilisation, mais il est impératif de laisser le choix de ce recadrage au client final !)
- penser à prendre des notes, le cas échéant, pour documenter ses clichés
Gains, paiements et déclaration des revenus
Statut d’auteur ou pas ?
Contrairement aux idées reçues, il n’est pas forcément nécessaire d’être déclaré comme auteur photographe lorsque l’on travaille avec une agence (même si cela est plus « normal », dans la pratique c’est une chose assez courante) ; la très grande majorité des agences s’occupent pour le photographe de s’acquitter des charges sociales auprès de l’AGESSA, et reversent donc à chaque photographe, trimestriellement pour la plupart, le montant des gains au travers d’un relevé de diffusion accompagné de son chèque bancaire 😉
Le revenus issus des agences photos sont donc à passer directement en traites et salaires au niveau de votre déclaration de revenus si vous n’êtes pas auteur photographe (en précisant aux impôts la source de ces revenus complémentaires), ou à imputer directement dans vos revenus BNC si vous êtes auteur photographe : simple, rapide, efficace !
Je préciserai que ceci s’applique aux agences dites d’illustration, et non aux agences de presse et de news, qui elles peuvent vous faire un contrat comme pigiste (les conditions ne sont pas exactement les mêmes, la caisse de cotisation n’est pas la même non plus…)
Et les microstocks ? C’est très simple : pas de déclaration de charges sociales ! Belle contribution à notre économie…
Combien peut-on gagner ?
De manière générale, n’espérez pas de parutions avant plusieurs mois (plusieurs semaines pour les plus chanceux), et surtout, n’espérez pas de « gros » revenus (ou tout du moins des revenus réguliers et conséquents) avant d’avoir dans le stock photo plusieurs centaines d’images, voire plusieurs milliers d’images. On disait fut un temps que pour gagner un SMIC mensuel (environ 1300€) il fallait afficher 10000 images en stock. Je n’irai pas jusqu’à ce chiffre (qui doit être une moyenne statistique) et d’expérience, ce sont plus les marchés dits de niche ou à la mode qui rapportent le plus 😉
Les plus petites ventes rapporteront moins d’une vingtaine d’euros, les plus grosses pourront s’envoler bien au-delà (mon record actuel « agence » est de 600 € touchés pour une image ; mon record en direct est de 1500€ pour une image…) ; dans les trois agences avec lesquelles j’ai travaillé, la première année m’aura permis de gagner quelques centaines d’euros. C’est certes peu, mais au bout de 3 ans au sein de ma première agence, j’approchais les 3000€ annuels 😉 (pour vous donner un ordre d’idée !)

Parution Télé Loisirs, janvier 2008
Mon plus gros gain, finalement, aura été le fait d’être diffusé dans des magazines « intouchables » en direct tels que Télé Loisirs, Cheval Magazine, Femme Actuelle… et quelques éditeurs majeurs !
Les agences qui recrutent
Sous ce titre quelque peu présomptueux, je vous propose une liste évidemment non exhaustive des principales agences d’illustration auprès desquelles vous pourrez tenter votre chance :
- Naturagency : mon agence actuelle, à taille humaine et certainement composée des meilleurs photographes animaliers au monde (je ne me compte absolument pas dedans évidemment) ; une petite équipe ultra réactive, et ô combien professionnelle !!!
- Bios Photo : mon ancienne agence, un nom historique de la photographie de nature, qui a publié dans les plus grands magazines au monde.
- Naturimages : une équipe sympathique, une vraie famille où il fait bon travailler ! Avec Naturagency, probablement l’une des meilleures agences photo spécialisée nature en France.
- Nature Picture Library : moins connue, mais qui monte, qui monte. Plus ouverte à l’international.
Conclusion : oser, tout simplement ?…
Ma première aventure avec une agence d’illustration fut issue d’un contact suite à un portfolio « gratuit » dans un magazine spécialisé (comme cela existe généralement) ; à cette époque, je n’aurais jamais imaginer intégrer une agence photo, et encore moins rejoindre l’équipe de BIOS PHOTO un jour…
Mon seul mérite a été, je pense… d’oser montrer mes photos ! Je ne suis pas meilleur qu’un autre, je pense que tout photographe un tant soi peu exigeant avec lui-même peut intégrer « son » agence s’il y met de l’énergie, étudie les photographies qui sont diffusées, et prend le temps de comprendre quelle direction prendre pour obtenir son sésame.
Il ne faut pas céder à la « facilité » des microstocks, qui s’ils démocratisent la diffusion des photographies « grand public », ne permettent en aucun cas d’en maîtriser la destination, le devenir, ni d’espérer à terme des revenus décents liés à votre talent !
Intégrer un microstock, c’est devenir une goutte d’eau perdue dans l’océan du Net. Intégrer une agence, c’est participer à l’aventure d’une équipe à taille humaine, avec de vrais interlocuteurs qui partagent un intérêt commun au votre : celui de vendre vos images !
Je terminerai par un encouragement aux débutants ou novices en photographie, qui trop souvent répondent aux sirènes des pseudo-agences discount que sont Fotolia et consorts : si aujourd’hui votre niveau photo ne vous permet pas d’intégrer une agence traditionnelle, cela ne sera peut-être plus le cas demain. Pensez-y et ne fermez pas les portes qui s’ouvriront à vous dans le futur, en diffusant aujourd’hui des photos pour des clopinettes et une gloriole éphémère !
Merci Cédric pour cet article très très intéressant, qui ouvre la voix à de nouvelles perspectives en tant que photographe amateur…
… et qui donne des envies…
premier poste de ma part, mais certainement pas mon premier passage. un blog que je suis toujours avec attention. Merci pour le partage de toutes ces connaissances.
A ce que je vois, tu es assez remonté contre ces microstocks en ce moment et je suis aussi outré que toi quand au risque de voir fondre les revenus des professionnels, au profit d’amateurs qui se font floués par les soit-disant revenus d’appoint de ces microstocks. Comment peut-on espérer gagner de l’argent en vendant une photo, de qualité en plus, à 15 centimes d’euros ?
Je pense surtout que bon nombre d’amateurs désirent juste flatter leurs égo en se disant : cool, j’ai vendu une photo, je suis aussi bon qu’un pro !
Au bout de 100 photos vendus, il se disent : Tout ça pour 15 euros, j’aurais mieux fait de rester à ma place !
Ce post est une très bonne initiative et éclaircira, je l’espère, la voie vers un recours à des agences de renom pour les amateurs avertis, pour que la photographie retrouve un peu de sa "noblesse" et sa juste valeur commerciale…
Et le pire, c’est que ça ne se passe pas que dans la photographie.
La mondialisation actuelle est si vive et les profits des entreprises toujours la plus grande des priorités, au détriment de ceux qui les font vivre… (que ce soit Fotolia pour ne citer qu’eux, mais aussi les grandes surfaces avec leur fruits et légumes;…;…)
Enfin, je pars un peut hs, désolé mais moi aussi je suis remonté contre tout ça !
Heureusement, Bios, Naturimage et les autres ont encore une place non négligeable sur le marché photographique, tout n’est pas perdu !
De rien David 😉
Très sympa ton site !
Merci pour cet article très intéressant ! Le microstock ne me tente vraiment pas.
Merci beaucoup pour cet article.
Effectivement Olivier, je suis légèrement remonté 😉
Ce n’est pas un combat personnel contre une ou des entreprises, mais contre un schéma économique qui a dérivé. L’existence en tant que soit des microstocks a me semble-t-il son intérêt, notamment pour le marché très spécifique du web.
Le hic est que leur utilisation a fortement dérivé sur les médias traditionnels, qui n’hésitent plus à se fournir dans ces pseudo-agences à des tarifs 100 à 200 fois inférieurs à ce qu’ils devraient payer mais surtout, s’affranchissent totalement, de ce fait, de toutes les obligations légales en la matière (charges sociales notamment).
Le tout dans la plus parfaite illégalité, puisque de surcroit les cessions de droits d’usage ne respectent plus le Code de la Propriété Intellectuelle !
C’est uniquement cela le soucis, rien d’autre 😉 (mais c’est déjà pas mal !)
Merci pour cet article fort édifiant.
Maintenant je sais ce qu’il me reste à faire (outre le fait de m’améliorer :P) : tenter le coup. Enfin dès que j’aurais remplacé mon bridge par un reflex gérant le RAW…
En tout cas merci pour cet article vraiment, plein de pistes et de conseils mais bon en tant que fidèle lectrice de ce blog je n’en attendais pas moins 😉
Bravo pour ce billet, aussi complet que juste, y compris sur les gains espérés qui sont rarement donnés par les photographes…
On me pose souvent la question "comment vendre ses photos", je pourrais citer ce billet maintenant 🙂
Une petite question, tu travailles qu’avec BIOS ?
Superbe billet, très intéressant.Merci
Ça démystifie un peu les agences pour nous petit amateur.
Enfin….encore de nombreux progrès à faire…mais ça fait envie.
Merci pour ce partage.
Merci pour cet article très intéressant, les agences photos j’y pense mais j’attends encore un peu d’agrandir mon stock de photos, c’est une passion encore assez récente chez moi.
Excellent article !
Attention les microstocks c’est comme des sangsues qui sucent le sang des meilleurs chevaux…
Voici les pubs qui accompagnent cet article sur ton blog au moment où je le lis :
Images d’iStockphoto
Ayez l’Image Parfaite, Téléchargez une Image Gratuite Chaque Semaine
Shutterstock® Stock Photo
Download 750 for $249 from over 5,000,000 Royalty Free Subscription
De quoi sauter par la fenêtre non ?!
Amicalement,
Loïc
Yes
Depuis décembre 2007…
Bonjour,
C’est avec une grande attention que j’ai pu lire la page d’une traite, autant j’ai pu en être absorbé !
Ma question est la suivante :
Pour vous, quel est la méthode la plus simple pour devenir pro ?
Et un jour prétendre postuler pour » BIOS »
Auriez vous un conseil pour rentrer dans le monde pro ?
Je suis actuellement photographe chez » FGPeople » pour réaliser des photos de soirée, me permettant ainsi d’avoir des avis et une évolution par rapport à mes photos.
Demain, je souhaites réaliser une formation au » CFNDI » par correspondance.
Est-ce Vraiment une formation reconnu par le monde professionnel ???
Merci d’avance pour les éfforts dont vous aurez fait preuve.
Bon courage.
Jérôme
Bonjour Jérôme
Pour devenir pro, je dirais qu’il « suffit » de s’en donner les moyens : le temps, le matériel (nécessaire quand même !), accessoirement le talent (mais là on sera dans le cadre d’une « sélection naturelle » dans le sens où si nos photos sont nases, on nous le fera savoir très vite !)
Être pro n’est qu’un statut fiscal / social, rien de plus : comme la profession n’est pas réglementée, n’est exigé aucun diplôme particulier. Sauf que le travail et les clients ne tombent pas du ciel 🙂 car qui filtre de facto les bons des mauvais (si j’ose dire) – quand je dis « mauvais », je parle également de ceux qui ne savent pas gérer ou vendre leur travail…
Postuler chez BIOS est ouvert à tous, mais l’entrée est très sélective, indéniablement.
Je ne connais pas les formations proposées en matière de photographie, désolé !
Bonjour Cedric
comme d’habitude je fais ma petite visite sur ton site que j’adore.
Merci d’avoir partager sur ce sujet.
J’aimerai moi aussi un jour pouvoir integrer une agence mais je ne pense pas que mes photos soit assez bonne.
Si jamais tu avais 1 seconde pour faire un tour sur mon site et me donner ton avis.
Je serai tres heureux qu’un artiste comme toi me donne son avis meme si ca doit etre négatif.
Au plaisir de lire ton prochaine article.
Cordialement
Meloblues
Si j’ai laissé ces annonces, ce n’est pas pour rien !
Cela montre aussi que ces sociétés ont besoin de pub pour subsister (pas le cas des agences traditionnelles…)
Et la pub, ça coûte cher, très cher.
Pour ma part, je propose mes photos à BIOS. J’ai passé l’étape 1. J’ai une centaine de photos prêtes… que je vais recontrôler avant de franchir le pas ! Voudrais pas qu’ils me disent "essaie encore" puis que je doive ré essayer plus tard. Mais comme tu dis, me voire toucher 0.31€ pour une photo en abonnement: ras le bol !
Pour BIOS, j’ai attendu 2 ans avant de proposer un dossier…
Je connais d’excellents photographes qui s’y sont repris à 3 fois pour rentrer. En fait, tous ceux que je connais (dont moi) qui y sont rentrés du premier coup étaient généralement "spécialisés" (pour ma part, animaux domestiques et plus particulièrement les chats, et accessoirement photo aérienne ; je n’y suis pas rentré grâce à la photo nature !)
L’équipe est très sympa, très pro. BIOS m’a fait rêver des années, c’est une sorte de reconnaissance que d’y avoir un pied, et surtout ça permet de rencontrer des gens extraordinaires !
D’accord avec le dernier commentaire de Cédric (et l’article, bien sûr !).
Borax, je ne suis pas rentré chez Bios du premier coup, mais du deuxième, et c’est cette opportunité qui m’a fait franchir le pas du numérique. Ca fait un peu mal à l’égo de se faire remercier la première fois, mais si on a la volonté de persister, on est sûr que son travail ne pourra que s’améliorer. Après tout, c’est le but non, que l’enjeu soit économique ou pas ?
Et puis, il ne faut pas se voiler la face, microstock ou agence, je pense que la plupart de ceux qui passent sur ce site ne vivent pas et ne vivront pas demain de la photo (surtout pas par les temps qui courent !). Comme le dit très bien Cédric, il y a une forme de reconnaissance dans cette démarche.
Donc n’oublions pas non plus que les agences font de l’illustration, c’est-à-dire que le choix des photos repose aussi sur des critères commerciaux de possibilité de ventes. Que cela ne nous empêche surtout pas de continuer à être créatifs, même si les images qui en résultent seront difficilement vendables, c’est quand même cela l’âme de la photo !
encore un bel article, comme d’habitude 🙂 heureusement ce discours est de plus en plus répandu et accepté, tuer les photographes et brader son travail n’étant pas les choses les plus intelligentes à faire !
cela dit, tu ne précise pas si les agences ont anticipé le statut "d’auto-entrepreneur" disponible à partir du premier janvier, je ne sais pas s’il est compatible avec une vente déléguée mais c’est un moyen intéressant de gérer sa fiscalité (charges très faibles, impots sur le revenu faibles sous condition etc)
pour mémoire c’est de ça que je cause :
www.lautoentrepreneur.fr/
au passage je continue à chercher un bonne agence (avec des vrais gens) pour mes photos du Japon, je vais fouiller un peu les liens que tu donne 🙂
alain
Il convient d’ajouter, au risque de briser quelques rêves, que les revenus touchés par les photographes baissent inexorablement chaque année du fait de l’explosion de l’offre de nouvelles images. Merci le numérique.
Je place en agence un peu plus de 700 nouvelles images chaque années et mes revenus baisse d’environ 20% par an.
C’est d’ailleurs un sujet de préoccupation pour les agences qui voient de plus en plus de pros délaisser cette activité car plus assez rentable. C’est dommage car les revenus des images d’illustration permettaient aux pros de financer des travaux de fonds coûteux et dont le retour sur investissement n’était pas toujours garanti. Finalement contre toute attente le numérique est à l’origine d’un appauvrissement exception faite des fabricants de matériel (Canon, Nikon), des magazines photo (Chasseur d’Images), des Yahoo et Google (Flickr, Picasa), voire les concours photos (Montier-en-Der) à la recherche de contenus gratuits offerts par de généreux photographes avec lesquels on fait des fortunes dans leur dos au non du partage et de la convivialité…
Merci pour ce très bon article (comme toujours d’ailleurs). Je me pose une question:
Y a-t-il un minimum de travail à fournir par exemple par mois ? Est-ce qu’il faut être "productif" pour rester dans une agence ?
Merci et bonne suite !
Il y a quand même des freins importants à l’entrée en agence pour les gens qui ne sont pas photographes de métier : le stock à présenter, la qualité (shooting en RAW), l’indexation (champs IPTC et classement) et la résolution minimum.
Il est donc important d’avoir une démarche professionnelle dès que possible, même si la photographie n’est qu’un loisir, faute de quoi il sera très difficile d’y placer ses photos.
Personnellement, je suis refait : j’ai trop "fait durer" mon reflex 6Mpix que je n’ai remplacé qu’il y a un mois. J’ai donc un stock de plusieurs milliers de photos qui n’entreront pas en agence, bien qu’elles aient été faites en RAW et soient (à peu près) indexées. Du coup, je n’ai pas d’autre solution que de tenter de les vendre en direct et, chose curieuse, la résolution est rarement un problème (sauf quand je tombe sur des gens qui veulent faire une 4×3, mais ça n’est arrivé qu’une fois)
Très bonne question Nicolas.
Il n’y a pas en principe de limite "basse" (je crois même savoir que certains photographes ont pu un jour entrer dans une agence sur un reportage d’actualité qui leur a rapporté une grosse somme, puis ont cessé depuis d’alimenter le stock, ayant de temps à autre quelques ventes anecdotiques…)
Néanmoins, dans l’intérêt de tous, il est préférable d’alimenter la banque d’image de manière régulière…
Salut Olivier
EXCELLENTE intervention 😉
Je préciserai que la limite de 10 MPixels que BIOS impose depuis… un mois (avant c’était 8MPixels) à ses photographes, est simplement la conséquence de demandes de plus en plus courantes de la part des clients d’images "à recadrer" mais dont on veut toujours plus de détails.
Désormais, un magazine qui veut faire un poster en A2 (environ 40×60 cm) veut du 300 DPI "propre". Faites le calcul… Et très généralement, sur du poster on a une demande contraire à celle d’une couv’ ou d’une page intérieure pour un article : on veut du plein pot, du gros plan au lieu d’une photo aérée !
Même avec un EOS 5D à 12.8 MPixels, on devient justes… Ce qui est un comble quand on sait qu’il n’y a pas si longtemps, on faisait des doubles-pages avec des 4 MPixels (Canon EOS 1D, NIkon D2H…)
Je crois surtout que les clients en veulent toujours plus, toujours moins cher !
"Même avec un EOS 5D à 12.8 MPixels, on devient justes…"
Cédric, merci de me casser le moral, moi qui vient d’en acquérir un 🙂
J’aurais peut être dû opter pour un 5D MkII et me lancer moi aussi dans la chasse aux points noirs !
^_^
"Juste" est une façon de parler, hein ! Tout le monde sait que nous ne recadrons jamais nos photos 😀
Merci pour cette présentation très complète et bien structurée !
… et pas du tout orientée !!!! :p 😉 (mais ouiiii je te taquiiine !! 😉 )
Les agences, ça fait rêver mais à moins de faire dans le scoop ou d’avoir les moyens d’obtenir une image sensationnelle d’un sujet ultra porteur… ça me semble bien bien difficile de bien vivre comme celà… 🙁
Si encore il s’agissait juste de mettre ses photos en ligne en espérant que ça mette un peu de beurre dans les épinards… mais le temps passer à gérer les photos et à les accompagner de mots clé est considérable…
Juste une petit remarque d’ordre terre à terre, je pense que cette phrase signifie le contraire de ce que tu veux dire.
Tu peux dire "les agences traditionnelles s’acquittent de toutes les obligations…"
"les agences traditionnelles s’affranchissent de toutes les obligations légales en matière de cessions de droits"
Je ne connaissais pas cette agence spécialisée dans la photo culinaire… mais je ne sais s’il est possible de vendre à ce genre d’agence des plats de Chefs… il pourrait y avoir des problèmes de droits non ?
Merci et bonne soirée !
Effectivement, j’avions mal tourné ma phrase (corrigerai demain, là j’ai du boulot sensiblement moins passionnant que l’écriture…)
Pour la photo culinaire, très sincèrement aucune idée ! Les plats cuisinés sont-ils soumis au droit d’auteur ?… J’en doute un peu personnellement 😉
Concernant les agences : c’est un complément de revenus, ce n’est pas un salaire à proprement parler, c’est clair. Ceci étant dit, avec le temps cela peut constituer un complément "confortable" (je connais des photographes qui font 500/600€ par mois sans trop forcer…)
Même la moitié ou le quart ! A partir du moment où cela permet de se payer un beau cailloux de temps en temps (je ne parle pas d’un 500mm bien sur). Ou un nouveau 5D tout les 3 ans, à chaque renouvellement !
Très bon article !
Merci 🙂
Merci pour cet article for intéressant.
Note de l’administrateur : pas de liens « SEO » merci !
Bravo pour cet article bien fourni, je vais m’intéresser à ces agences de plus près…
Quoi qu’il en soit (ne me jettez pas la pierre) les microstocks semblent être une bonne source de revenu pour les producteurs de contenus vectoriels, qui se vendent mieux et sont moins nombreux dans ces banques d’images. Pour la photo cela à du être intéressant à une époque pour les photographes étaient moins nombreux. Cela change et par forcement dans le bon sens pour les photographes.
Mettre Fotolia et iStock me semble inexact, les tests d’entrées sont plus difficiles sut iStock et la qualité des photos proposées le montre bien.
Bonne journée
Merci pour ton intervention aSeed.
Effectivement, pour les créations vectorielles il semble que le marché soit légèrement différent. Par contre je mets bien iStock et Fotolia dans le même bateau car si au niveau qualitatif il peut y avoir une différence (réelle ou pas, je ne sais pas), au niveau pratique et surtout juridique, il n’y en a pas : les deux oeuvrent en dehors des limites légales en France !
Merci pour cet article, comme toujours bien documenté, et bravo également pour la revue de presse.
Très bien cet article. Beau boulot.
Je signalerai que le groupe Eyedea est toujours dans une phase transitoire et que Rapho et Gamma, ses deux agences phares, sont en pleine mutation (ça tire plutôt vers le bas). Attention donc en plaçant ses images là bas. Qui plus est, les taux sont peu avantageux.
Pour les photographes de concerts/musique, ils peuvent aller frapper à la porte de l’Agence Dalle, très reconnu :
www.dalle.fr/
On gagne 60% sur les ventes France et 50% sur l’international, sans "exclusivité").
(son défaut elle n’est pas présent sur PixPalace (www.pixpalace.com/ ce qui est un atout considérable quand on est une agence).
Très bien cet article. Beau boulot.
Je signalerai que le groupe Eyedea est toujours dans une phase transitoire et que Rapho et Gamma, ses deux agences phares, sont en pleine mutation (ça tire plutôt vers le bas). Attention donc en plaçant ses images là bas. Qui plus est, les taux sont peu avantageux.
Pour les photographes de concerts/musique, ils peuvent aller frapper à la porte de l’Agence Dalle, très reconnu :
www.dalle.fr/
On gagne 60% sur les ventes France et 50% sur l’international, sans "exclusivité").
(son défaut elle n’est pas présent sur PixPalace (www.pixpalace.com/ ce qui est un atout considérable quand on est une agence).
Merci Pierre pour ton intervention, je ne me souvenais plus de PixPalace (je crois que Catherine Deulofeu m’en avait touché mot à Montier fin novembre…), c’est effectivement à connaître !
Idem pour l’agence Dalle ; elle couvre un domaine peu "connu" si j’ose dire (je connais beaucoup de photographes de concert/musique mais je ne connaissais franchement pas cette agence !)
tres, tres interressant je pense l’avoir deja dis sur un autre post, mais vous etes le seul pros à ma connaissance à donner des infos sur tout ce qui concerne la photo et les agences. je suis actuellement en contact avec l’agence COLIBRI.
merci et passez toutes et tous d’excellente fetes.
holla 21-12=? duraille pendant les fetes
philippe
Super article, mais assez déprimant finalement : J’avais passé l’étape 1 chez bios il y a environ 2 ans, et j’avais étais recalé à l’étape 2 (ma sélection sur CD), mais encouragé en resoumettre.
J’étais justement en train de préparer une nouvelle sélection, cependant :
1/ Mon matos n’a pas évolué depuis, je suis toujours a 8mpi
2/Toutes mes photos ne sont pas en Raw (bien que de plus en plus)
Pourtant un bon 4mpi en Jpeg continue a faire de bonnes doubles pages dans les livres ou les magasines..
Bonjour Jul
Juste pour information : ce sont les clients qui sont demandeurs de résolution, car l’habitude vient de plus en plus au recadrage des photographies proposées… ce qui explique les besoins en résolution !
certes, mais il serait intéressant de savoir si cette demande est vraiment fondée, et si ça n’est pas plus du à l’impact de la course au pixel que nous vivons actuellement sur le marché et qui ne veut plus dire grand chose (Ne commence t-on pas à dire que la limite de résolution des objectifs est atteinte et qu’augmenter encore la résolution des capteurs ne se traduira plus forcément par un gain de qualité ?)
Je me pose juste la question…
Merci pour ce billet complet qui tombe à point, je suis à deux doigts de me déclarer auteur.
On entend parfois des histoires de personnes qui sont passés à côtés d’une belle vente directe car le client est finalement tombé sur l’objet de la transaction en cours dans un microstock. Vendre des photos sur deux fronts est risqué et n’apporte de toute façon, rien…
Sais-tu si les agences surveillent le contenu des microstocks, pour valider une exclusivité par exemple?
Bonjour Julien
Je ne crois pas que les agences le fassent car c’est tout simplement ingérable : cela n’engage d’ailleurs que l’honnêteté du photographe, qui devra annoncer si telle ou telle photo est déjà diffusée ou pas 😉
Très généralement, l’auteur qui diffuse ou a diffusé des images en microstock doit considérer que ces images sont perdues, car il n’en maîtrise plus du tout le devenir ni la diffusion passée. C’est une triste réalité et l’une des différences majeures avec les agences traditionnelles, qui assurent un suivi exemplaire en la matière.
Je crois pas l’avoir lu dans ton article mais il faut aussi préciser que souvent les agences demandent l’exclusivité. J’entends par là que par contrat, tu ne peux travailler qu’avec une seule agence. Quelques fois, elles peuvent même t’empêcher de négocier en direct. Personnellement, je suis en agence depuis peu… 🙂 Et c’est cool… 🙂
bonsoir cedric,
puisque l’ont parle d’exclusivité, pouriez vous me dire si un photographe peut etre dans plusieurs agences à la fois ?
merci
philippe
Effectivement, la notion d’exclusivité est à double tranchant, car cela peut aller de l’exclusivité sur une photo (ou une série de photos, ce qui est normal) à la "totale" (interdiction de toute cession par le photographe !)
Cette clause est généralement négociable avec l’agence… Perso j’ai travaillé durant un petit moment à cheval sur mon ancienne et ma nouvelle agence, sans trop de difficultés (les photos passées dans la nouvelle avaient été retirées de l’ancienne). Mais je connais des photographes qui bossent avec plusieurs agences, parfois… sous pseudo ^_^ (pour ne pas être emm… !)
Tres bon papier
J’apprecie la construction, l’infomration et l’analyse
J’apprecie les liens qui sont une mine d’informations
Merci beaucoup
Amicalement
Michel L.
Meilleurs vœux à tous.
Merci Cédric pour ton blog, il éclaire l’ensemble des personnes qui sont encore dans le doute comme moi.
Encore amateur (avec une préférence pour la technique : anaglyphe, stéréoscopie, lenticulaire), je suis sur le point de laisser tomber mon boulot de bureaucrate pour me lancer dans la grande aventure que représente ce métier.
L’agence semble être une source de revenus d’appoints mais comment survivez-vous ?
Est-ce le bouche à oreille, les connaissances, le talent ou bien encore oser frapper à toutes les portes (cartes postales, calendrier, mariage, écoles, etc…) ?
Encore merci à tous pour vos remarques si importantes.
Amicalement,
Christophe.
Pour le lenticulaire : www.limbricateur.com/ et
www.cnam.fr/reliefBonnet/…
Pour la stéréo et l’anaglyphe : prodiex.free.fr/
Encore un excellent article.
De très bons conseils et beaucoup de démystification.
Y’a pas à dire, les microstocks ont fait couler beaucoup d’encre et n’ont pas fini d’en faire encore couler…
J’ai pu constater que certains magasins photos utilisaient ces microstocks pour leurs propre publicité (voir à la fin du magazine "Image et Natures", la source Fotolia est parfois citée). Bien sûr, en tant que patron de magasin, il faut économiser là ou l’on peut (surtout en ce moment, avec la concurrence des ventes en ligne) et je comprend que puiser dans ces agences peut se justifier (faible coût).
Mais cela m’a fait mal au coeur pour le photographe : comment peut-on espérer rentabiliser le matériel, le temps passé, les déplacements et tout le reste avec des hypothétiques ventes à des tarifs si faibles ? Tous ces frais ont un coût qui ne peut pas être amorti avec des tarifs de microstocks si faibles. Et je ne parle pas d’aller au delà des frais généraux pour faire du bénéfice. Allucinant. On suicide la profession.
Merci également pour avoir donné des indications de gains, c’est assez rare. Tu vas me trouver curieux, mais au vu de tes gains (3000 euros/an), tu dois bien avoir un autre job, alors lequel ? Dans un autre fil, tu nous dis que tu lorgnes vers de la création web, alors, si ma curiosité n’est pas trop grande, qu’en est-il ?
Didier
Effectivement Didier j’ai bien d’autres activités 😉
3000€/an c’est uniquement mes revenus d’agence. À côté il y a toutes les ventes directes, pour 2008 elles auront approché les 8000€ environ (je lâche le chiffre !) en comptant tout ce qui touche de près ou de loin à la photo.
À côté de cela je suis salarié à plein temps (informaticien), ma femme et moi avons un élevage de chats de races (à dimension familiale) et je viens de créer une société… Les nuits sont très courtes en ce moment et cela explique le peu de photos que je fais depuis 6 mois, mais ça ne durera pas 😉
Concernant les microstocks, je pense vraiment que certains gagnent effectivement de l’argent avec ce système (ils avouent par contre y travailler à temps plein : il n’y a PAS de secrets !!!), mais je persiste et signe aussi à affirmer que la base de cette rémunération est quelque part malsaine.
Maintenant, les revenus d’agence trad’ n’ont jamais été aussi faibles qu’en ce moment, et je me demande où l’on va… La vente directe a donc de l’avenir à mon humble avis !
Au passage, je gagne autant que certains en microstock avec 15 fois moins de photos en stock ^_^
bonjour cedric,
je viens tout juste de signer avec une agence, et c’est grace à vous et vos conseils, merci.Mais maintenant que je suis de l’autre coté de la barriere, les microstocks me font peur aussi. J’espere ne pas avoir integré une agence alors que l’activité est sur le déclin. C’est vraiment génial de pouvoir travailler de concert avec des photographes "pros" dont je connaissais les oeuvres par livres interposés, par contre que de boulot pour remplir les informations. j’ai l’impression de passer plus de temps sur mon pc qu’à faire des photos. Mais bon la passion avant tout. question bete c’est quoi un pseudo "SEO"
Un pseudo "SEO", c’est un pseudo utilisé généralement couplé à un commentaire sans intérêt et dont le but est uniquement de générer un lien vers le site de la personne qui a posté ledit commentaire.
Je donne un exemple : si je vais sur un blog traitant des tartes aux fruits et que je poste un commentaire genre "wouaiii super bon ça !" avec le lien vers mon blog et le pseudo "blog photo nature", c’est un pseudo "SEO" 😉
(SEO signifie "Search Engine Optimization" et est un terme bien connu des webmasters qui se soucient un peu de leur référencement…)
En fait un lien pointant vers un site avec une ancre (on nomme ainsi les mots format le lien) dans la thématique du site aura plus d’intérêt qu’un lien avec un mot générique ou un prénom. Mais bon je pense qu’il y a des limites à la technique et que par moment, il faut savoir être plus "humain" !
Merci Cédric pour ces réponses.
Qu’apelles tu "vente directe" ?
J’imagine qu’il s’agit d’une vente sans intermédiaire ? Tu vends directement via ton site, tu démarches toi même la presse ? Tes revenus en vente directe me paraissent suffisament élevés pour que je m’intérroge donc sur la façon dont tu vends.
Promis, la prochaine fois, je ne te demanderai plus de trop te mettre à nu !
Didier
Bonjour Didier
Le plus souvent, ce sont des contacts via mon site Internet ; j’ai énormément travaillé mon référencement depuis 2005 (déjà !) et malgré le peu de photos (c’est relatif) disponibles sur mon site web, j’arrive à apparaître autant dans les résultats textes sur des recherches comme "photo <nom de l’animal>" que dans Google Images (entre autres). Idem avec mon site sur la Champagne Ardenne, plus ciblé "tourisme" (mais très léger avec seulement 150 photos…)
J’ai donc par ce biais des demandes très régulières, que ce soit de la presse magazine (derniers en date : Historia, Détours en France, En Bourgogne ; je n’ai pas conclu l’affaire avec le premier, mais avec les deux autres oui 😉 et d’ailleurs j’en parlerai très très prochainement sur ce blog !) ou avec des agences de communication, des collectivités locales ou des entreprises (dans une moindre mesure).
Il y a aussi les demandes qui passent par réseau de connaissances. Et elles sont de plus en plus nombreuses ! Plus on "avance" dans le métier, plus les contacts sont nombreux et permettent de générer au fil du temps des contrats. Je n’hésite par contre jamais lorsque je n’ai pas d’images, à conseiller tel ou tel photographe (des amis que je sais sérieux et qui disposent évidemment des sujets demandés).
Il n’y a pas de règles préétablies, les demandes arrivent "toutes seules" au bout d’un moment, mais il faut toujours savoir répondre aux sollicitations et prendre les opportunités quand elles se présentent. Et ne pas être timide et oser, tout simplement. J’ai déjà essuyé des refus, mais ça fait parti des règles du jeu 😉
bonsoir cedric,
vous ne mettez donc pas toutes vos photos chez BIOS, j’ai remarqué personnellement que mon agence ne prend en faite que les photos qu’il n’ont pas, quitte à laisser de meilleurs clichés mais qu’ils ont deja en moulte exemplaire.
Maintenant je part vérifier sur leur site avant de preparer des clichés à la soumission. Je suppose que nous sommes tous pareils sur le site, la moindre photo de ballade ou de tourisme devient par automatisme quelque chose de reflechit et donc d’exploitable ce qui donne une phototheque consequante.
philippe
80.000 € en vente directe, c’est une somme plus que conséquente.A coté les 3.000 € d’agence ne sont rien.
je pense que c’est votre chiffre d’affaires avant frais, charges pro et cie ???
Tout de même, cela fait un beau salaire mensuel
Oh p… Euh rectifiez : c’est 8000€ (huit mille !!!)
Si je gagnais ça avec la photo et que ça représentait un tiers de mes revenus, boudiou, j’aurais toute la collec’ Canon 😉
Je corrige mon intervention de suite !
Dommage, je me lancais de suite dans la photo nature….
Non, je blague, faut avoir le talent.!!!
8000€ en direct, c’est tout de même sacrément bien même si 10 fois plus aurait été pas mal aussi …..
Je comprenais pas non plus pourquoi tu n’avais pas investit dans le 1DS-Mkxxx je sais plus combien (je suis nikoniste!!!)ou dans le dernier dos numérique de 50Mpixels…
Félicitations pour tes photos bien sur mais aussi pour tes revenus.
Et puis il vallait mieux corriger car si le fisc passe par là..bonjour le redressement fiscal pour un oubli de 72.000 € (sic !)
Je recommande cet article d’un pro du marché de la photo sur le thème de vendre ses images:
www.epictura.fr/blog/arti…
PAS de pseudo « SEO » merci !
Magdalena (pas sûr du prénom), le pro c’est toi me semble-t-il…
L’article apporte de l’information mais ne semble pas faire la différence entre respect de la loi et vente d’image à tout prix. D’ailleurs ta banque d’image est tout simplement hors la loi et le fait de "faire comme les autres" n’excuse en rien cette pratique.
Qu’on soient bien d’accords 😉
Pour en revenir aux revenus photo, 2009 commence très moyennement avec une recrudescence de contrats qui ne passent pas (trop cher mon bon monsieur !)
Tout juste s’il ne faut pas que je paye pour placer mes photos… Le summum aura été l’équivalent de La Poste d’un pays voisin qui m’avait généreusement proposé 200€ pour une photo destinée à l’édition d’un timbre tiré à… 10 MILLIONS d’exemplaires !!! Évidemment j’ai refusé, faut pas déconner non plus ! Après d’âtres négociations d’ailleurs…)
Je comprends petit à petit ce que vivent les pros qui en vivent, car l’an passé à la même époque j’avais déjà fait 4 fois mon chiffre actuel…
Moi je suis très intéressé par l’idée d’intégrer une agence traditionnelle mais je trouve étrange qu’il faille passer un entretient pour integrer cette dernière car les photos sont les témoins direct du génie de notre travail!!
Cédric,
Merci pour votre article, très intéressant. Cela va m’encourager dans mes démarches pour éventuellement contacter une agence. Comme vous, j’ai la passion des chats et c’est grâce à l’adoption dans un refuge d’un maine coon que j’ai commencé la photo. J’ai créé un site consacré aux félins et à la nature et je vends des photos sur des petits marchés, dans ma région (Haute Savoie). J’aimerais cependant avancer dans mes démarches mais je ne suis pas certaine d’avoir le niveau. Si vous avez le temps, j’apprécierais que vous me donniez vos commentaires sur mes photos félines (mon site : www.felinid.ch/) Je vous remercie par avance pour vos commentaires.
Avec mes cordiales salutations et merci pour vos articles.
Bonjour je m’apelle Richard et j’ai lu cet article avec passion, et il m’a appris énormément, notamment a déjoué quelques piéges, mais j’ai vraiment besoin d’aide car je veut perçés et vendre mes photos dans le monde automobile et la presse automobile, mais je ne sais pas ou débuté, si quelqu’un connait une agence, qu’il me fasse signe, j’en serait énormément reconnaissant.
Merci pour l’article, très intéressant !
Ca me semble un peu étonnant cette limite de 10Megapixels…
Je n’en ai que 8 sur mon 30D et je diffuse en agence sans problème !
Bonjour Mat
En fait ça dépend des agences. Certaines ne demandent que 4 MPixels… d’autres évoluent et demandent actuellement 10 MPixels !
Par ex. BIOS PHOTO, quand je suis arrivé chez eux, acceptaient du 8 MPixels (un an auparavant c’était 6 MPixels). Désormais c’est 10. Bon, je ne pense pas que cela augmente indéfiniment même si maintenant je suis paré avec mon 5D mark II ^_^
Super article et quel merveilleux site que celui-ci … 🙂
concernant le sujet :
Comment peut-on décemment vendre ses meilleures photo une poignée de moules (comme on dit chez moi) ?
quand on vois le prix d’un matériel de qualité, le temps que ça prends en post-traitement et j’en passe pour avoir une belle image…
bref ou est le bon sens dans tout ça ?
Je pense surtout que beaucoup de gens ne connaissent pas les prix du marche "normal" pro ceci explique cela peut être ?
cet article devrais être diffusé sur tout les forums photo il ouvrirais les yeux à bien des gens je pense.
Merci encore.
Bonjour ,
Merci pour tous ces precieux renseignements .
une question :
Quel sont les agences specialié dans les Monuments , Architecture etc ..?
Merci d’avance .
bernard
Re bonjour,
Sous photoshop comment mettre un titre , description & mots clé & intégré ces info au fichier JPEG dans l’en tete EXIF ? vous connaissez un site qui décrit ces opérations ? Merci d’avance
bernard
Bonjour Cédric,
Je viens de prendre connaissance de ton billet (avec un peu de retard ^^). L’argumentation est bien faite, et le propos parfaitement illustré avec ton expérience personnelle et des chiffres que tu oses dévoiler. Je me bas aussi contre les microstocks dont l’effet insidieux est de tirer le marché vers le bas. Au delà de ce débat, ton dossier, s’il est lucide, n’en est pas moins une bouffée d’air frais pour ceux qui pensent que la photographie de qualité est toujours en vie. Tout comme toi, je pousse mes amis photographes à tenter l’aventure dans des agences classiques, et j’ai appris avec grande satisfaction que deux d’entre eux sont récemment entrés chez Naturimages. Si c’est une satisfaction personnelle pour ces photographes de talent, celà démontre aussi qu’avec du travail et de la ténacité on peut encore devenir un acteur du monde de la photographie.
A bientôt,
Christophe
Bonjour
Très bien ton billet.
J’ajouterai qu’il faut beaucoup beaucoup de photos pour que tout les mois ça tombe financièrement et puis la retraite c’est le nombre de photos en stock dans l’agence qui permettra tous les mois les royalties par la vente des photos d’illustration pendant des années ( il faut bien choisir des sujet qui ne risquent pas de changer au cour des années sinon il faut refaire les sujets.
Par contre moi je préfère travailler pour plusieurs agences spécialisées dans différents domaines :Je travaille pour 4 agences de photos de presse : Je travaille de la façon suivante : Quand je me fais accrédité ( je reçois tous les jours des communiqués de presse dans ma boite émail) avec ma carte de presse, je diffuse mes photos sous différents angles dans 3 agences concurrentes.( les agences concurrentes voient mes photos sur le serveur de Pixpalace )dans toutes les agences avec qui je travaille
Si une agences de presse m’envoie sur un sujet, je travaille en exclusivité pour cette agence pour le sujet.Et j’ai remarqué que l’agence qui ne veut pas que je travaille avec les autres, me charge plus en demande de reportage que les autres… Je contrôle mes photos sur le serveur " Pixpalace". De toute façon de cette façon c’est le photographe qui tient l’agence plutôt que le contraire…
Pour arriver a gagner sa vie, il faut travailler tous les jours, sortir par tous les temps.. été comme hivers, se déplacer, je fais en moyenne par sujet 30 à 60 photos (A VENDRE) et tous les jours ce qui donne 1500 en gros photos par mois et quand tu commence a avoir 15000 photos vendables, tu arrives a vivre de tes photos… mais faut pas arrêter c’est tous les jours. J’arrive des fois a faire 3 sujets/jours ( en Région Parisienne)
Sinon l’ambiance est bonne entre photographe de presse, c’est un beau métier ou ta compagne ou épouse doit accepter des heures impossibles et des heures dans la nuits pour faire l’éditing et les légendes.. Un conseil parle a ta compagne du métier de photographe de reportage, pas de la passion de la photo, cela évitera des conflits avec ta famille!!.
Bonne journée
Del93
Merci Del93 pour ce retour du métier de photographe de reportage que personnellement je ne connais quasi pas.
C’est très intéressant, et ça me conforte dans une chose : pour gagner sa vie, il faut bosser et encore bosser, y’a pas de secrets 😉
Les conseils avisés de ce blog m’ont permis d’avoir une reponse favorable d’une banque d’images.
que faut-il penser de getty images?
Bonjour et tout d’abord, un grand merci pour cet article très passionnant.
Pour parler de biosphoto, j’ai lu un article qui disait que cet agence manquait cruellement de sujets approfondis, complets, c’est à dire ou "le photographe ajoute à sa prise de vue la connaissance qu’il a du sujet".
Il ne faut donc pas seulement apporter une qualité visuelle à l’image mais également une qualité scientifique.
Je suis très interessé pour "essayer" de rejoindre cette agence (d’ici quelques années, lorsque ma collection aura une réelle importance) cependant quelques questions me restent en tête…
– Pour les portfolio-tests (ceux que le photographe envoie pour déterminer si ses images sont en adéquation avec les attentes de l’agence), les fichiers doivent être de 150 DPI. Jusque la OK mais après confirmation du partenariat avec l’agence, les photos envoyées doivent être de 300 DPI en RAW. Or mon Canon EOS 450D ne va "qu’a" 240.
Puis-je ré-échantillonner l’image en 300 DPI et l’envoyer à Biosphoto?
Comment faites vous pour avoir des images de 300 dpi sans les retoucher? Est-ce la qualité du reflex?
Merci de m’éclairer sur ce point.
Bonne continuation et longue vie à ce site (ainsi qu’à son auteur d’ailleurs!!).
Cordialement, Jean Luc
Bonsoir
Au niveau de BIOS, pas d’inquiétude, le minimum requis est de 10 MPixels (il y a encore peu c’était 8 MPixels), par contre personnellement je ne joins JAMAIS les RAW.
Les RAW sont les négatifs numériques du photographe, et ils ne doivent jamais entrer en possession d’un tiers. On fournit usuellement à l’agence des fichiers "prêts à l’emploi" (généralement des TIF 16 bits, pleine résolution) ; pour ce qui est des DPI, ce ne sont que des valeurs indicatives intégrées aux fichiers, rien d’autre 😉
Oups,effectivement, rectification: les photos doivent être PRISES en RAW et non envoyées en RAW…
Merci de m’avoir éclairer Cédric.
Pour répondre au commentaire de Védé, Getty Images est une agence de photographie et une banque d’images américaine.
Elle a été fondée en 1995 à Seattle par Mark Getty, petit-fils du milliardaire américain Jean Paul Getty, et Jonathan Klein. Initialement banque d’images pour agences publicitaires, l’entreprise s’engage dans une série d’acquisitions, se diversifiant dans la photographie d’actualité. Elle devient alors premier fournisseur d’images (photos et vidéos) pour les agences publicitaires et groupes média.
Pour contrer la concurrence d’Internet, la société acquiert le site de vente de photos à bas prix istockphoto.com en 2006, et se diversifie par la vente de vidéos. Cette politique ne rassure pas le marché, qui fait plonger l’action de 90 à 25 dollars entre fin 2005 et début 2008.
Le fonds d’investissement américain Hellman & Friedman, spécialisé dans les médias, les services, la santé et l’énergie, la rachète en février 2008 pour 2,4 milliards de dollars avec reprise des dettes.
En France, Getty images est partenaire de l’AFP pour une distribution croisée, et sponsor de Visa pour l’image.
Acquis en mars 2007, le site britannique Scoopt.com lancé en juillet 2005, qui permettait aux amateurs de vendre leurs clichés aux médias, est fermé le 6 mars 2009 faute de rentabilité..
Source: Wikipedia.org
Bonne journée
Bonjour, moi je voudrais savoir ce que les agence demande aux photographe en général (diplome, book…)
Le CAP Photographie est-il reconu par ces agences ?
Merci
Bonsoir Chris
Les agences ne demandent… que de bonnes images vendeuses ! Aucun diplôme n’est exigé 🙂
Merci pour cet article très instructif!
Mais je me pose quelques questions à la suite de cette lecture: pouvez-vous vendre en direct les photos déposées en agence ou celle-ci dispose d’un droit exclusif sur ces photos déposées(ce qui correspondrait à un contrat du type la « totale », selon votre propre terme)?
Après avoir lu votre article, j’ai proposé des photos à un agence qui m’a envoyé un contrat: celle-ci exige l’exclusivité des photos déposées et ne m’autorisent pas la vente en direct. Serait-ce malvenu de leur demander une rectification au contrat afin que je puisse vendre mes photos en direct?
Merci par avance de m’éclairer
Bonjour Irisee
Cela dépend des agences ; la mienne (BIOS PHOTO) ne demande pas l’exclusivité, mais généralement quand on me demande une photo qui est chez eux, dans 95% des cas je transmets à l’agence.
Je ne le fais pas uniquement quand ce sont des contacts que j’avais déjà auparavant, ou quand il s’agit de prospects que je connaissais déjà par ailleurs (des amis travaillant dans un magazine par exemple). Mais pour tout le reste, je préfère de manière générale, n’avoir qu’une seule « entité » gérant les droits sur chaque photo, ça facilite grandement la gestion en cas de problèmes.
Pour répondre plus précisément à votre question : oui, il est parfaitement possible de demander un ajustement des clauses si elles ne vous conviennent pas. S’ils refusent… Ne signez pas (en tout cas si ça vous dérange !)
Bonjour,
J’aimerais vous poser une ou deux questions concernant les agences photos. J’aimerais savoir si un photographe est obligé de passer par une agence pour commercialiser ses photos ? Ne peut-il pas souscrire un contrat avec un agent privé ?
Merci d’avance pour vos réponses.
Bonsoir
Un photographe n’est en aucun cas obligé de passer par une agence. Et d’ailleurs un agent privé est… une agence (c’est pareil)
L’agence permet généralement de toucher des clients difficilement accessibles en direct, voilà tout l’intérêt 🙂
Bonjour je m’apelle ABBES. jai 17ans et j’ai lu cet article avec passion, et il m’a appris énormément . mais j’ai vraiment besoin d’aide car je veut perçés et vendre mes photos dans le monde du Sport ( Footbal . BasketBll ) et la presse SPORTIF, mais je ne sais pas ou débuté, si quelqu’un connait une agence, qu’il me fasse signe, j’en serait énormément reconnaissant.
Bonsoir
Avec un peu de retard : Regard du Sport (ex Vandystadt) est l’agence phare de la photo sportive.
Mais pour y rentrer, il faut VRAIMENT, mais alors VRAIMENT être au top !
Merci pour cet article très intéressant et constructif. Il m’a donné des pistes qui m’ont aidé à soumettre avec succès mon travail à une agence.
Le contact a été facile et nous avons trouvé tout de suite sans aucun soucis un ajustement d’une des clauses concernant l’exclusivité qui m’embêtait un peu. Effectivement, des fois, il faut surtout « oser ».
Au plaisir de lire les prochains articles.
Bonsoir
Article intéressant que je découvre ce soir mais malheureusement tout le monde n’est pas capable de rentrer dans une prestigieuse agence.
Existe t’il d’autres moyens de vendre ses photos pour « débuter » ?
J’ai bien compris que les microstocks comme fotolia n’étaient pas une solution pérenne.
Merci Cédric
Je viens de faire remonter ce billet et voilà déjà une intervention 🙂
Je pense écrire un article de fond sur la vente de photos, car effectivement si les différents articles de ce blog répondent en matière d’agence, de microstocks et d’éthique (entre autres), je pense qu’un petit résumé devrait servir beaucoup de personnes !
Merci beaucoup pour cet article pertinent et éclairant, qui donne envie de travailler ses portfolios et de les présenter en agence.
Pour réagir à votre dernier commentaire, en effet, un petit résumé sur « comment vendre ses photos » serait extrêmement précieux – je pense parler au nom de beaucoup de gens en disant que je garde mes photographies pour moi surtout parce que je ne sais pas comment les vendre, et que le milieu, de l’extérieur, me paraît infiniment difficile d’accès.
Je suis ce blog depuis un bout de temps et je voulais déjà vous féliciter pour son contenu toujours intéressant !
Et merci pour cet article très intéressant et constructif. Il m’a permis de connaitre les différentes agences, et de soumettre avec succès mon travail dans l’une d’entre elle !
Merci !
Jérôme
Merci Jérôme, et félicitations 🙂
Bonjour et bravo pour la qualité de ce site.
Ayant photographié il y a plusieurs années en JPEG (avec le 300D, ça date…) je ne peux donc pas vraiment me permettre de proposer certains de ces clichés ? (ne possédant pas les RAW)
Merci
Bonjour
Les agences comme BIOS ou Naturimages demandent aujourd’hui des résolutions minimales > 6 MPixels (certain pour BIOS, quasi pour Naturimages)
Même si une photo de 6 MPixels suffit amplement pour une double-page de manière générale 😉
Donc ce n’est vraiment pas gagné !
Bel article!!! Et très intéressant!! Merci!!!!
Salutations, Christophe
Merci mille fois, Cédric, pour ces infos et ce blog magnifique.
Novice dans la photo (amateur) et passionnée par le graphisme, je cherche un statut me permettant d’exercer « professionnellement » en indépendante…de tenter au moins. Je m’étais perdue dans le dédale de la législation française, je m’y retrouve un peu mieux à présent. Bonne journée.
Bonjours, je souhaite decouvrir ce metier et j’ais une question sur le format tu prend les photos en raw et en jpeg et quand par exemple tu les met sur un book et tu les envoient a une agence ou autre tu envois que les jpeg c’est ça?
Bonjour, je viens de découvrir votre site et je le trouve juste
parfait !! surtout cette article qui vient de m’apprendre que j’avais
une autre solution que les microstock pour vendre mes photos .
Je pense etre une des plus jeunes de votre site ( je suis
lycéenne ) et je suis une passionnée d’animaux et de la
photographie depuis toute petite .J’espere donc d’ici quelques
années pouvoir vendre certains de mes clichés .
Bonne continuations
Très intéressant ton article, et je vois en plus qu’il faut « faire la queue » avant de pouvoir lâcher un com… 😉
Bonjour Cédric,
Je trouve toujours des articles très intéressants …
Je viens d’être contactée par une agence anglaise pour mes naissances de papillons : Exclusivepix …
je ne trouve pas grand chose sur cette agence et sachant que j’ai été un temps chez naturimage et que j’ai préféré « retrouver » ma liberté … je me pose des questions …
Si vous connaissez ? merci
Bonjour à tous,
Effectivement, article très intéressant. Via un concours photo ayant pour thème « Paris & la Seine », j’ai été contacté par une jeune agence de communication, qui m’a fait parvenir un acte d’accord afin que je puisse le lire au préalable. Etant amateur, je n’ai encore jamais eu à faire à une quelconque agence. Néanmoins, après avoir parcouru divers forums et blogs sur internet, il m’a semblé que le montant qu’ils me proposent pour ma rémunération en tant qu’auteur soit très bas, j’aurais voulu avoir votre avis, voici les 2 solutions qui me sont proposées:
1 – Percevoir 15% des rémunérations sur le montant total HT de l’oeuvre
2- Percevoir 30% du prix de revient de l’oeuvre appliqué au montant total HT (de l’oeuvre)
Si vous pouviez me prodiguer quelques conseils, afin de pouvoir décider si oui ou non je tente quelque chose avec eux, je vous en serai très reconnaissant !
Merci d’avance.
Bonjour,
comme souvent super article.
J’ai comme d’autres commencé à déposer mes photos sur un Microstock (dont je tire de maigres revenus, malgré qu’une de mes photos ait été utilisée pour la campagne de pub nationale d’un grand nom de la jardinerie…).
J’ai depuis plusieurs années cessé d’y déposer mon travail, en grande partie grâce au travail de sensibilisation effectué via de tels articles.
J’envisage maintenant de me retourner vers une « vraie » agence. J’avais tenté BIOS il y a 5 ans pour voire, sans doute beaucoup trop tôt (refoulé après un second envoi d’une centaine de photos).
Je vais tenter en allant voire Naturimages. Mais connais-tu l’agence anglaise ALAMY ? J’ai vu ce nom se répéter à quelques reprises sur différents forum. Y’a t’il un risque à envoyer ses photos vers une agence étrangère (différence de législation, de fiscalité…) ?
Bonjour Borax
En principe il n’y a pas de problèmes particuliers avec les agences étrangères : de nombreux professionnels y recourent pour diffuser plus largement leur travail.
Il faut juste faire attention au type de cessions de droits (droit géré de préférence !!!) qu’ils proposent.
Oui car aujourd’hui toutes les agences photos « traditionnelles » semblent proposer des collections « libres de droit » en parallèle des « droits gérés », sans doute pour contrer les microstocks sur leur terrain. Il me semble que c’est une tactique qui légitime aussi la politique des microstocks…
Sinon que penses-tu du fait de diffuser la même image/série via différentes agences ? Est-ce très réglo (en l’absence par ailleurs de contrat d’exclusivité) ?
j’ai pu rentrer chez naturimages à la première tentative, mais pas chez bios, où je vais retenter. Intégrer 2 agences est il recommandé ? Photographe amateur, je ne recherche pas le profit, mais une certaine « reconnaissance », comme le disent beaucoup d’intervenant ici. Les agences me semblent être la seule possibilité de satisfaire ce besoin, et rentrer chez bios seraient une énorme satisfaction et encouragement
Dans quelle catégorie classez vous Getty images ?
Bonjour
Getty est une agence qui joue sur tous les fronts, dans la mesure où ils sont propriétaires de certains microstocks mais que Getty, en tant que telle, fait du droit géré et du « libre de droit » Premium (pas à 5€ / photo !)
L’agence Getty est une « vraie » agence… américaine !
Salut Cédric,
je reviens sur le partage entre ventes via Agence Vs Contact direct. Comment fais tu pour sélectionner les photos qui seront transmises à ton agence, et celles que tu gardes pour les ventes directes ?
A moins que tu transmettes toutes tes photos à l’agence, puis les vendes en direct lorsque l’occasion se présente, si l’agence ne demande pas d’exclusivité dans la vente des photos ?
Salut Borax
L’agence réalise une sélection sur les photos que je lui envoie, tout simplement. Après il y a moyen de négocier à ce qu’elle prenne disons « toutes » les photos (celles ne convenant pas à ses critères seront gardées de côté et utilisées en second lieu pour les recherches d’images – ça m’est déjà arrivé), mais il faut que la sélection soit réellement drastique.
Au niveau de l’exclusivité pour moi c’est exclu (je parle du fait de pouvoir faire ce que je veux des images que l’agence a sélectionné : les vendre en direct par exemple, pas de pouvoir les placer dans une autre agence, ça par contre je ne l’ai jamais voulu)
Bonjour,
Bravo pour cet article très complet sur les agences photo.
L’aventure me tente également mais je me posais une question sur les champs IPTC des photos proposées à une agence.
Est-il utile/indispensable de remplir les champs titre, légendes et mots-clés pour chaque photo ? En regardant les mots-clés des photos de certaines agences, la liste est très longue, ce qui est d’ailleurs normal pour que le résultat d’une recherche dans la base de données soit le plus cohérent possible.
Ce travail d’indexation est-il du ressort du photographe ou l’agence prend-elle cela en partie ou en totalité en charge ?
Bonsoir Cédric,
Tout d’abord, merci pour cet article extra dans lequel je me reconnais un peu.
Je suis tout à fait d’accord en disant qu’il faut tout simplement OSER: ça ne coûte rien!
La première fois, j’ai essuyé un refus mais avec les critiques que l’agence m’avait faites j’ai pu travailler et la seconde fois, j’ai été prise.
C’est d’ailleurs pour cela que je voudrais poser une question. Tout s’est passé comme vous l’avez précisé et je m’apprête à signer mon contrat dans l’une des agence qui recrutent et que vous avez citée.
Je voudrais juste savoir si c’est normal que le titre du contrat soit : Contrat de cession de droits d’auteur.
Je suis un peu surprise et ça m’intrigue.
J’espère que vous me répondrez et j’attends avec hâte. Par avance MERCI.
je suis moi même photographe de concerts; et en 6 ans Dalle m’a vendu 28 images en presse magazine!
alfred
Bonsoir
le lien proposé sur cogis photo n’a pas grand chose à voir avec l’animalier sauf si on considère l’homme comme tel !!!!