On m’a souvent posé la question à ce sujet si précieux pour les photographes (animaliers mais pas que) : quand et comment peut-on, à un moment donné de sa « carrière » de photographe, sortir son premier livre ?
Je vais vous livrer le récit de mon expérience personnelle, passée et à venir (puisque j’aurai connu finalement les 3 cas de figures que l’on peut rencontrer en tant que photographe : livre « photo » chez un éditeur, livre « technique » chez un éditeur, et livre en autoédition !) ; petite précision : les deux (trois en réalité) premiers ouvrages dont je vais parler ne sont plus disponibles, ce qui explique d’ailleurs ma volonté de me lancer dans l’auto-édition 😉
À CONSULTER ÉGALEMENT : Pour en savoir plus sur l’impression et l’édition…
Sortir un « livre photo » chez un éditeur

Mon expérience remonte à quelques années, puisque mon projet (qui concernait ma région d’adoption, la Champagne-Ardenne) aboutit en 2007 ; à cette époque, je faisais beaucoup d’animalier, mais également de photographie aérienne, et c’est ce qui m’a permis de me faire « repérer » par un éditeur, les éditions Déclics (Petit futé), pour la sortie d’un ouvrage dans leur collection « Tranches de France ».
Il s’agissait donc d’un livre photo, mais avec « sujet imposé » et non avec un sujet de mon choix ; c’est une petite différence avec un livre photo tel que beaucoup de photographes peuvent l’entendre aujourd’hui, mais l’expérience garde finalement la même trame : le photographe fait les photos, qui coïncident avec un texte dont il n’est pas l’auteur.
Quand Bertrand Dalin, le directeur d’édition de l’époque, m’a contacté, je n’ai su sur le coup quoi répondre. Mais comment pouvais-je refuser une telle offre ? Se voir proposer, au bout d’à peine 4 ans d’expérience, de « produire » son propre livre photo, fut-il un ouvrage dépassant (largement) ce que je réalisais moi-même en matière de photographies ?…
Il s’agissait en l’occurrence de créer un livre sur la région Champagne-Ardenne, articulé autour de 4 grands axes : l’histoire, les villes et villages, la nature, et la gastronomie. Je possédais à ce moment de quoi remplir intégralement le chapitre « nature », sans aucun doute, mais pour les autres, bien difficile était de savoir quelle charge de travail j’allais avoir !
C’est l’annonce de la deadline qui me permit de valider le projet et de m’engager (j’avais 7 mois pour réaliser toutes les photos de l’ouvrage… et me synchroniser avec l’auteure des textes, qui avait déjà bien travaillé son sujet !)
Le cheminement, pour ce projet, a donc été le suivant :
- Premier contact de l’éditeur, qui m’a expliqué le projet
- Signer un contrat d’édition avec engagement mutuel
- Rencontrer l’auteur de textes du futur livre, afin d’articuler plus sereinement son travail
- Réaliser les photos en cycles itératifs (avec retour de l’auteur à chaque fois, pour affiner l’organisation du livre)
- Rendre les photos à la date indiquée sur le contrat
- Valider le bon à tirer après relecture
- Réceptionner son premier livre 🙂
- Organiser son planning pour la promotion de l’ouvrage (j’ai eu droit à 2 passages télévisés, une fois à la télévision locale troyenne, une fois sur France 3 Région, et pas mal d’interviews radio et presse magazine…)
Pour faire un retour complet sur cette expérience très enrichissante, je vais aborder deux thèmes :
Du point de vue photographique
Ce fut une expérience sincèrement éprouvante et stressante ! Si globalement j’ai pris grand plaisir à réaliser les photos « requises » – ce qui m’a permis accessoirement de réellement découvrir une région où j’habitais depuis 10 ans déjà mais que je ne connais pas vraiment, et de développer certaines compétences que je n’avais pas auparavant, comme la photo studio – certains sujets furent absolument épouvantables à traiter.
Le plus bel exemple fut la Cathédrale de Reims : il me fallut 3 passages à Reims pour réaliser quelques photos exploitables, car le monument était… en travaux pour des mois (!) et les aléas climatiques ne me furent jamais favorables !
Au final, c’est une séance de nuit depuis le boulevard faisant face à la cathédrale, qui me permit de me tirer d’affaire (on ne voyait pas les nombreux échafaudages présents partout autour de l’édifice, ni le ciel très chargé de l’épisode pluvieux que j’ai connu…) ; je vous passe l’Avenue de Champagne complètement défoncée à Epernay car en travaux, les canaux de Chalons-en-Champagne en travaux également, certains conservateurs de monuments ou musées demandant de l’argent ou des conditions de diffusion des images inacceptables, ou encore l’absence de réponse de très nombreux acteurs locaux – notamment marnais – à mes demandes de prise de vue pour figurer gracieusement dans un ouvrage diffusé partout en librairie…
C’est indéniablement sur la partie « Gastronomie » que j’ai rencontré le plus de difficultés, avec de très nombreuses portes fermées, notamment dans les grandes maisons de Champagne marnaises (une seule m’ouvrit les portes de ses caves…)
Outre le fait que la photo culinaire est un réel métier (il m’a fallu « bidouiller » pour obtenir des résultats corrects sans entrer dans des frais inimaginables), réaliser des images de bouteilles de Champagne, par exemple, n’est pas à la portée de tous : on ne s’imagine jamais la difficulté de réaliser ce genre de photographie, surtout lorsque l’on s’aperçoit que… le moindre reflet peut gâcher toute une série d’images !
Au final, j’en garde 3 choses :
- un immense apprentissage personnel sur la manière dont on peut et on doit aborder les personnes susceptibles de vous aider dans votre projet
- une expérience technique qui m’a beaucoup apporté pour la suite (notamment en studio, architecture, photo de nuit, domaines que je n’avais jamais pratiqué auparavant)
- une photothèque de plusieurs centaines d’images, que je vends encore aujourd’hui assez régulièrement !
Du point de vue financier
Quoi qu’on dise, lorsque l’on sort un livre en tant qu’auteur (photographe ou écrivain), l’objectif, fut-il secondaire, est bien de gagner de l’argent. Et bien je vais être clair avec vous : ça ne fut pas franchement mon cas sur ce projet !
Quelques chiffres, sachant que mes frais personnels ne m’étaient pas remboursés :
- Plus de 8000 km parcourus en voiture
- Plus de 4 heures de vol en ULM avec mon pilote professionnel (à 150€/heure)
- Du matériel de studio acheté (2 flashs 400 joules de gamme professionnelle + 2 trépieds + divers diffuseurs, fonds et accessoires)
- De nombreux week-ends partis en vadrouille pour réaliser mes images, parfois loin de mes proches
- Quelques nuits blanches à éditer les photos, notamment les derniers jours avant la deadline
- Un revenu final de… 2600 € environ (eh oui : sur un ouvrage vendu 25 € en librairie, vous touchez rarement plus de 1 à 2 € par livre, et quand c’est un « petit » tirage comme ici, 1600 exemplaires, au final vous ne vous enrichissez pas vu la charge de travail réalisée !!!)
Ceci dit, si lors de la réalisation de ce premier livre, j’en ai été pour mes frais (et pas qu’un peu !) je ne peux pas nier trois choses :
- j’ai gagné en expérience et au niveau technique
- j’ai surtout gagné de l’argent sur la photothèque que je me suis montée grâce à ce projet (pas chiffrable, mais probablement entre 10 et 15000 € de droits d’auteurs depuis sa mise en œuvre)
- j’ai pu grâce à ce livre, me faire connaître de nombreux futurs clients réguliers, notamment les acteurs locaux (par exemple le Conseil Général de l’Aube, avec qui je travaille assez régulièrement encore aujourd’hui)
Sortir un « livre technique » chez un éditeur

Cette deuxième expérience, réalisée en deux étapes (2010 pour la première édition, 2012 pour la seconde) diffère assez fortement de la première, en ce sens qu’un livre technique comprend à la fois les photos, mais également les textes. Cela implique donc d’une part de maîtriser la langue française sur le bout des doigts, mais aussi et surtout, de maîtriser son sujet de A à Z !
Je me suis fait « repérer » par Ylan De Raspide (aujourd’hui gérant de Studio Jiminy dont je vous ai parlé il y a quelque temps, et qui était à l’époque responsable d’édition chez Pearson) grâce à ce blog : beaucoup de contenu, parfois des articles très techniques, et de l’écriture, de l’écriture, de l’écriture… L’idée m’a immédiatement séduit, d’autant que cette fois, j’avais « carte blanche » pour réaliser l’ouvrage !
Voici les principales étapes de la réalisation de ce livre :
- Premier contact de l’éditeur, qui m’a expliqué le projet
- Signer un contrat d’édition avec engagement mutuel avec des délais connus (8 mois pour la première édition)
- Deux mois et demi pour établir le plan très détaillé du livre (ce fut de loin l’étape la plus difficile, car je partais d’une page blanche !)
- Un mois et demi d’écriture (nb : 280 pages dans la première édition…) avec le respect de la première deadline, liée au manuscrit (qui devait être relu et corrigé par des correcteurs)
- Trois mois pour la sélection des photos, leur disposition et toutes les annotations (avec en parallèle la réalisation des images manquantes, techniques notamment) ; seconde deadline, très difficile à tenir (j’ai passé des nuits très courtes les derniers jours !)
- Une phase de relecture / échanges avec l’équipe rédactionnelle, d’environ un mois
- Valider le bon à tirer après relecture
- Réceptionner son premier livre 🙂
- Organiser son planning pour la promotion de l’ouvrage (pour cet ouvrage j’ai eu droit à 1 passage télévisé, et beaucoup d’interviews radio / presse magazine / blogs, et même quelques invitations sur des festivals et événements nature et photo !)
Un petit aparté sur la partie manuscrit : il faut savoir que techniquement, vous n’avez pas « quartier libre » et que le bloc-note de votre ordinateur ne suffit pas ! J’ai du ici utiliser une trame de fichier Word, avec des styles propres à l’éditeur, très précis (dont les encodages ne sont pas vraiment faciles à cerner !) et qui permettent derrière aux graphistes et opérateurs PAO, de réaliser la mise en page.
Ce fut une partie relativement pénible, aussi ai-je pris le pli de travailler par chapitre :
- d’abord écrire le texte « au kilomètre » (sans aucune mise en forme)
- mettre en forme les grands titres et encadrés avec leur encodage (nb : sous Word il faut travailler en mode brouillon pour « visualiser » ces derniers)
- insérer les balises pour positionner les images et schémas

Le retour sur ce projet (que j’ai renouvelé avec la seconde édition et dont le cheminement fut un peu différent : amélioration / mise à jour des chapitres existants, ajout d’un chapitre au livre, changement d’une grande partie des photographies) fut beaucoup plus positif que pour mon premier ouvrage, pour la simple et bonne raison que cette fois, j’étais l’auteur texte ET photos. Pour autant, n’espérez pas devenir très riche avec ce genre d’ouvrage… Voici les détails !
Du point de vue photographique
Je n’ai pas vraiment appris de nouvelles techniques pour la réalisation du livre, mais j’ai eu l’occasion d’approfondir des choses que je ne maîtrisais pas, et notamment le piégeage photo, la prise de vue subaquatique (pour la seconde édition), et de me documenter plus encore sur des domaines dont je maîtrisais la pratique, mais pas forcément la théorie : techniques de camouflage, vision des animaux, traitement du signal, etc.
J’ai pu grâce à ce projet, nouer des partenariats qui m’ont permis de créer des liens avec des fabricants de matériels, d’obtenir des tests voire des dons de matériel, en grande partie sur les accessoires (chose que le photographe ne compte souvent pas, mais qui représente pourtant une bonne partie de son budget !!!) ; cela m’a permis également de partager plus encore avec quelques amis, et notamment Christophe Hayet, qui m’a beaucoup aidé sur le terrain pour la partie backstage.
Au niveau purement technique, ce qui fut le plus difficile, et de loin, fut de tenir les dates limites, tant au niveau du manuscrit que des images : pas dans leur réalisation, mais dans leur tri, documentation et répartition dans le manuscrit ! C’est un travail extrêmement long et sinueux, où l’on se perd parfois à placer deux voire trois fois la même image sans s’en apercevoir… Il m’aura fallu quelques nuits blanches pour boucler le premier livre dans les temps !
Du point de vue financier
En terme de coûts, la réalisation de cet ouvrage ne me demanda que peu de déplacements, puisque j’avais déjà un fond photographique très fourni, et que j’avais tout à portée de main pour le reste (ou presque). Au niveau matériel, j’ai du tout de même acquérir quelques accessoires, mais à chaque fois, les revendeurs, qui savaient que je parlerai d’eux, m’ont proposé des arrangements ou des réductions plus que significatives.
Ce que m’a rapporté ce livre, je ne l’ai pas chiffré précisément : je gagnais à peu près 2 € par livre vendu (prix public : 26 €… Eh oui, ça ne fait pas « lourd » vu le boulot accompli !!!) ce qui m’aura donc généré, sur toute la durée de vie du projet, approximativement 12000 € de revenus (entre 2010 et 2014)
Cela peut paraître une « grosse somme », et je conçois qu’elle n’est pas négligeable, mais rapportée au temps passé et aux efforts fournis, ce n’est finalement pas cela qui permet de vivre de sa passion.
Je pense qu’il faudrait sortir 3 à 5 livres par an pour commencer à gagner correctement sa vie (nb : mon livre fut, et je le dis modestement, un « best seller » dans sa thématique… Ce qui n’est pas forcément le cas de tous les livres)
Ce que j’ai le plus gagné finalement, avec ce magnifique projet que je regrette un peu (Pearson ayant stoppé sa collection, on ne le trouve plus nul part, pas même en édition numérique) :
- de la notoriété dans le milieu de la photographie (ce qui en soit n’apporte rien d’autre que de gonfler un peu son ego ; certaines portes se sont cependant ouvertes à moi grâce à ce livre)
- la reconnaissance de mes pairs (j’ai mis un point d’honneur à essayer de faire de mon mieux ; le livre ne sera jamais parfait cependant !)
- une immense fierté personnelle quand j’ai eu le premier livre dans les mains ; 8 mois de travail intense récompensés (en plus d’une activité professionnelle intense elle aussi, puisque je venais de créer mon entreprise !) et qui aboutissaient à l’un de mes rêves
Une solution accessible en 2021 : l’auto-édition !
Lorsque l’on part d’un ouvrage existant comme c’est mon cas, l’autoédition est une facilité dont il serait stupide de vouloir se passer ! Tout n’est pas rose, mais cela facilite grandement la tâche même car tout le travail n’est pas à refaire : il m’aura juste fallu relire mon livre, rectifier certaines petites choses, en ajouter ou en retirer d’autres, afin d’obtenir un ouvrage qui soit assez différent pour pouvoir assurer des ventes
Si vous avez déjà édité un livre que vous désirez rééditer à compte d’auteur, il faut préalablement récupérer vos droits auprès de votre ancien éditeur. Pour cela, un simple courrier suffit !
C’est au travers d’un partenariat avec Studio Jiminy que ce projet a pu être mené à terme, et m’a permis (outre la version électronique disponible chez mon partenaire en exclusivité pour ses abonnés) de bénéficier d’une version PDF prête à imprimer.
En effet, l’impression d’un livre technique, avec images et mises en pages particulières, nécessite des connaissances en infographie que je n’avais pas forcément : ce fut donc un échange gagnant-gagnant ! Si vous n’avez pas cette chance, vous devrez soit réaliser vous-même votre mise en page, soit la faire sous-traiter à un prestataire.
J’ai essayé de gommer les principaux inconvénients inhérents aux précédents projets désormais morts, à savoir :
- créer un ouvrage « intemporel », non lié aux technologies du moment et qui puisse être valable aujourd’hui comme demain
- m’affranchir de la nécessité de devoir tirer n exemplaires avant de pouvoir les vendre (ici ce seront de petites séries, voire sur la durée, de l’édition à l’exemplaire)
- ne plus subir les contraintes de travail en équipe (délais de livraison du manuscrit, puis des visuels)
- gagner un peu plus pour moi (je pense pouvoir sur certaines séries de tirages, gagner jusqu’à 7 € / livre, en gardant un prix à l’ouvrage proche de celui des concurrents sur le marché)
Il existe deux types d’autoédition :
- l’autoédition en séries (l’auteur commande une série de livres, qu’il stocke et envoie à ses clients… ou diffuse sur des marketplaces comme Amazon par ses propres moyens)
- l’autoédition à la demande (un prestataire gère les commandes depuis une ou des marketplaces, et imprime les ouvrages à la demande. Cela est rendu possible avec des acteurs comme Blurb ou Amazon Kindle Direct Publishing)
L’autoédition classique (vente directe)
Dans cette hypothèse, le principal avantage tient à la rémunération qui découle du mode de vente. On peut en effet, selon la quantité d’ouvrages commandés en série, aller jusqu’à plus de 10€ de bénéfice par livre, ce qui est simplement énorme !!!
Néanmoins, l’auteur s’expose à plusieurs difficultés majeures :
- il faut un (gros) budget pour éditer les premières séries
- il faut avoir l’assurance de pouvoir vendre un minimum ses livres et avoir son propre réseau de distribution
- il faut proposer un ouvrage qualitativement sans reproche, au risque de faire un gros flop et de se retrouver avec des dizaines d’ouvrages sur les bras !
Vous l’aurez compris, c’est un choix qui implique d’être au contact de son public, et de pouvoir très régulièrement faire la promotion de son livre, ce qui n’est pas donné à tout le monde. Les photographes adeptes des expositions (en tant qu’exposants) pourront opter pour cette solution, qui est la plus rentable mais nécessite un investissement important, à la fois financier et personnel.
L’autoédition à la demande
C’est la méthode que j’ai personnellement choisi : l’autoédition avec impression à la demande.
Cette méthode de diffusion implique de devoir faire quelques sacrifices, et plus particulièrement :
- de déléguer la gestion des commandes à un prestataire (ce qui peut parfois impliquer des dysfonctionnements : indisponibilité temporaire des ouvrages, qualité d’impression irrégulière, paiements décalés de plusieurs semaines à plusieurs mois dans le temps, etc.)
- de réduire les revenus qui découleront des ventes, puisque les plateformes de diffusion se prennent une confortable marge (pour être clair : de 7 à 10€ de bénéfice net / livre, on descend à… 2 à 3 € tout au plus, si l’on veut garder un prix de vente décent pour les lecteurs)
Il existe aujourd’hui de nombreuses plateformes en ligne permettant de s’autoéditer avec une délégation presque totale du circuit de vente et d’impression : un confort juste incroyable pour nous, photographes !
Quel format pour faire éditer votre livre photo ?
En tant que photographe, et comme auteur d’un point de vue très général, vous ne pouvez pas vous permettre d’ignorer le format de votre futur livre photo ! En effet, en fonction de celui-ci, cela peut parfois faire toute la différence sur la perception que vos lecteurs auront de vos images. Pour faire éditer votre livre photo, vous pouvez utiliser plusieurs formats, en fonction de vos envies mais aussi selon les photos que vous allez avoir envie de mettre en avant. Concrètement, on retrouve souvent des livres de photos avec un format A5, et d’autres qui sont plutôt au format A4 en portrait ou en paysage.
Dans des cas plus rares, les photographes choisissent aussi des formats bien plus originaux, comme par exemple le format A3 qui permet de bien mettre en avant les visuels. En revanche, ces livres photos sont bien plus contraignants à stocker. Pour commencer, si vous n’avez encore jamais eu l’occasion d’éditer votre livre photo, nous vous encourageons à faire le test avec un livre photo comme on peut le voir pour les particuliers. Même si cela sera parfois coûteux, vous aurez l’assurance d’avoir un résultat très concret de votre travail !
Bonsoir Cédric,
En complément, si tu le souhaites, tu trouveras aussi les aspects légaux passés au crible dans ces deux ouvrages qui sont sortis en septembre 2016
https://blog.droit-et-photographie.com/ils-sont-la-et-ils-sont-vraiment-beaux/
Les deux fonctionnent comme un « livre dont vous êtes le héros »…
😉
Bien à toi
Joëlle
Merci Joëlle
Voilà qui permet de boucler la boucle !
Et voici le lien direct
https://www.29biseditions.com/5-livres#/categories-collection_checklist
vers la page de l’éditeur (ebook et papier)
Hate de le lire 🙂 Si tu as besoin d’un coup de pouce pour la promo, je serai ravi de t’interviewer !
http://www.auxoisnature.com/les-interviews/
Pas de soucis, de toute façon il ne fait nul doute que j’en parlerai au moment de la sortie 😀
Très bon article merci
Salut !
Super intéressant cet article !
J’aime beaucoup tu parles du temps passé par rapport aux revenus globaux et c’est extrêmement vrai ! Après comme dit il faut aller plus loin et se dire que pour la notoriété c’est juste parfait de pouvoir faire un livre.
C’est un sacrifice en temps qui doit être juste monstrueux mais juste pour l’expérience et la fierté de l’avoir je dis BRAVO !
Romain,
Très dur de sortir un livre de nos jours.. a part sur le net en libre lecture !
plein de courage en tous cas !
Tony
Excellent article je vous en remercie
De très bons conseils, pensez-vous qu’ils soit important de figurer sur des sites comme Amazon ensuite ?
Merci pour cet article et toutes les infos
Je suis photographe, mais sortir son premier livre n’est pas évident du tout. En tout cas, merci pour ces bons conseils. Je vous souhaite bonne chance pour la suite.
top!
Merci pour l’article très intéressant