Les DSLR (reflex numériques) représentent désormais l’essentiel du parc de reflex sur le marché. Si l’avènement de la technologie numérique apporte de nombreux avantages, il existe encore quelques inconvénients, que toutes les marques n’ont pas encore résolu : le nettoyage des capteurs à cause de ces satanés poussières !
Seul Olympus avait dès le départ, mis en œuvre un système de nettoyage intégré à ses appareils. Les autres ont suivi timidement au départ (plus de deux ans après !) et de nos jours, tous les boîtiers modernes intègrent un système d’autonettoyage. Toutefois, le problème subsiste sur de nombreux appareils plus anciens, et le canon EOS 5D que j’ai très longtemps utilisé, est justement aussi sensible à cela que ses « petits frères » à capteurs APS-C. Voici une méthode (parmi d’autres) pour nettoyer sans risque son capteur numérique, lorsqu’il est dépourvu de système de nettoyage.
À CONSULTER ÉGALEMENT : Pour en savoir plus sur le matériel…
Avant-propos
Je décline bien évidemment toute responsabilité quant à l’application des conseils donnés ici et leurs conséquences en cas de fausse manipulation : chez moi ça marche sans soucis, à chacun de prendre ses propres responsabilités !
Solutions de nettoyage commercialisées
Il existe actuellement de nombreuses solutions – plus ou moins efficaces d’ailleurs !!! Je fais allusion à certains « mini-aspirateurs » – commercialisées sur le marché. Pour la plupart, il faut compter au bas mot 70€ d’investissement… quand il ne faut pas racheter des « recharges » (pec pads et autres accessoires du genre !) tout aussi onéreuses !!!
Peu enclin à investir une telle somme dans du matériel de nettoyage, et surtout pas vraiment « chaud » pour mettre du liquide Eclipse sur mon capteur (j’ai toujours eu horreur des traces en faisant mes carreaux !!!), je me devais de trouver une solution facile, aisée, tout en sachant qu’en faisant un minimum attention, seules quelques poussières sont susceptibles de venir se coller par électricité statique (les tâches de graisse me paraîssent personnellement impossible, tant que l’on ne change pas ses objectifs en faisant la cuisine au beurre !)
Cette solution s’appelle un ionisateur !
Pourquoi un ionisateur ?
Un ionisateur est un appareil qui permet d’envoyer un flux ionique, pour faire extrêmement simple, qui neutralise l’électricité statique « chargée » dans un objet. Le but, dans le cadre de ce qui nous intéresse, est justement de décharger le capteur (ou plutôt le filtre qui le protège) de l’électricité statique retenant nos petites poussières, pour mieux les aspirer ensuite !
Je ne reviendrai pas sur la fabrication d’un tel appareil (que l’on peut trouver dans le commerce dans les accessoires hifi, mais à des tarifs parfois prohibitifs, alors que l’on peut en fabriquer un soi-même très simplement à partir d’un… allume-gaz piezo-électrique !!! En comptant l’achat d’un allume-gaz bas de gamme, d’un fer à souder et d’une bobine d’étain, 12€ !!!)
Il n’y a aucun risque à utiliser un ionisateur sur un capteur de DSLR, c’est un procédé utilisé dans les laboratoires d’électronique de manière courante.
Démonstration en images
Rien de plus probant qu’une démonstration (garantie sans trucages ! Vous excuserez la qualité des images, elles ont été faites avec le Kodak DC7220 du fiston !) Tout d’abord, le matériel nécessaire :
- votre boîtier (ici mon Canon EOS 5D) avec le manuel d’utilisation si vous ne savez pas comment le positionner en « nettoyage capteur »
- votre ionisateur (mon joli allume-gaz bleu modifié)
- un coton-tige médical (sans fibres ; on en trouve en pharmacie)
- une petite lampe torche, pour bien voir ce que l’on fait
- un aspirateur ménager (un Rowenta 1500W me concernant)
Il convient d’abord de « tester » son capteur. Pour cela, méthode classique : on photographie une surface plane et de couleur claire et uniforme (un plafond ?) en fermant le diaphragme (au moins f/11… Perso je « ferme » à la plus petite ouverture que je suis censé utiliser : inutile de fermer à f/32 !) puis on regarde le résultat… Un nettoyage s’impose 😉
1ère étape : positionner son appareil en mode « nettoyage capteur »
Sur les EOS, on passe par le menu de l’appareil, très simplement :
On valide, puis le fait d’enlever l’objectif en place déverrouille le miroir (s’il n’y en a pas, l’appareil passe directement en mode nettoyage) : poser le boîtier debout et ne plus y toucher !
2ème étape : « ioniser » une première fois le capteur
Pour celà, on va utiliser notre super ionisateur, en l’actionnant toutefois lentement (de manière à éviter un éventuel accident qui générerait un arc électrique ! On ne sait jamais…) :
La distance idéal étant d’environ 8/10cm du plan film… Actionner son ionisateur plusieurs fois.
3ème étape (facultative) : passer le coton-tige
Cette étape se fait SANS APPUYER (on doit uniquement EFFLEURER la surface) et est surtout utile dans les recoins, si votre capteur est très sale. Elle est destinée à éventuellement « décoller » les plus grosses poussières récalcitrantes. On utilise de préférence des coton-tiges médicaux, non fibreux (achat en pharmacie). L’usage d’une solution spécifique adaptée peut être utile, le nettoyage à sec avec contact étant déconseillé par beaucoup 😉
NB : depuis que j’ai mon EOS 5D, je ne suis jamais passé par cette étape, je tiens à le préciser car je n’en ai pas eu besoin.
4ème étape (facultative) : repasser le ionisateur
Reprendre les manipulations de l’étape 2, seulement si on est passé par l’étape 3.
5ème étape : aspirer la chambre avec son aspirateur
Pour celà, positionner l’embout à une dizaine de centimètres du plan-film, avec l’aspirateur à puissance minimale (il ne s’agit pas d’arracher un élément de l’appareil !!!)
Alternative : on peut de manière plus sûre utiliser une poire aspirante (de type mouche-bébé, que l’on trouve en pharmacie) pour remplacer l’aspirateur, en voyage par exemple. Par ailleurs, une trop grande dépression d’air peut provoquer le dépôt de poussières en suspension dans l’air, amenées par le « courant » d’air provoqué.
Et voilà ! C’est terminé ! Le résultat est plutôt convainquant, voici plutôt :
Avant / après
Conclusion
Je vous ai présenté une méthode parmi d’autres pour nettoyer son capteur d’appareil numérique reflex. Une méthode efficace que j’utilise régulièrement, ne faisant pas intervenir de solutions liquides (ma grande hantise !) et sans risque de rayer quoi que ce soit dans l’appareil ! Accessoirement, c’est l’une des plus économiques que j’ai pu trouver, ce qui n’est pas si mal, finalement 😉
Optimiser l’entretien de son appareil photo reflex
La maintenance d’un appareil photo reflex ne se limite pas au nettoyage superficiel de son boîtier ou de son objectif. Le capteur, véritable cœur de l’appareil, requiert une attention particulière pour garantir la qualité des clichés. La méthode décrite précédemment, axée sur l’utilisation d’un ionisateur et d’outils simples comme le coton-tige médical, s’avère efficace, mais peut être complétée par des techniques supplémentaires pour les utilisateurs cherchant à approfondir leur maîtrise du nettoyage. Par exemple, l’incorporation d’un soufflet de nettoyage spécifique pour appareil photo reflex peut permettre de déloger les particules de poussière les plus tenaces sans contact direct avec le capteur, réduisant ainsi le risque d’endommagement.
Élargir son arsenal de nettoyage
Au-delà des méthodes traditionnelles, l’exploration d’alternatives innovantes peut s’avérer bénéfique. Le recours à des kits de nettoyage spécialement conçus pour les capteurs des appareils photo reflex enrichit l’éventail des options à disposition. Ces kits, souvent composés de pinceaux antistatiques et de solutions de nettoyage non abrasives, offrent une approche plus douce et plus précise. Veillez toutefois à bien rester informé sur la composition des produits utilisés pour éviter tout dommage irréversible. La clé d’un entretien réussi réside dans une connaissance approfondie de son équipement et dans la sélection judicieuse des outils de nettoyage, afin d’assurer la longévité et la performance optimale de l’appareil.
Prévenir plutôt que guérir
Notez enfin que l’adoption de bonnes pratiques au quotidien joue un rôle prépondérant dans la minimisation des risques d’encrassement du capteur. Le changement d’objectif doit par exemple être effectué rapidement et dans un environnement le plus propre possible pour éviter l’intrusion de poussières. De même, le stockage de l’appareil dans un étui adapté et à l’abri de l’humidité contribue à préserver sa propreté. En anticipant les problèmes avant qu’ils ne surviennent, le photographe assure non seulement le maintien de la qualité de ses images, mais prolonge également la durée de vie de son précieux équipement.
Très très intéressante ta technique! Elle est très peu agressive et semble assez efficace.
Pour l’instant je n’en ai pas l’utilité car je n’ai qu’un seul objectif mais je la garde sous le coude.
Certes, efficace pour des poussières mais qu’en est-il pour des incrustations ?
Bien obligé d’utiliser une méthode humide…
Gilles.
J’utilise également cette technique (sans les cotons tige) avec satisfaction, mais je monte le boitier sur un trépied en orientant la chambre vers le bas, pour que les pousières tombent à l’exterieur.
Effectivement, pour les tâches (ou "incrustations") l’utilisation de solutions spécifiques (liquide Eclipse ou autre) s’avère nécessaire. Je n’ai personnellement jamais eu le cas (je croise les doigts…) mais j’ai eu connaissance de certaines séries d’EOS 5D concernés par des projections de micro-gouttelettes de lubrifiant (à priori) venant du mécanisme interne au boîtier…
De toute évidence il n’y a pas de méthode sûre et efficace à 100% !
Bah, perso, coton-tiges et alcool isopropylique. Pas au tuyaux d’arrosage, hein, juste légèrement humidifié.
Personnellement moi aussi j’utilise l’aspirateur.
Mais je mets un tuyau souple (diametre 8 mm) acheté dans le rayon des aquariums de jardinerie et je réalise la liaison avec du papier cache pour peinture ! que je réutilise à chaque fois. Avec un tel tuyau mon capteur ne risque pas d’aller dans la poche à poussiere de l’aspirateur !!!)
j’en profite pour nettoyer le pourtour de la "chambre" et tous mes objectifs y passent aussi (face arriere).
Ensuite j’enleve le tuyau souple pour la prochaine fois et je nettoie mon "sac à cailloux" avec le gros tuyau !!!
Et je range tout…
Merci pour tes tutaux …
Génial ! merci pour les infos.
J’ai un reflex, pour l’instant nickel, mais un compact que j’ai déjà fait nettoyé par un pro et ça recommence, que faire ?
merci pour votre aide
Bonjour Cédric,
Tout d’abord merci pour tous ces tutos et toutes ces techniques partagées avec nous.
Voila maintenant 2 ans et demi que vous avez posté cet article. Je me demandais si vous utilisez toujours cette méthode ? Et quel est le feedback après deux ans et tout plein de nettoyages ?
Merci d’avance !!!
Cordialement Christophe
bonjour photographiste et remplacer l’allume gaz par un ioniseur USB c’est pas cher 10euros j’ai pas encore fait l’operation de nettoyage, ça doit pas etre donnè chez son photographe le nettoyage @++
Bonjour Panoramax
Intéressant cette information ! Au moment où j’ai écrit cet article, les ioniseurs USB n’existaient pas (en tout cas pas à ma connaissance !)
C’est effectivement une solution très intéressant sur tous les points, si ça fonctionne de la même manière qu’un ioniseur "maison" 😉
Bonjour. effectivement cet article est très intéressant et je compte bien en exploiter les fondamentaux pour le nettoyage de mon capteur. Cependant suite à quelques recherches sur le matériel de nettoyage, j’ai découvert l’existence de pinceau "anti-statique". Ma question est donc simple : est ce qu’il y a une différence entre un ionisateur et une brosse antistatique ?
Merci d’avance de votre réponse.
Bonjour
Oui. Le pinceau anti-statique implique un contact avec le capteur 😉
(faire très attention à ce que les poils ne soient pas graissés d’une manière ou d’une autre !)
La graisse ne devrait pas trop poser problème. Au pire, il existe des solutions pour ça.
D’autre part, j’ai remarqué qu’il existait des pinceaux avec et sans pile. Sans pile le pinceau ne risque-t-il pas de se "décharger" ?
Je me pose toutes ces questions car je veux un capteur propre mais je ne suis pas bricoleur et mon budget est plutôt limité.
Jacques, je puis t’assurer que je suis un piètre bricoleur (pire que moi, il faut vraiment le chercher ^_^ ) et pourtant j’ai réussi à le réaliser mon ioniseur, à très faible coût.
Je suis allé voir les ioniseurs USB, mais apparemment on ne peut pas "orienter" le flux ionisant étant donné que ce sont des appareils pour ioniser l’air ambiant.
Bon… Merci pour ces précieux conseils.
Je vais emprunter un fer à souder et tenter de fabriquer mon ioniseur. 🙂
Merci pour ces conseils mais personnellement j’aurai bien peur de faire ces manipulations moi même, je préfère laisser faire les pris
au vu du résultat cela ne paraît a mon gout du tout concluant.
désolé
Bonjour BAUD
Apparemment depuis la migration de mon blog, le script permettant d’afficher le résultat APRÈS le nettoyage ne fonctionnait plus 🙂
Voilà qui est réparé : en passant la souris tu peux apprécier la différence !
(ps : sur les derniers modèles de boîtiers, par ex. 5D mark II ou 7D, ce type de nettoyage n’a plus vraiment de raison d’être…)
Bonjour,
Merci Cédric de partager votre savoir-faire, vos infos sont une mine d’or, sympa!!!
Détrompez-vous à propos du 7D et des poussières. En effet lors de mon premier branchement d’objectif sur le boîtier (février 2012) une poussière est venue se coller et le dispositif d’autonettoyage est inopérant, elle est toujours là!!
Une question à propos des cotons tiges médicaux sans fibre. Cela porte un nom particulier?… car ma pharmacienne ne voit pas ce que c’est.
Merci
merci pour ce savoir faire
que penser des allume-gaz electroniques à alimentation ^par piles
peut_on penser qu-ils produisent un flux de meilleure qualité pour un nettoyage méticuleux?
Bonjour Gilles
Je ne sais pas s’ils seront utiles : il faut absolument un système piezzo-électrique pour engendrer le flux d’ions !
Partir sur un allume-gaz bon marché « manuel » reste pour moi la meilleure solution 😉
Bonsoir,
J’ai l’habitude d’aller dans des entreprises fabricants des composants et des cartes électroniques. Leur pire hantise c’est justement les objets « chargés » électriquement. On nous fait mettre des chaussures spéciales antistatiques et on nous demande de nous « décharger » régulièrement en touchant les tables raccordées à la terre pour éviter les court-circuits.
Donc je suis assez sceptique d’envoyer un flux de particules chargées dans un appareil bourré d’électronique sans provoquer quoi que ce soit. Bien que la méthode soit très intéressante en théorie, j’ai beaucoup d’appréhension à la mettre en pratique. Quelqu’un de plus calé que moi en électronique pourrait-il lever mes doutes ?
Bonjour
Le système de ioniseur est couramment utilisé en hifi ; et pour l’avoir utilisé des années sur mes appareils photos (les modèles récents sont équipés de dispositifs de nettoyage intégrés) je n’ai jamais eu de soucis particuliers 😉
C’est mon premier et mon seul reflex, je ne suis pas pro donc je ne peux compter que sur mes maigres économies pour investir en photo. Vous comprendrez que je m’en voudrais énormément d’endommager mon boîtier d’où ma méfiance envers votre méthode. Quand au nettoyage intégré, il n’est pas toujours efficace ce qui explique ma recherche sur le web de méthode « douce » pour le capteur (et pour le porte-monnaie) et l’intérêt mêlé d’inquiétude qu’a suscité votre article.
Bonjour.
Je trouve cette méthode très intéressante .
Par contre je m’interroge sur le fait de prendre une très petite ouverture (genre f16) pour tester la présence de poussières .
En effet ( à mon avis et je peux sans doute me tromper) le fait qu’il y est des traces à petite ouverture et non à grande (réduire l’ouverture réduit en effet la profondeur de champ) prouve des poussières sur le devant de l’objectif ,le diaphragme étant dans l’objectif ,des traces affectées par la profondeur de champ sont donc après.Des traces sur le capteur se retrouveraient pareillement à grande et à petite ouverture.
Si je me trompe, je serais très intéressé une explication.
Pour voir les poussières, il faut une petite ouverture (rien à voir avec la PDC puisque les poussières sont sur le capteur et pas devant l’objectif), donc j’utilise un sténopé (pine-hole) et alors là, qu’est-ce qu’on en voit.
Bonjour,
Sur mon 350D je n’ai jamais osé me lancer dans l’aventure du nettoyage du capteur. Après plusieurs années de bons et loyaux services, il comportait effectivement un certaine nombre de poussières mais celles visibles en ouvertures classiques étaient supprimées sous Photoshop.
Depuis j’ai un 600D et le nettoyage du capteur semble relativement efficace. Après c’est certain pour des « projections » sur le capteur cela sera sans effet.
Nicolas.
Bonjour à tous.
Tout d’abord, merci pour cette technique maison.
Personnellement, j’ai un 1000D avec nettoyeur capteur intégré (piezzo electrique).
Cependant, en pratiquant le sténopé, je me suis rendu compte que ce nettoyeur n’était pas si efficace. D’où ma recherche qui m’a amené ici.
La question que je me pose, est-ce que ce système n’est tout simplement pas le même que celui intégré dans mon 1000D ? N’a-t-il pas les mêmes effets ?
J’avais testé les compresses non tissées + alcool iso, mais j’ai l’impression que ça avait plus déplacé les poussières que retiré… Cela dit, je n’y étais pas allé à plusieurs reprises comme le conseillent certains sites comme focus-numérique (pour ne citer qu’eux).
Et pour répondre à Alaincey, jouer sur l’ouverture va surtout permettre d’avoir toute ton image nette, et n’a aucun rapport avec la localisation des poussières. Imagine que tu prennes un 50mm f/1.4 et que tu prennes une photo test à f/1.4 justement…. tu auras juste une toute petite zone nette, au centre. Pour arriver à voir si tu as de la poussière sur les bords de ton image, va falloir s’accrocher tellement le bokeh sera important !
Ensuite, effectivement, il se peut qu’il y ai des poussières sur (ou dans, comme j’ai découvert récemment o_O !) l’objectif. Mais en général, ces poussières sont moins visibles que celles du capteur.
Bon en tout cas, je crois qu’il ne me reste que la solution isoprop…
Cette méthode aussi intéressante soit elle ne dispense pas d’un nettoyage total du capteur par un professionnel.
Il n’y a pas que les poussières qui se déposent sur un capteur, il peut y avoir des taches de gras dues au fonctionnement de l’appareil et aussi d’autres produits (pollution) invisible à l’oeil mais qui peuvent former au bout d’un an ou deux, un voile et réduire la netteté et même faire perdre de 1 à 2 diaphs.
La majorité des pros font nettoyer le capteur des boitiers neufs, car les constructeurs livrent des capteurs au dessous de leur véritables possibilité. Pas de poussière, mais un voile est souvent présent du aux produits utilisés en usine qui laissent ce voile, voire même des traces. Une fois nettoyé le capteur offre des performances franchement bien meilleures !!
On gagne en netteté, en différenciation de couleurs et même en luminosité et en poids d’image.
Ni Canon , ni Nikon n’en parlent…!!
De mon côté j’ai toujours eu peur d’essayer de faire ça moi-même donc à chaque fois je vais en magasin spécialisé…
@Eva : Je fais pareil, sauf que je demande à un ami photographe de le faire 😀
@eva Ahah je vois que l’on est toute comme ça ! haha
Est-ce que cette méthode marche encore ?