En matière d’impression à des fins de communication, il est souvent difficile de réaliser la sélection des images qui correspondront le mieux à nos besoins. Ces choix dépendent avant tout de la typologie de supports à imprimer, mais quand on dispose de profils complexes dans le public ciblé, la difficulté augmente sérieusement, et même de manière exponentielle s’il faut choisir parmi un très grand nombre de photographies.
Netteté, lumière, composition, émotion et qualité de retouche en vue de l’impression sont les 5 piliers de la méthode que je vous conseille d’utiliser pour choisir les images à utiliser. Explications en détails sur le processus de sélection.
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L’importance de la qualité
La première chose à se rappeler, quand on communique par l’image, est l’importance de la qualité des images que l’on va utiliser pour cela. Quand on parle de qualité des images, cela ne tient pas seulement à la définition du fichier utilisé pour l’impression, mais à tous les critères qu’une photographie doit remplir pour capter l’attention et susciter l’intention !
Le recours à un photographe professionnel est fortement conseillé, si ce n’est pour sa capacité à fournir non seulement les photographies répondant à vos besoins (que vous aurez précisément exprimé lors de votre commande), mais également à y apporter les petites (re)touches nécessaires pour faire d’une jolie photo, une photo extraordinaire.
En l’état, il ne vous viendrait pas à l’idée d’utiliser, pour la photo de votre faire-part de mariage, un cliché réalisé par votre grand-tante avec son vieux téléphone portable (fut-elle une excellente praticienne du selfie !) ; une image travaillée de votre couple, suscitant l’émotion et répondant aux besoins – en matière de rendu papier – de votre projet de faire-part, serait beaucoup plus adaptée pour remercier vos convives.
La communication professionnelle répond aux mêmes exigences : au travers d’une image, c’est l’image même de votre entreprise qui est en jeu, et sa crédibilité.
Les 5 critères d’une photo réussie pour votre communication
Voici les 5 critères de sélection pour les photographies qui vous permettront de cibler efficacement votre public : à brainstormer avec vos proches, afin de réaliser votre choix final, et taper juste ! Comme le disait Confucius : « Une image vaut mille mots ! ». Dont acte.
Critère n°1 : la netteté
En photographie professionnelle, la netteté n’est pas obtenue en post-traitement, mais grâce à l’utilisation d’un ensemble boîtier / optique utilisé de manière optimale, avec une lumière idéalement dosée pour apporter tout le micro-contraste nécessaire pour faire ressortir les détails importants dans l’image.
Paradoxalement, le flou peut être un allié précieux pour mettre en valeur l’essentiel : l’utilisation d’optiques haut de gamme aide à obtenir le « bokeh », terme japonais désignant le flou entourant le sujet, et qui par sa douceur et son velouté, le fait jaillir de l’image.
Critère n°2 : la lumière
Le choix de l’éclairage est un élément primordial dans la réussite d’une photographie. D’ailleurs, le mot « photographie » est issu du mariage de deux racines grecques : photos, qui signifie lumière, et graphein, pour peindre ou écrire. On peut donc dire que photographier est littéralement « peindre avec la lumière » son sujet.
La lumière, son dosage, son orientation, ses sources, sont autant d’éléments primordiaux pour la réussite d’une image. Que le photographe travaille en lumière naturelle ou avec de l’éclairage artificiel, le résultat doit être parfait, et mettre au mieux en valeur le sujet traité.
Critère n°3 : la composition
La composition doit permettre de mettre en avant les éléments importants de l’image, et de placer en retrait tout ce qui est superflu pour sa « lecture » à l’œil. Si l’on parle souvent de la règle des tiers ou du nombre d’or (souvent illustré par le célèbre Homme de Vitruve de Léonard De Vinci) pour construire ses compositions photographiques, les règles peuvent également être enfreintes à des fins créatives.
Lorsqu’on parle de composition de l’image, c’est son interprétation par l’œil et par extension sa compréhension immédiate par le cerveau qui entrent en jeu, pour en exprimer le côté émotionnel.
Critère n°4 : l’émotion
Lorsque l’on parle de communication, tout ce qu’apportent la netteté, le cadrage, la lumière dans une photographie, aboutit à une interprétation émotionnelle de l’image. La photographie doit susciter immédiatement une émotion en relation directe avec le message que vous désirez passer à votre public !
Critère n°5 : l’adaptation au support (par la retouche)
Quand on parle de retouche, d’aucuns s’imaginent les innombrables filtres que l’on trouve en abondance de nos jours sur quantité d’applications mobiles. Il n’en est rien : le professionnel de l’image adapte, une fois son négatif numérique « développé » et optimisé, le rendu à la destination finale qui est préconisée.
En matière de retouche, la plus réussie est celle qui n’est pas détectable : on parle alors de développement et d’optimisation de l’image, et il dépendra principalement de sa destination (papier, site web, projection vidéo…) puisque chaque typologie de diffusion aura ses particularités.
Les choses à ne jamais faire !
Quand on ne dispose pas des bonnes images ou qu’aucune photographie de notre sélection ne répond parfaitement au besoin du moment, la tentation est grande de se laisser aller à quelques pratiques hasardeuses, que je vous déconseille très fortement.
À ne jamais faire : utiliser une photo avec une définition inadaptée
Qui dit basse résolution, dit absence de détails. En matière d’impression, si les 300 DPI ne sont absolument pas nécessaires pour obtenir de bons résultats, il est des limites à ne pas dépasser, et une image de mauvaise qualité engendrera un support de communication de mauvaise qualité.
C’est quoi « 300 DPI » au fait ?
En impression, on utilise souvent la notion de « DPI » (Dot per inch) pour désigner la définition, c’est-à-dire le nombre de points imprimés par pouce. En l’occurrence, 300 DPI signifie que le dispositif d’impression « imprime » 300 points tous les 2,54 centimètres.
Car les DPI ne sont utiles que s’ils se rapportent à une dimension physique (sur un support papier par exemple) : non, un fichier ne peut pas être « en 300 DPI » !!!
À ne jamais faire : utiliser une image trouvée sur internet
Parce que vous ne savez absolument pas qui est l’auteur de cette photo, ni quels sont les droits qui régissent son usage, vous ne devez JAMAIS utiliser une image trouvée sur le web, par exemple via Google Image, pour votre communication (qu’elle soit professionnelle ou personnelle !)
De plus, rien ne vous dit que la photographie en question n’a pas été utilisée pour une autre campagne de communication, aux antipodes de vos valeurs morales. J’ai toujours ce souvenir d’une photo achetée sur un microstock, en 2008, qui avait été utilisée par une grande banque française pour une campagne de communication, mais également (la même semaine) par une entreprise vantant les mérites de ses accessoires intimes pour des usages inavouables !
À ne jamais faire : utiliser une image faite avec les moyens du bord
On en revient à la notion de qualité. Si votre iPhone dernière génération peut effectivement réaliser de belles images, elles n’égaleront jamais, en terme de modelé et de possibilités en retouches, celles sorties d’un boîtier de gamme professionnelle.
Dans tous les cas, le recours à un professionnel de l’image, si possible spécialisé sur la thématique couvrant vos besoins, vous apportera de biens meilleurs résultats, et la garantie d’un travail unique et répondant à toutes vos attentes !