La sortie imminente du nouveau boîtier amateur Canon, l’EOS 450D, annonce la sortie non moins imminente de la dernière mouture de notre cher logiciel de dématriçage, Canon DPP 3.3. Cette nouvelle version de DPP arrive avec son petit lot de nouveautés, dont certaines n’étaient pas forcément attendues, mais finalement sont les bienvenues même si, comme toujours, Canon pourrait (beaucoup) mieux faire 😉
Une gestion du bruit améliorée
Parmis les nouveautés les plus marquantes, on pourra noter une nette amélioration quant à l’outil de gestion du bruit numérique : son apparition était arrivée avec la version 3.0 dans sa version la plus sommaire (sans réduction, réduction faible, réduction forte, ce pour le bruit de luminance et le bruit de chrominance). La version 3.2 de DPP avait amélioré l’outil en permettant d’en voir le résultat durant l’édition des images (ce qui me semblait quand même un minimum).
À CONSULTER ÉGALEMENT : Pour en savoir plus sur la retouche photo…
Là, DPP 3.3 apporte une nette amélioration en permettant une graduation des réglages, autant pour la gestion du bruit de luminance que de chrominance, en allant de 0 à 10 : une fonctionnalité bienvenue, car je pestais parfois de ne pas avoir plus de finesse entre « faible » et forte » concernant la gestion du bruit, sur certaines images.
Des hautes lumières bien mieux traitées !
MAJ du 16/05/2008 : Voilà une chose qui a bien failli passer inaperçue : il semble que Canon ait modifié l’algorithme de gestion des hautes lumières dans cette nouvelle mouture ! Si cette amélioration est effectivement arrivée avec la version 3.3 de DPP, c’est lorsque Canon a pondu un DPP 3.4.1 sorti d’on ne sait où (à priori pour rectifier un bug dans la gestion du 450D) que le loup a été levé ! Une bien belle surprise 😉
Une ouverture vers les métadonnées IPTC/XMP
Timide progrès que celui-ci : DPP 3.3 permet désormais d’afficher les métadonnées IPTC/XMP des images via la fenêtre « Informations » pour chaque image ! Malheureusement il n’est toujours pas possible de les éditer… ce qui me semblait le minimum requis. Ce sera pour une prochaine fois 😐 ; il semble pour cela (à confirmer lors d’un essai très très prochainement) que le logiciel soit en mesure de lire les fichiers .XMP créés par Adobe Photoshop ou Adobe Bridge CS3 (à voir pour Lightroom !), concernant les fichiers RAW.
Bookmarks et maintenant collections
Dernière nouveauté « majeure » : l’arrivée de possibilités en matière de classification des images et des répertoires, avec d’un côté un système de favoris (Bookmarks) pour marquer ses répertoires préférés dans un menu éponyme qui avait fait son apparition dans la version 3.0, à la manière des favoris de votre navigateur web, et maintenant l’arrivée d’un onglet « Collection » qui permet de traiter des fichiers issus de plusieurs répertoires durant une même session de traitement : un outil indispensable pour optimiser son flux de production !
Reste à voir si l’on peut « sauvegarder » le contenu d’une collection pour revenir dessus ensuite, ce qui n’est à priori pas forcément le cas et qu’un très prochain test confirmera !
Autres nouveautés
Au titre des dernières petites choses faisant leur apparition, on notera l’arrivée du tant attendu EF-S 17-85mm IS USM (entre autres) dans la liste des objectifs pris en charge par l’outil de correction des optiques (distorsion / vignettage / aberrations chromatiques), et l’annonce « officielle » que seuls les 450D, 40D, 1D mark III et 1Ds mark III sont pris en charge au niveau de la distance de prise de vue dans le module en question (donc pour les utilisateurs d’autres boîtiers : démerdez-vous 😐 )
Restent à voir les performances globales de l’outil, qui jusqu’à maintenant ont été améliorées de version en version : on peut imaginer que ce sera une nouvelle fois le cas avec cette petite mise à jour 😉
Voilà qui s’annonce assez prometteur, malgré les manquements récurrents dont Digital Photo Professional fait l’objet : on ne doute pas que Canon nous sorte un jour une correction d’horizons (dans l’outil Recadrage) ou une gestion des points blancs et points noirs visuelle via l’histogramme (ce qui permettrait de se passer définitivement de Photoshop dans 95% des cas) ! Allez, on y croit…