Soft proofing

L’épreuvage écran, également connu sous le nom de soft proofing, consiste à utiliser un moniteur afin de prévisualiser le rendu d’une impression avant de procéder à l’impression en elle-même. Le moniteur agit en tant que simulateur, reproduisant les effets conjugués de l’imprimante, de l’encre et du papier. Lors d’une démonstration de la fidélité des couleurs affichées sur un écran, il est courant de positionner ce dernier à proximité d’une cabine d’éclairage où sont disposées les impressions, afin de faciliter la comparaison. Bien qu’il ne soit pas impératif de situer la cabine d’éclairage et les impressions près de l’écran, cette disposition est préconisée pour démontrer la correspondance entre l’image à l’écran et l’impression réelle.

Pour garantir l’efficacité de l’épreuvage écran, il est essentiel de disposer de conditions de visualisation homogènes pour l’examen des tirages papier. Un épreuvage écran optimal ne peut être obtenu que lorsque les paramètres appropriés sont réunis : luminosité ambiante, couleur des parois environnantes, état de l’écran et éclairage sous lequel les impressions sont contrôlées. Par conséquent, il est crucial de maintenir ces éléments constants et identiques à ceux en vigueur lors de l’élaboration des profils ICC.

Le soft-proofing, ou épreuvage écran : indispensable pour les photographes qui impriment leurs photos !

L’épreuvage écran présente l’avantage majeur d’économiser de l’encre, du papier et du temps avant la production finale. Habituellement, les couleurs sont vérifiées de manière répétée avant la production finale, chaque contrôle impliquant une consommation importante d’encre, de papier et de temps pour parvenir à une épreuve de contrôle satisfaisante. En recourant à un processus numérique, comme l’épreuvage écran, les pertes de papier et d’encre, ainsi que le temps perdu, sont considérablement réduits durant les phases de vérification. Cela ne signifie pas que l’épreuvage écran se substitue à une épreuve de contrôle, mais il permet néanmoins de limiter les allers-retours. L’objectif ultime de cette méthode est de produire une épreuve de contrôle précise qui puisse être utilisée pour une validation finale, des soumissions officielles ou à des fins légales.

L’adoption croissante de l’épreuvage écran s’explique également par le fait que nous ne sommes plus contraints d’envoyer nos fichiers à des imprimeries locales, qui peuvent se situer à des centaines de kilomètres de notre emplacement. Dans ce contexte, si une épreuve de contrôle demeure indispensable, il faudra compter une semaine pour recevoir celle-ci de l’imprimeur, puis une autre pour l’acheminer en sens inverse. En considérant les coûts, la consommation de carburant et le temps impliqués dans l’expédition, il est indéniable que l’épreuvage écran offre un meilleur rendement que les épreuves de contrôle.

Bien que l’épreuvage écran n’ait pas été plébiscité au cours de la dernière décennie, en raison de technologies encore insuffisantes, la situation a désormais évolué. Aujourd’hui, nous disposons d’écrans précis, de systèmes de gestion de la qualité des couleurs et de profils ICC faciles à utiliser. Ces éléments, indispensables pour rendre l’épreuvage écran à la fois performant et efficient, sont désormais tous réunis, rendant cette méthode de prévisualisation de plus en plus prisée par les professionnels de l’impression et les photographes.

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