7h05 ce matin. Je longe un pré dans lequel se trouve un étang bien fréquenté dont j’attends l’autorisation du propriétaire pour aller y placer un affût ; le jour se lève, la journée va être belle… Dans la brume s’élevant du sol, apparaît alors un lièvre, à environ 50 mètres de moi. Je m’accroupis, il ne m’a pas vu ni senti (tiens, les lièvres ont-ils un odorat développé ? Je me pose encore la question…)
Hésitant entre l’approche et l’attente, je choisis la seconde solution, et ça paye : au bout de quelques minutes à l’observer, il s’approche, virevoltant dans les herbes couvertes de rosée et luisant à la lumière rasante du petit matin. Dans mon malheur, je n’opterai pas pour une sensibilité assez élevée et j’aurai beaucoup de déchets sur ma série de photos, faute de vitesse : ça bouge un lièvre !… En voici une non recadrée (il s’est approché à quelques mètres seulement, sur les plus proches il ne tenait plus « dans la boîte » !)
Nul doute que je serai amené à le revoir, car ce coin, je l’aime déjà 😉
nickel Cedric,il te regarde, ton affut a du l’intriguer.
tres belle photo
Mais… je n’avais pas d’affût :-p
J’étais en billebaude (uniquement habits camo, casquette et gants, et juste un filet sur le matériel monté sur monopode)
Superbe Cédric !!!
Peut-être que tu avais le vent de face, c’est pour ça qu’il t’a pas senti. En tout cas, c’est rare de voir un lièvre comme ça, et de le mettre dans la boite de cette manière, n’en parlons pas.
J’adore ! 🙂